lundi 31 octobre 2011

TOUSSAINT : PAS DE CHRYSANTHÈMES S'IL VOUS PLAIT........

Oui je suis contrariante ! 
J'ai choisi cet humble zinnia pour "fleurir" ce post : il illustre à mes yeux  ce 1er Novembre, fête de la Toussaint.....
et la fragilité de la vie.

Agrandissez le en cliquant dessus pour mieux l'apprécier.......

Je le trouve superbe dans sa simplicité.
regardez avec quelle tranquille assurance  il porte fièrement les blessures de son âge, 
sans perdre sa beauté :

illustration remarquable du cycle de l’existence !
Ses rides sont belles.

Petite fleur modeste, qui redeviendra poussière sous peu, sans ex-voto ni regrets éternels, 

si juste, à sa place, à la mesure  de l'éternité. 
Comme je me sens  proche de toi !
Chaque jour je pense à bien des disparus.
Et après.....

Vous l'avez compris
je n'ai pas le culte des cimetières.
Qui viendra sur ta tombe lecteur ?
n'est il pas plus important de venir te visiter de ton vivant ?


Je pense à Mozart, à sa mort, et  je me dis qu'au fond, c'est bien :
son corps périssable a disparu,
son corps physique a échappé miraculeusement à l'exploitation malsaine des cimetières......


Sa pensée, elle, son esprit flottent toujours parmi nous, immortels, pour quelques siècles.......
A méditer........

samedi 29 octobre 2011

VERSION KAISHU : UNE GRAND VOYAGE COMMENCE TOUJOURS PAR UN PETIT PAS S.....

      Vous souvenez vous, je vous présentais, quelques pages plus bas, la version Xinshu de ce proverbe.

Un grand voyage commence toujours par un petit pas

        Je saisis l'occasion d'une commande pour afficher cette calligraphie réalisée en ecriture régulière (Kaishu)  Cela vous permettra de comparer la part d'interprétation intervenue dans la version Xinshu .
          Le rouge (  hóng sè : couleur rouge) , et le vert   (绿   lǜ sè : couleur verte  ) qui sont complémentaires, ont  curieusement  la même clé : celle de la soie.  J'ai pensé que ce serait sympa de mettre ces quelques photos récentes en complémentaires avec la calligraphie. 
          Ce n'est pas un grand voyage que j'ai fait hier, mais une jolie promenade sur le promontoire de Beaume La Roche, en Bourgogne. 
cliquer pour agrandir
 Le village est blotti au pied du rocher, duquel s'élancent les para-pentistes pour un vol sublime au dessus de  la vallée.

jeudi 27 octobre 2011

CHER BRASSENS : NOSTALGIE..... OU EDUCATION SENTIMENTALE ?

"Une jolie fleur dans une peau de vache,
une jolie vache déguisée en fleur........
Cher grand poète,


                ....combien de "gros mots" avons nous chantonnés avec délice, toujours en équilibre  sur la ligne du “limite correcte”, grâce à toi, cher Brassens. Grace à toi, à une époque ou l'éducation était encore sévère, nous avons  "gratouillé " la  guitare, ma soeur et moi,  et fait une mini éducation parallèle  !

                           Nous choisissions évidement le moment ou, maman étant partie en courses, nous pouvions nous adonner sans risque d’être surprises ni interrompues, à l’interpretation de  tes oeuvres, qui alors étaient parfois censurées par l'Etat. 
Ce qu’il faut préciser, c’est qu’à la maison, elles l’étaient presque totalement  (censurées)  ! On cherchait à nous donner une éducation distinguée de jeunes filles sages ! Evidement, nous retenions très bien ces petites merveilles d’insolence, mais fermions portes et fenêtres pour ne pas nous laisser surprendre lorsque nous les chantions !


               J’ai encore en tête ces moments frondeurs, passés dans notre grande chambre claire, où nous saisissions la guitare, et où, assises, face à face sur le bord de nos  lits nous nous égosillions. Les persiennes étaient à moitié tirées et tamisaient le soleil, la fenêtre était fermée......Ces chansons nous permettaient de glisser un pied dans le monde interdit : celui des adultes.
               L’auvergnat, le parapluie, Margotton, les copains d’abord, les bancs publics  etc...... et même le gorille !   Toutes les chansons  que nous pouvions nous procurer, par le biais d’une copine, ou sur le transistor y passaient ! et lorsqu’on n’en n’avait plus, on chantait  Françoise, Maxime, ou Juliette !
                Et puis le son de la porte (donnant dans la rue ) se refermait. Elle  sonnait la fin de notre éducation sentimentale,  et sagement, nous repassions à d’autres balades ......... 
               En y réfléchissant, je crois bien que maman faisait en sorte qu’on entende se refermer la porte, car au Noel suivant, ma soeur reçut un vinyle de Georges Brassens et de ce jour là, nous n’ûmes plus à nous cacher ! 
                Pour finir, je dirais que la société a bien évolué qui aujourd'hui offre tout, le pire et le meilleur, aux adolescents !
Est ce mieux ?

lundi 24 octobre 2011

"LE MONDE" , HORS SERIE d'OCTOBRE, OFFRE SON TOUR DE CHINE MAIS RESTE MUET SUR SHI BO

J'ai été prise , cette semaine, dans un tourbillon d'activité qui m'a interdit de m'exprimer sur ce denier "spécial" le Monde.
Je suis furieuse !
Comment peut-on ramener au rang de simple pigiste un artiste de cette qualité !
Maitre Shi Bo, en réalisant les têtes des articles et les pleines pages a donné de "l'âme" à cette revue dont la lecture, très géo-politico-ecolo etc...... offre un panorama grand public.


          Comment, ce journal, qui  avait affaire à un artiste de premier plan, n'a-til pas saisi l'opportunité de réaliser un article sur l'oeuvre de ce calligraphe, qui en parallèle à  son art, a produit aussi de nombreux livres de qualité  !
             Que signifie pour le français moyen (qui ne connait rien au chinois) cette couverture hermétique. Comment la traduire ? Intention du Journal ? Intention de l'artiste ? Quelles peuvent en être les conséquences selon les différentes lectures qui s'en feront ?
Document extrait du hors série d'Octobre - Le Monde - aujourd'hui
            A l'intérieur, les têtes de chapitres réalisée dans la belle écriture xingshu du Maître méritaient mieux que de servir à la  mise en valeur purement décorative d'un journal qui, tôt ou tard, passera probablement dans les oubliettes.
Document extrait du hors série d'Octobre - Le Monde - demain
                Hors, j'ai cherché vainement et  n'ai trouvé que son nom mentionné en tout petit sur la cinquième page, celle du sommaire. Il faut bien chercher. Rien sur l'oeuvre du calligraphe.
Document extrait du hors série d'Octobre - Le Monde - autrefois
            Certes, Shi Bo est quelqu'un de très discret et qui ne recherche pas les fastes et les honneurs ronflants, mais tout de même, de là à n'en rien dire, cela me désespère une fois de plus. La calligraphie chinoise est un art multimillénaire qui est tout d'intériorité, mais quand on a la chance de rencontrer un artiste de qualité, on essaie au moins d'en dire quelque chose, de voir  plus loin que la mise en valeur des pages d'un mensuel. 
             Force m'est de  constater, une fois de plus,  le peu de  place que donnent les médias à l'art, s'il n'est pas tapajeur (comme le sont certaines expos très "parisiennes" à Versailles et ailleurs), s'il ne fait pas vendre par les remous qu'il provoque.  
            Notre vie quotidienne, resterait-elle désormais entièrement axée sur le profit et l'élévation de la pensée serait-elle, une fois de plus,   l'affaire d'une élite ?
             A ça, la revue nous montre bien "Miss Mao" des frères Gao ! Pleine page 89 ! 
             Ils font vendre, eux !
Document extrait du hors série d'Octobre - Le Monde
Pour ma part, j'espère que ce journal se donnera les moyens de se rattraper, si le maître y consent !

jeudi 20 octobre 2011

GENÈSE DE LA SCULPTURE DE MAUD RIFFAY, COMME MÉDUSÉ.....

Photo "empruntée" a l'un des sites que j'ai visités. 
Oeuvre présentée à la Biennale des arts plastiques à Besançon 
          Mais qui est Maud Riffay ?
          C'est une petite femme surprenante par son apparente simplicité !
          C'est un sculpteur à la solide formation  : graphiste et enseignante d'arts plastiques et appliqués, puis décoratrice de theatre et de cinema .
          C'est une volonté, une voyageuse de l'art. Elle mène son chemin tranquillement avec opiniâtreté, malgré les aléas du quotidien. Bref c'est quelqu'un d'attachant et que je trouve plutôt exemplaire
En tout cas, pendant que le reportage d'Alexandra Garcia-Vilà est accessible (ça ne durera que 6 jours), profitez en pour aller voir la belle expérience de la réalisation de cette oeuvre monumentale (inspirée du radeau de la Méduse de Géricault). .

        Cela peut aussi remettre les pendules à l'heure en donnant à certains, qui jugent bien vite et bien superficiellement de la valeur des oeuvres d'art, une petite notion de ce qu'est l'énorme investissement d'une artiste, pour mener à bien un projet de cette envergure, et ce qu'est sa vie au quotidien.....
Il serait temps d'en finir avec la vision "pseudo romantique" qu'on colle trop souvent à l'artiste !
Bonne visite !

lundi 17 octobre 2011

LES JARDINS DE BARBIREY A L'AUTOMNE

le château rénové
 Chers visiteurs ! Je suis allée faire une petite visite à cet endroit que j'aime tant !
Le château, qui s'est refait une beauté, se parait des couleurs de l'automne.
l'aile ouest et le pigeonnier
 La charmante propriétaire m'a accueillie avec tellement de tact ! Ce sont des moments simples, mais aussi, rares, que l'on passe là bas !
 le parc était féérique et serein......
 et le petit basilic, sans doute venu tout droit de la fête de l'automne (ou se passent mille choses magiques), avait trouvé son royaume !
les fruits de l'acanthe
 Fleurs et fruits éclataient de couleur, en pleine maturité.......  les capucines resplendissaient, entourées de bleus intenses et de verts innombrables..........
J'ai quitté le parc apaisée...... au moment ou le soleil descendait derrière les collines. Instants magiques.
les phacélies

quel joli marteau de porte ! 
http://www.barbirey.com/

samedi 15 octobre 2011

PROVERBES CHINOIS


Tiān lǐ zhī  xíng
shǐ yú zú  xià
Voici,  dans le style de Shi BO, la calligraphie en xinshu,  de :
"Un grand voyage commence toujours par un petit pas."

Innombrables sont les voyages que nous entreprenons. Celui de la calligraphie emprunte un long chemin. La voie est tracée, il faut la suivre, sereinement et régulièrement. 
Que de richesses à découvrir pendant le parcours !
Et combien force est de devenir modeste :


"connaitre son ignorance est la meilleures part de la connaissance"

En attendant, vous pouvez toujours copier ma petite calligraphie  pour l'accrocher à votre mur ! Je vous l'offre ! Cela vous rappèlera, comme à moi,  que la persévérance est mère de profondes richesses.
et que,
"Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient de la soie.........."

vendredi 14 octobre 2011

ET MAINTENANT ON VA OÙ ?

affiche du très beau  film de Nadine Labaki

On nous avait déjà expliqué que 
“Les hommes viennent de mars, 
les femmes de Vénus”...(Jhon Gray)  
S’il est un film qui illustre cette différence de point de vue  et d’attitude, entre l’homme et la femme,  en général, c’est bien celui là ! 
"Et maintenant, on va où ? "
Certes le contexte du film , vu par une femme,  NADINE LABAKI est tout à fait particulier. 
L’histoire se passe du coté du Liban, dans un village où cohabitent chrétiens et musulmans. Tout autour c’est la guerre. Le village est perdu au sommet d’une falaise, dans une nature aride ou la poussière  et la pauvreté son le lot quotidien. Evidemment, les alentours de ce village sont truffés de mines anti personnelles......
Ce que j’ai aimé ? le ton, : l’espérance, la recherche du  positif, le souci de ces héroïnes ordinaires de sauver la paix de leurs foyers, la complicité entre elles (les deux clans réunis sans discrimination),  leur poursuite opiniatre de la paix. Le génie qu’elles déploient pour maintenir le calme  dans leur village est truffé de bonsens et malignité.... Car à chaque instant, tout menace d’exploser. 
Nadine Labaki traite le sujet avec finesse, poésie, intelligence et humour.
Le message des femmes, qui toutes son marquées par la mort de leurs hommes, est un message d’amour. elles  n’auront qu’un objectif : distraire l’attention des hommes et leur faire oublier leur colère et leur différence. Les femmes seraient elles seules à détenir le pouvoir de faire cesser les hostilités ?
(Pour ce qui concerne “les hommes viennent de mars, les femmes de Vénus, voir un extrait du one man show sur youtube : 

mercredi 12 octobre 2011

L'EPOPÉE DES TROIS ROYAUMES IV !

JE RENTRE DE PARIS AVEC UN SCOOP !
La sortie imminente du quatrième tome de l'Epopée des trois Royaumes, aux éditions You feng.......

Je ne dévoilerai pas les détails, car c'est à l'éditeur de le présenter , mais  je le remercie chaleureusement d'avoir eu la gentillesse de me le vendre..... en avant première, pour ainsi dire !
Je préfère de loin l'écriture de cette traduction à une autre parue en 2009. Je la trouve mieux écrite et surtout, ce qui me plait, c'est que le texte de Luo Guan Shong est émaillé de gravures et accompagné d'un grande quantité de citations en chinois, avec leurs traductions ! Il y a aussi en fin de volumes des notes bien précieuses. Félicitations à Chao ying Durand-Sun, la traductrice.
Vous me direz, il faut presque prendre des notes pendant la lecture, tant foisonnent les héros qui ont des noms souvent assez proches ! mais c'est passionnant .
Si vous voulez vraiment découvrir la pensée chinoise, sans répéter bêtement les on dits audio visuels, il faut en passer par là : lire les grands romans de la littérature de l'empire du milieu et aussi la poésie dont il existe à ce jours de très belles traductions.
Vous verrez vivre le peuple, les lettrés, les gens d'armes et ceux de cour, les ermites, les comédiens, les poètes et j'en passe.
Mais si vous êtes dépourvus de patience, abstenez vous  (Les classiques sont souvent imposants : 3000 pages parfois), et puis il vous faudra  une  mémoire d'éléphant, car les heros sont innombrables. Sincèrement, cela mérite l'attention !

dimanche 9 octobre 2011

L'ESPACE ET LES ARTISTES, DE l'EUROPE A LA COUR DES QING

Je cherchais des renseignements sur l’expo “La Cite Interdite au Louvre”...... et de fil en aiguille, ..... J’ai acheté cette  merveille !  edition  2006 Musée Guimet.

Cliquez sur les images pour les agrandir
 Pourquoi ce titre ? Parce que l’exposition faisait allusion, entre autre préoccupations,  à la magnificence des enluminures des Très Riches Heures du Duc de Berry........ et comme elles, au soucis politique de montrer la paix dans l'Empire.

Détail des chasses de Mulan - ces images sont prises sur le catalogue.Le rouleau mesure 16M de long.
 Pourtant je vous jure que je n’en avais jamais entendu parler, alors que je postait mon article du Jeudi 23 avril 2009 - “Du Berry à la Chine, le cheminement !”
Revenons au sujet : l’ expo au musée Guimet a eu lieu en 2006. Je n’ai pas eu la chance de la visiter....... Coïncidence, cette année là, en septembre, je partais en Chine, vierge de toutes connaissances, donc  de toute idée préconçue.... Ca a été une révélation....Depuis, j’étudie,  je me rattrape, je me rattrape....... vous savez, l’insecte au pied de la colline, c’est moi ! Soyons sérieux ! 
Gong Xian - bois. Encre sur papier ?
 Ce catalogue est une mine. Il met en évidence et avec force illustrations (à l’époque des trois Grands souverains Qing - Kangxi, Yongsheng , et particulièrement Qianlong) l’enjeu des échanges qui ont eu lieu entre deux grandes traditions picturales, la tradition occidentale, par le truchement de Giusseppe  Castiglione (Lang Shining), et la tradition chinoise. (c’est l’époque de Shitao )
Castiglione est riche de ses connaissances venant directement tu traité d’Andréa Pozzo : Perspectiva Pictorum et Architecturum, publié à Rome entre 1693 et 1700. Il le fera découvrir à Nian Xiyao,,  lequel   rédigera en 1729, le Shixue, ou Science de la Vision. Ce texte arrivera  en France sous le titre de “Leçons de perspective”.

Page 1 de perspective et sciences de la vision. Belle calligraphie !
       L’appréhension de la perspective de Castiglione, telle qu’il l’a apprise, c’est l’utilisation du Point principal de vision.
De plus, en Europe, les payages,  à cette époque,  sont peints d'après des dessins réalisés dans la nature. La réalisation est souvent affaire des apprentis de l'atelier qui apprennent ainsi à peindre, le maitre réalisant l'esquisse, et les éléments essentiels. (on retrouve la même chose sur le travail des longs rouleaux, en Chine..... 3 voir 4 artistes travaillent chacun selon sa spécialité)
        Pour la mise en espace,  Nian Xiyao, applique  la  perspective en vol d’oiseau, perspective plongeante, tout a fait imaginaire, rendue par une profonde connaissance de la nature, vision intérieure du peintre, assortie d’une  science de la composition très élaborée........

Peinture de Shi Tao - (la saveur du Monde - François Cheng)

 Les démarches sont totalement différentes....... et je comprends que certains de mes compatriotes soient parfois désemparés devant ces paysage dont certains, proposent une perspective atmosphérique, nom donné à cause de l'espace qui sépare parfois les éléments principaux (paysage ci dessus). A l’inverse, Comme nos peintures européennes de paysages doivent paraitre parfois rigides aux  yeux  des asiatiques ! 

samedi 8 octobre 2011

ENTRE ROMANÉE CONTI ET CLOS DE VOUGEOT!

Ce matin, j'étais partie m'occuper d'un petit projet, autour de la truffe de Bourgogne, et au retour, je me suis retrouvée immergée dans les vignobles.
 Le soleil n’était pas de la partie, mais la  pluie avait avivé les couleurs  !

La Cote d'Or sur des Kms, Cote de Nuits et Cote de Beaune.
 Cote d’Or : elle doit son nom à la couleur d’automne de ses vignobles : voyez plutôt comme l’ensemble parait doré......
Pinot noir : les feuilles jettent tous leurs feux

des ceps tortueux.......

Cette petite balade dans la Cote des vins fut un régal  ! 
...Et pas n’importe où ! Sur un chemin de vigne situé entre  deux  des plus prestigieux vins de France, deux climats uniques au monde :  : La Romanée Conti, (sans oublier La Tache qui la jouxte) sur la commune de  Vosne Romanée,  là au fond de l'image, 
et Le Clos de Vougeot !



Sur la droite, en  arrière plan, la Tache et la Romanée Conti, des cépages célèbres depuis Louis XV
le summum des crus de France. Ne dirait-on pas une tableau ?
Si je n'ai jamais eu l'occasion de déguster la Romanée Conti (rares sont les élus !), je puis vous dire que j'ai un petit faible pour le Vosne Romanée, et, pour le Clos de Vougeot (sans oublier le Nuits St Georges) dans les grandes occasions ! Sans pour cela dédaigner les Aloxe Corton et autres merveilles !
le clos de Vougeot un climat prestigieux et son cellier cistercien


Les feuilles de pineau noir se parent comme des émaux? Cest Magnifique !

Les vendanges sont faites, l'hiver s'approche, le vin travaille dans les cuves....... c'est toute une histoire qui commence , celle d'un millésime nouveau.

vendredi 7 octobre 2011

FETE DE LA TRUFFE ET DES PAPILLES A IS-SUR-TILLE 21

Elle est desormais annuelle
Les Cote d'Oriens sont parmi les premiers à célébrer, dans la saison, la fête de la truffe.
Il s'agit ici de la Truffe d'automne , la Truffe de Bourgogne (tuber uncinatum)
N'hésitez pas, venez nous voir !
Et participez à nos activités !
(Voir site de la confrérie de la Truffe de Bourgogne : dans la marge)
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

jeudi 6 octobre 2011

STEVE JOBS : "APPLE, LA PETITE POMME!"

J'ai l'habitude de lancer cette boutade : "je n'ai pas de Mec, mais j'ai un Mac !"
       Oui j'ai un Mac. Depuis plus de trente ans j'ai eu 5  Mac. Rien d'autre. Et si je les ai quittés chacun, à regret, car ils fonctionnaient encore très bien, c'est parce que l'informatique évoluait et qu'il fallait passer à des machines plus performantes. Je n'ai jamais eu aucune panne. Je puis vous dire qu'ils ont été rentabilisés  !.....

J'ai débuté sur le petit Classic, sur lequel il ne tiendrait pas une photo d'aujourd'hui !...... et de Mac en Mac, je n'ai jamais eu envie  de prendre  une autre marque. Quelles superbes machines,   conviviales en diable... ! Quelle simplicité d'utilisation, quelle qualité d'image et de design...... bref, je suis une "mordue".  Nous sommes nombreux à être des "mordus" !
       J'ai remarqué qu'il y avait un certain snobisme à s'acharner à ne pas vouloir acheter un Mac ! La plupart des gens  prétendaient qu'ils étaient trop chers, alors qu'ils ne tombaient JAMAIS en panne !
Au début, c'est vrai, ils étaient chers, mais ils ont bien baissé.
       Aujourd'hui, permettez moi  de saluer bien modestement le départ de ce monsieur génial à qui je dois tant de bons moments :  Steve Jobs (1955-2011). J'espère que du ciel il verra les lucioles de toutes les petites étoiles de nos écrans clignoter ! La terre va être lumineuse !  Nous lui devons bien ça, car il nous a bien embelli la vie.
La petite pomme est en deuil, mais l'arbre qu'elle a engendré est vigoureux et crée des liens entre les hommes !
Un bel hommage lui est rendu sur d'innombrables blogs, mais aussi sur

http://www.macgeneration.com/news/voir/218862/steve-jobs-reactions-et-hommages-maj



TRUFFE FLEUR - TUBER UNCINATUM

Bon, je vois que mon jeu n’a pas grand succès ! l’inspiration n’y est pas, alors je donne la réponse dans les commentaires et passons à autre chose !


truffes "fleur" dépassant à la surface
Vous avez peut être entendu ce terme : “truffe fleur”, 
et vous vous demandez à quoi cela ressemble ! 
En fait, il est fréquent en automne, de trouver des truffes qui poussent près de la surface du sol. Arrosées par les pluies d’orage et chauffées par le soleil, elles se mettent à grossir. Elles vont alors dépasser légèrement en surface. 
J’ai pris ces clichés dans une truffière de Cote d’Or. Vous voyez que ces tuber sont au raz du sol. 
  Dans nos pays de Bourgogne, il est fréquent d’ avoir quelques mousses ou des herbes sur les truffières de sous bois,  de bords de haies, bref, sur les truffières tout court ! La truffe de Bourgogne est une truffe d’ombre, et c’est pour cela que l’on plante les arbres plus serrés que chez sa cousine du sud.
Les truffes fleurs sont alors parfois visibles. 


Attention, cela ne veut pas dire pour autant que la truffe soit mûre. Seul votre nez,  celui de votre chien ou le groin du sanglier vous le diront ! Si donc, vous en dépistez, et qu'elles ne soient pas mures, remettez sagement un peu de terre dessus et donnez leur le temps de murir ! Dans le sud, ou les truffes de Périgord murissent en hiver, on raconte que, sur les truffières sauvages,  le rabassier laissait un grain de céréale. Le temps venu, en décembre et après, il repassait et savait ou était "sa" truffe puisque le grain avait germé. Si le chien marquait*, c’était bon !

Chers lecteur, il est parfois difficile à certains de se retenir et d'attendre, mais ou est le profit  si l'on ramasse avant maturité ? N'est-il pas plus gratifiant d'attendre que la truffe soit bien mure ?
Les meilleures choses ne sont-elles  pas celles qui se font attendre ?


*marquer : gratter avec la patte.

dimanche 2 octobre 2011

SANTA PURINA MYSTIFIÉE !

Rassurez vous, ce n'est qu'un petit jeu !
(vous pouvez agrandir l'image en cliquant sur commande +)
Nous allons voir si vous êtes observateurs, 
et si d'emblée, 
sans regarder l'original 
qui est un peu plus bas, 
vous allez trouvez les erreurs ! 
Il y en a 7 ! 
Que velasquez me pardonne !
A vous de chercher ! 
et puis pour corser le jeu, j'aimerais que vous trouviez un autre titre à ce tableau ! 
Voir une autre histoire ! 
SOYONS FOUS !
 A bientot !

PS : A cours d'idée : cliquez ci dessous sur commentaires..... , cela vous donnera peut être des idées ?
Très interessante adresse espagnole transmise par Fan Zi
qui nous met un commentaire désopilant !
http://books.google.fr/books?id=1Mc7V3yFhQkC&lpg=PA86&ots=pKVY8Vh_JE&dq=trufas%20espanolas&pg=PA86#v=onepage&q&f=false