vendredi 31 décembre 2010

Je vous fait profiter de mes travaux du jour !
Je suis entrain d'expérimenter un nouveau logiciel
que je mixte avec mes travaux.....
Ca a donné cela !

Xin nian kuai le !
Bonne année !


Que le vent souffle dans votre sens !

Mes travaux de gravure reviennent un peu en surface, et la seconde composition n'est pas sans laisser penser à l'eau forte, et pourtant il ne s'agit que d'informatique !
Le tirage sur papier photo est assez plaisant !

Passez une belle soirée ! demain sera
Un autre jour
et une autre année !

jeudi 30 décembre 2010

APRÈS LES TRUFFES, LE VIN : LA CHINE EST SUR LA SELETTE !

Je ne dis pas qu’au royaume du milieu tout va pour le mieux, mais je constate une fois de plus que la rubrique des chiens écrasés passionne les journalistes !Il faut dire qu’à l’échelle du marché chinois, la fraude n’est pas une mince affaire, vu le potentiel d’acheteurs possible.

Cette fois ci, c’est du vin qu’il s’agit !

Qu’il y ait des fraudes, oui. Dans tous les pays du monde fabriquant du vin, il y a des fraudes. En France comme ailleurs ! Que la Chine importe des quantités considérables de vin d’Australie pour les revendre sous d’autres étiquettes, c’est certainement vrai aussi !

Mais il y a aussi des gens honnêtes qui font proprement leur boulot ! L'échelle fausse tout !

Je me suis demandée pour ma part, si les « inventeurs » de vin chinois ne travaillaient pas dans l’esprit des sodas ! Territoire ou l’extrapolation et l’inventivité sont à leur comble, No man’s land produisant pas mal de mixtures….. Ce qui blesse c'est d'appeler ces breuvages du « vin ». Pourtant, chers journalistes français, je vous remets en mémoire que les chinois fabriquent du « vin de riz ». L’appellation « vin » en Chine ne correspond donc pas forcément à un breuvage créé avec du raisin !

Allez, je ne suis pas dupe, je comprends bien qu’il y a là dessous une volonté de spéculation et qu’il est urgent de la combattre, Mais…..

N’oublions pas que le Groupe Rothschild, en collaboration avec le groupe chinois CITIC, développe dans la péninsule du Shandong, près de la ville de Penglai, site dénommé « le Bordelais chinois » un projet de production d’un cru d’exception » ! Je n’invente rien……(annonce émise en 2008) Il y aura donc un jour un château Lafite produit sur le sol de Chine !

Pour en savoir plus sur la marque Greatwall – autre vin « de qualité » chinois - Maison fondée en 1997

http://membres.multimania.fr/zaizhongguo/vins/pages/producteurs.htm

vous trouverez quelques éléments concernant la production de cette grande marque chinoise qui en est encore à ses début. Moi j’ai gouté leur vin rouge à Pékin et j’ai trouvé, objectivement, qu’il valait bien un vin du sud ouest.


dimanche 26 décembre 2010

LES DOIGTS D'OR


Certains excellent dans les arts plastiques, d'autres dans les arts culinaires, d'autres encore dans l'écriture, la calligraphie, le sport et j'en passe......
Celle qui m'a fait ce
superbe cadeau
à des doigts d'or......
format : 50 x 3O cm


C'est ma fille, et je suis enchantée devant cette belle réalisation que j'ai tout de suite accrochée dans ma cuisine !
Ses productions sont déjà nombreuses ..... et je suis une maman gatée !

samedi 25 décembre 2010

REVEILLON, IMPRESSIONS, NOEL, ET TRUFFE !


C'était la première fois que les petits réveillonnaient !
Le sapin qu'ils avaient érigé et décoré était garni de colis de toutes les couleurs !

Quelle fébrilité pour ouvrir les nombreux cadeaux !
Au buffet, une nouveauté : nous avions paré le foie gras de perles de jus de truffe ! Une nouveauté que nous devons à la cuisine molléculaire. J'avoue ne pas avoir été enthousiasmée ! Le gout est approchant de la mélano, mais il n'y a pas le croquant que l'on aimerait trouver sous la dent....... Je ferais d'autres essais? mais je n'y crois pas trop !

Il fallait y gouter, mais demain, nous aurons de la vrai truffe sur la table, DE LA TRUFFE DE BOURGOGNE MURE.....et là, ce sera une autre histoire !
Les petits sont allés se coucher...... Il sont bordés... Dors, dors, petit enfant......
Bonne nuit et surtout, Joyeux Noel 2010

vendredi 24 décembre 2010

JOYEUX NOEL A VOUS TOUS......

Bien chers lecteurs, Noel est là.... c'est l'occasion pour moi de vous proposer une œuvre flamande de Robert Campin (le Maitre de Flémalle). L'une des œuvres les plus précieuses du musée de Dijon.

Peinte autour de 142O, époque de la dynastie des Grands duc de Bourgogne, elle est réalisée sur un panneau de bois et avec de la peinture à l'huile. Elle nous donne à voir la Nativité et la visite des rois mages.......

Outre la beauté de ses couleurs (très proches des enluminures), elle me laisse assez songeuse quand à la virtuosité de sa composition qui est assez difficile à décrypter.

L'enfant Jésus est le personnage principal de l'histoire, et pourtant, au premier coup d'oeil, ce n'est pas lui qu'on regarde.

Vous posez déjà les yeux sur Joseph, Marie, les personnages de droite, les anges etc…. et c’est en cherchant bien que vous apercevez ce petit être posé à même le sol sur trois brins de paille….. De plus, ces personnages si somptueusement vêtus, ne prennent même pas la peine de l'envelopper dans quelques langes, ce qui pourrait le lier plastiquement à leur présence !



Passons à la composition : Si je pousse un peu plus loin mon investigation, je me rends compte que l’enfant est placé sur une ligne de force : celle ci, seulement suggérée, évoque le chemin sinueux qui conduit vers le ciel. Suivez les plis de cassure de la robe de la vierge, au niveau des genoux, vous passez par l’enfant, puis la main de la première sage femme, celles de l’autre, et votre regard empreinte le chemin qui monte au lac débouchant sur l’horizon…… A mon avis, mais cela n'engage que moi, cette construction met en évidence que :

Jésus est le passage obligé (quelque soit la difficulté du chemin) pour atteindre le ciel…..

On peut aussi considérer que le tableau se divise en un tryptique vertical Au centre, la scène principale ( la nativité et les rois mages) qui s’inscrit presque dans une "mandorle", (forme dans laquelle le christ , en gloire est représenté sur les tympans de l’art roman). A Droite, les humains vaquent à leurs occupations quotidiennes (sages femmes et promeneurs). A gauche, la terre et le ciel (le bœuf, l’âne les anges et le soleil) La toiture de l’étable fait la liaison avec la partie droite du tableau. Sa valeur sombre contraste avec les anges qui agitent des messages dans leurs phylactères (comme sur une BD)




La grande originalité de ce tableau, pourtant, se situe en haut : le regard débouche sur un paysage, grande nouveauté dans la conception picturale de l’époque, qui représentait généralement ce genre de scène en gros plan, sur des fonds d'or.

Reste l'éclairage : il n'est pas réaliste ! Frontal pour la scène centrale, il vient du soleil pour ce qui est du paysage........ On trouve encore quelques maladresses quand à l'appréhension de l'espace, mais dans l'ensemble, ce tableau est très vivant.....


samedi 18 décembre 2010

LA FRONTIÈRE ENTRE LE RÉEL ET L'INTERPRETATION ARTISTIQUE

(photos : la Vénus de Botticelli - Musée des Offices - Florence)

Mes yeux sont tombés aujourd'hui sur ce tableau qui m'avait séduite, lorsque je visitais, à 16 ans, les Offices, à Florence..... Que de souvenirs, quel enthousiasme devant ces oeuvres du Quattrocento.... Je n'étais pourtant pas encore étudiante aux Beaux-Arts.......

Technique : détrempe. Cette technique imposait ses contraintes à l'artiste qui franchissait déjà un grand pas dans le dessin, gommant totalement la raideur et les conventions gothiques........
C'était l'époque où le peintre s'approchait de plus en plus de la réalité, dans ce qu'elle a de plastique, tout en donnant une impression irrésistible d'éternité...... (retour au Classicisme Antique, épanouissement de la Renaissance Italienne... Le bûcher de l'inquisition n'était pas loin.
Venus est "dessinée" avant que d'être peinte/ Le dessin est visible. Il est incisif, élégant, précis, presque un trait de gravure..... l'anatomie est juste (ce qui est une grande prouesse pour l'époque), la lumière assez réaliste, le modelé sculptural a une attitude un peu "maniérée" qui, je pense, doit exprimer le mouvement. Le peintre a le soucis du détail et prend un soin infini a traduire le nacré de la chair, le dessin flamboyant des ondes de la chevelure, la transparence du regard, le sourire énigmatique qui interroge sur ce que peut penser Vénus.
(Je ne peux m'empêcher, moi, de penser que la personne qui a posé avait l'esprit plongé dans des sphères idéales !).



Les artistes qui suivront, Léonard fut le premier, gommeront ce trait, créant un passage subtil entre le corps et le décor, le fameux sfumatto..... qui fait qu'on se rapproche irrésistiblement de la vision humaine. La peinture à l'huile, dont il est l'un des pionniers, permet des souplesses de pâte, des glacis, des passages subtiles de l'ombre à la lumière.....
(note :chacun sait que Léonard de Vinci fit de nombreuses recherches pour lier ses pigments de couleur et qu'elles furent parfois fatales à ses oeuvres !)
Regardez un objet vivement éclairé. se détachant sur un fond sombre. Le voyez vous cerné d'un trait ? NON.
Magie de l'oeil de l'artiste, qui interprète déjà l'objet ou le portrait, selon sa grammaire propre..... et qui de ce fait permet une évolution magistrale de l'expression artistique.

Effet du contraste simultané qui fait que la lisière d'un visage, d'un objet ou de tout autre chose réagissent différemment par rapport à la couleur sur laquelle ils se détachent......
Tenez, sous mes yeux, en ce moment, j'ai une lampe de bureau vivement éclairée..... hé bien la tige (qui pourtant est blanche (de chez blanc) me parait ourlée d'orangé, à gauche et de gris vert à droite.....
Merveilleux Botticelli, féru de perspective (science nouvelle à l'époque), je me demande quel sorte d' homme tu étais.

jeudi 16 décembre 2010

CHANGEMENT DE DECOR

Allez, secouons la monotomnie...... je change un peu de couleurs ! ne soyez pas surpris, c'est toujours moi !

mercredi 15 décembre 2010

DEGUSTATION DU THE : LE ZHONG

J’avais déjà un bol à nouilles avec son joli couvercle

Mais je ne connaissais pas le Zhong qui sert à infuser le thé

J’ai trouvé celui ci sur le net. Il est realise en terre de yixing noire et l’intérieur est en porcelaine blanche……. Un très bel objet.

En fait il s’agit d’un bol avec soupoupe et couvercle. Pour l’utiliser, on met directement le thé dedans puis l’eau pardessus, à bonne temperature, et on laisse infuser le temps voulu.

Je n’en avais jamais utilisé. L’occasion était toute trouvée. Curieuse, j’ai craqué……J’ai mis dedans les feuilles roulées de thé au jasmin à infuser….Voyez le résultat ! Joli, non…..

Son utilisation, est la même que celle de la théière mais demande cependant un petit apprentissage :

On verse le breuvage dans la tasse en le tenant uniquement de la main droite, La soucoupe est maintenue entre le majeur et l’annulaire, et l’on maintient le couvercle légèrement décalé, avec le pouce, pour laisser passer le liquide . C’est un peu acrobatique au début, mais on s’habitue vite car l’objet est petit (contenance 20 cl)

L’ensemble est esthétique. Il a le mérite de garder le thé au chaud, De plus il peut être utilisé pour plusieurs infusions simultanées et le nettoyage en est particulièrement simple.

Mais ne faites pas comme moi, car au début, je pensais que l'on s'en servait pour boire ! Je ne vous dis pas combien l'exercice devenait périlleux !..... de plus je perdais le parfum du thé ! La la ! que voulez vous, je n'ai pas un ange chinois auprès de moi pour m'apprendre ces choses........

Merci à http://www.terre-des-thes.fr/ pour l’image de tenue du zhong.

Un blog à visiter pour les amoureux du thé :
http://la-theiere-nomade.blogspot.com/


mardi 14 décembre 2010

FREDERIC BAU MAGICIEN DU CHOCOLAT

Cette merveille gastronomique nous vint d’Espagne qui la connaissait depuis 1520, sous forme de pains et de tablettes. Elle fut importee en France (1659) par la reine Marie Thérèse elle meme qui ne pouvait pas s’en passer…. Le cardinal de Richelieu, frère du ministre, et archevêque de Lyon, aurait permis son introduction dans Paris : il tenait alors ce produit pour un remède…..


Madame de Sévigné fut donc une de ses premières critiques gastronomiques : ses lettres attestent que cette boisson faisait tantot fureur ou tantot était en disgrace à la Cour. Elle meme s’inquiètait des dangers du nouveau breuvage, ayant pris l’habitude de le mélanger dans son lait. Sous la Régence, il s’installe. On le buvait liquide et on y ajoutait parfois de la girofle, des amandes et des noisettes….

Et voilà qu’aujourd’hui, le chocolat, defiant les sages domaines qui lui étaient impartis, à savoir les desserts, entre de plein pied dans la cuisine, et par la grande porte !

L’un de ses plus étonnants innovateurs contemporains est bien Frederic Bau, artisan patissier. Créateur de gouts, de textures nouvelles, de patisseries allegées belles et gouteuses. Il s’est lancé également dans la cuisine, associant le chocolat dans des sauces qui accompagnent viandes, crustacés et poissons….. Il faut le voir travailler ! c’est assez hallucinant. Le sucré salé n’a pas de secret pour lui…. Car sa cuisine qu’il qualifie de “raisonnée” est un feu d’artifice gourmand.

“Fini , dit il, la saturation au sucre, au sel, à l’alcool ou au gras qui étaient des moyens de conservation par le passé. Aujourd’hui, avec les frigos et les congèlateurs, la cusine peut enfin se libérer et mettre en valeur les gouts propres des aliments…..

Eleve des plus grands, Frederic Bau a surtout trouvé sa voie grace à Claude Bourguignon de Metz .

On ne compte plus ses conferences ni ses démonstrations au travers de divers salons internatiaonaux, dans des manifestations de haut niveau, et surtout, dans l’Ecole du Grand Chocolat, à Tokio. Défenseur de la cuisine allégée, dont Les Lenotre furent parmi les pionniers en matière de patisserie, il qualifie son travail de “ cuisine raisonnée (le terme reviendrait à Brillat Savarin), et c’est à une vraie reconsideration de la gastronomie qu’il s’adonne avec quelques compères aussi talentueux que lui !

http://www.fredericbau.com/site. Né à Woippy, pays de la fraise, en Lorraine, le 1er Avril 1965. Marié.

Deux livres de Frederic Bau

« Au Coeur des Saveurs « Editions Montagud – Livre primé - Un ouvrage qui deviendra la référence dans le monde de la gastronomie mondiale

“Fusion chocolat” - même éditeur. Un contenu toalement inédit, dans lequel le chocolat sal’ est roi…..

http://www.fredericbau.com/site.

lundi 13 décembre 2010

MUSIQUE SUBLIME


Merveilleuse cantatrice...... trop peu d'enregistrements hélas.
Cecilia Bartoli sert la musique de façon magistrale.....
Non seulement la nature l'a dotée d'une voix aux possibilités très larges, mais de plus c'est une grande interprète qui a chaque fois sait faire passer admirablement les émotions. Ce n'est pas toujours le cas chez ses consœurs...... Cette artiste est aussi une grande comédienne. Elle chante avec autant d'aisance la tragédie et la farce, le comique ou la mélancolie..... Le grand Mozart, Vivaldi, Haendel ......

Je l'écoutais justement parler des airs écrits pour les castrats. Elle a eu le mérite de les remettre au répertoire...... et disait très justement qu'elle devait se fier à l'écriture de la musique, car elle n'avait hélas pas d'indications ni de textes donnant la manière d'interpréter ces airs.

Si tous ces hommes ont souffert d'atroces tourments, au moins la conservation de leur art sera-t-elle, par ces sauvetages, un peu de baume à leur mémoire......

Cecilia racontait qu'il était techniquement beaucoup plus difficile de chanter des airs écrits pour des hommes, car leur morphologie leur permet des inspires beaucoup plus longs que pour nous, le femmes.

Je suis particulièrement époustouflée par sa technique vocale.

Chaque fois que je l'écoute, je me régale. Elle mord dans la vie avec gourmandise. Si j'étais encore prof, je crois que je mettrais certains de ses airs en fond sonore pendant mes cours......

Et pour ceux qui voudraient entendre un morceau d'une grande virtuosité, où la cantatrice chante en duo avec les flutes traversières..... toujours sur Youtube, voici une adresse.....
Ce ne sont pas mes airs préférés, mais, pour tous ceux et celles qui pratiquent le chant, ça mérite un détour !

http://www.youtube.com/watch?v=jH-B7hKNGaQ&feature=related

J’étais occupée à saisir la partition d’un air de Scarlatti que je dois apprendre, et qui me plait beaucoup…Puis je l’ai écouté quatre ou cinq fois, et j’avais déjà presque mmémorisé l’air des quatre pages, dans son entier, qui n’est pourtant pas dénué de pièges ni de surprises….

Finalement, du point de vue de la mémoire, j’ai trouvé cela assez simple.



Plus tard je me suis mise à l’étude de mon cours de chinois…. Une page de vocabulaire et une seconde page ou les mêmes mots sont utilisés dans différentes combinaisons qui évidemment donnent des mots ou des expressions nouvelles…..

(la pagee des mots magiques supplémentaires, ci dessous)

Et je me suis dit que la mémoire était vraiment bizarre….. Pourquoi ai je tant de facilité avec la musique, tandis que le cours de langue est si laborieux…… Memoriser les sinogrammes et leur prononciation + le sens, est beaucoup plus complexe que de mémoriser des sons….. En fait ce n’est pas la même partie du cerveau qui travaille….Il y a pourtant une part d’audio : la prononciation correcte des 4 tons du mandarin. Mais pour moi ce n’est qu’une complication supplémentaire……

Si quelqu’un connaît une méthode….. je suis preneuse, car je tiens absolument à persévérer, ne serait ce que pour connaitre le sens de ce que je calligraphie…….

jeudi 9 décembre 2010

CURIEUSE AVENTURE.....

J’étais partie pour Paris, retrouver mon Cher Maitre de calligraphie……

A peine en gare de Lyon, alors que le voyage s’était passé dans des paysages verts et sereins, je me suis retrouvée dans une grosse tempête de neige qui a duré tout l’après midi…..

Les trottoirs et la chaussée étaient couverts d’un blanc tapis. Le soir, pour rentrer, les piétons et les carosses piétinaient dans une bouillie incroyable…. Prendre le métro pour retourner dans mes pénates fut une épreuve….. les bus ne fonctionnant pas, je ne vous dis pas la foule !

Arrivée à Bercy, elle était tellement dense dans les voitures et sur les quais que ça devenait angoissant. Dans les couloirs c’était encore pire : compte tenu de ma petite taille, je ne voyais même plus les indications de direction sur les murs…… un vrai cauchemard.

Tout à coup, j’ai aperçu trois chasseurs alpins en treillis, munis de leurs fusils mitrailleurs, qui faisaient leur ronde……

C'est là que l'idée m'est venue : je leur ai demandé par ou passer pour sortir du métro et rejoindre à pied la gare de lyon…

« mais madame, me répondit l'un d'entre eux , nous nous y rendons… si vous voulez nous suivre, nous allons vous y conduire ! » sitôt dit, sitôt fait !

C’est comme ça que, sous bonne escorte, car ils avaient toujours les armes à la main, je me suis rendue jusqu’à ma destination en empruntant rues et trottoirs..... ! Un paysage urbain assez surprenant !

Je n'ai trouvé que cette photo pour illustrer mon équipée ! Imaginez moi à la place de ce monsieur, avec en plus les fusils mitrailleurs.... sous la neige, de nuit...oui je sais, c'est un peu surréaliste !

Très polis, attentionnés même, nous avons bavardé un peu ! Ils rentraient d’Afghânistân ou ils avaient séjourné 5 mois….. Pour eux, Paris c’était des vacances !

Pour finir, les pieds bien mouillés, j’ai du attendre mon train dans une salle d’attente frigorifique et suis partie avec 1h30 de retard….. puis nous avons cumulé un petit retard d’une demi heure supplémentaire sur la ligne….. L'aventure est peu banale, vous ne trouvez pas ?

(note : les photos qui illustrent ce post ont été prises sur le net)


mardi 7 décembre 2010

LE CHANT DU ROSSIGNOL

Rencontre magique hier soir sur Arte..... Oh vous étiez surement couchés ou sur le point de le faire... et pourtant, il y avait une perle ! "Le Rossignol et autre conte", histoire d'Andersen, musique de Stravinsky.....
Le spectacle d'Aix en Provence sur votre petit écran, assuré par des marionnettes d'eau, animées par leur double (le ou la chanteuse) …..
sur une chorégraphie de Martin Genest, et les ombres chinoises de Philippe Beau,. Le Rossignol était chanté par Olga Peretyatko……. Direction japonaise de Kazushi Ono……

Voyez quelques mauvais clichés qui donnent tout de même une petite idée du spectacle !

Je vous propose, ci dessous, une autre version trouvée sur youtube, assez échevelée….. C’est divertissant….

L’histoire : il s’agit d’un conte ou l’empereur de Chine préfère au rossignol qui chante divinement, mais dont le plumage est très ordinaire, un automate en or offert par une ambassade…..

Mais le fin du fin, si vous avez un peu de temps, c'est d'aller sur cette adresse pour écouter, sur fond d'image plein écran, la superbe voix de rossignol de Nathalie Dessay

http://www.youtube.com/watch?v=FbVkQvBtWBE&feature=related

lundi 6 décembre 2010

MISS FRANCE OU MISS NATIONALE ?

Décidément je constate que je suis de plus en plus indépendante… J’ai dit indépendante, pas anar !Hé bé oui ! j’ai “trahi” la dame au chapeau” (qui commençait à me taper sur les nefs) et je ne l’ai pas regretté !

Le spectacle de Miss France était jeune, coloré, dynamique… un vrai bain de fraîcheur !

Ca valait mieux qu’un n-ième débat politicien ou qu’un polard américano de trop….. Quand au téléthon, on peut y participer hors TV, non ? et pour revenir à nos miss, moi je suis ravie de ma soirée.

Je suis allée hier soir, par curiosité (et compassion) visiter les pages de la toile parlant de la manifestation de Miss Nationale, et j’ai découvert sur certaines de celles-ci, des commentaires particulièrement odieux …… Même si Mme de Fontenay en a gros sous le chapeau, cela peut se comprendre, ça ne justifie pas, de la part de ceux qui ont rédigés ces posts, les propos qu'ils ont tenus, propos allant presqu' à la limite de l’ ordurier !

Eh oui, Sophie Tellier était plus que discrèe, mais quellePrésidente ! quelle beauté ! et surtout quelle fatigue elle avait du accumuler les mois précédents ! "On" a reproché à Alain Delon de "mater" les demoiselles et d'être président ! Il souriait, et appréciait le spectacle! Aurait-il fallu qu’il fasse la Gueu……

Les costumes étaient magnifiques, les filles aussi….

Pas de commentaires sur la bonne éducation, sur les maillots trop courts, et sur la morale : gommés. Le climat s'en est trouvé assaini, purgé de tous sous entendus ! Enfin quoi ! Il s’agit d’une concours de beauté, non ? Les jeunes filles d’aujourd’hui, si elles ont elles aussi des valeurs morales, ne sont plus élevées dans du coton !

Maintenant, je me pose une question : pourquoi choisi-t -on, pour élire miss France, des filles si grandes ! 1m75 ou plus !... Est ce représentatif de la taille moyenne des françaises?..... NON. Je note donc un soupcon de discrimination vis a vis des petites et des rondes qui peuvent elles aussi être parfois de vrais petits “bijoux” !

Bah ! laissons de coté la méchanceté et retenons la beauté de la nouvelle Miss France, le coté émouvant et plein d’humour d’Alexandra Rosenberg ,

la gentillesse de Valérie Bègue (trainée dans la boue pour quelques photos par son impitoyable coach ) la beauté époustouflante de Sophie Tellier, la très a typique Nathalie Marquay, la gaité des unes et des autres, à commencer par la petite miss Bourgogne qui semble avoir une sacré santé !.....

vendredi 3 décembre 2010

Bouquet de neige ! Ca continu ! Patience........
En attendant je vous propose ce poème :

Ca n'a l'air de rien cette petite chose sur papier de riz de 12 x 12 cm......

Et pourtant ce n'est pas facile à réaliser ! J'ai réussi à travailler sans tracer de grille pour la mise en page. Il y a bien encore, pour un oeil expert, quelques symétries hésitantes, et quelques traits plus ou moins gracieux, mais je suis tout de même contente d'avoir réussi à proposer cette mise en page sans "filet"

Le poème se lit de façon traditionnelle : les colonnes de droite à gauche et les sinogrammes de haut en bas , d'où la difficulté supplémentaire pour les placer correctement.

Et ci dessous de droite à gauche : le nom du poète, le titre et ma signature et l'année.(format 4cm x 8)


Traduction :

Passant la nuit au temple Tung lin

Devant la fenêtre je lis un soutra, la flamme de la lampe est courte

Dans le poêle du moine un feu à l'allure vive

soirée maussade sur le mont Lu

Je passe la nuit au Tung sous une tempête de neige.

Po Chu Yi (période Tang)


Traduction Cheng Wing fun et Hervé Collet - éditions Moundarren - Au temple du dragon bleu

Le temple Tung lin, le temple de la Forêt de l'est, est au Lu shan (le mont Lu), dit la Montagne des huttes. Il abrite de nombreux temples et ermitages, au milieu de grottes,, de sources, de cascades, de torrents et de rochers.

Je m'imagine déjà le paysage !


mercredi 1 décembre 2010

Mes chers lecteurs et lectrices !
Il y a des moments où je me demande si je ne retombe pas en enfance, ou si j'ai tout simplement gardé un esprit jeune !.. vous seuls pouvez me le dire.
(Ca va les charrieurs !)
De ces jolies demoiselles, laquelle choisiriez vous ? laquelle vous semble la plus joyeuse ?
Attention à ce que vous allez dire N'EST CE PAS !
Car moi, j'ai opté pour la rouge !
Petite bête à Bon Dieu, monte au ciel si tu peux !
Et oui, je vous présenta ma mignonne petite chariotte..... elle marche avec un doigt ! Un vrai plaisir !
Je crains bien que cette nuit elle ne soit enveloppée de duvet blanc, car l'épisode neige n'est pas terminé, mais je la trouve rudement mignonne, pas vous ?