mardi 31 janvier 2012

AMANDA LEAR, NOTRE MARYLINE EUROPÉENNE

je sens que je vais en surprendre plus d’un (le masculin l’emporte)
Mais moi, j’aime bien Amanda Lear !
C’est un peu notre Maryline européenne. 

Amanda à l'émission de Druker
 Je pense qu’elle est mieux armée pour se battre que l'actrice américaine.
Elle est belle et elle fait bien son métier,
Elle fait la nique à tous les méchants, les jaloux, les critiques.... qui devraient déjà se regarder, eux (le masculin l’emporte toujours )  avant de la dénigrer, "elle"  !
C’est une battante. II suffit de voir l'ampleur de sa carrière pour comprendre que ce n’est pas en restant les pieds dans ses pantoufles, ni en se lamentant qu’on fait les choses ! Ca n’a pas été facile et. a 64 ans  (1946), elle a un tonus d'enfer, et même si elle a des super crèmes, des super soins physiques, beaucoup d’argent, elle a eu la volonté de s’y atteler : c’est, je pense,  un travail à temps complet et e ce ne doit  pas être de la tarte !


Je pense qu’elle doit s’aimer pour avoir un tel soucis de se tenir en forme :  c’est plutôt une leçon. 
Je pense aussi qu’elle ne doit pas aimer les geignards, les faux derches, les sermonneurs, les critiques qui ont la part facile et ne font pas grand chose sinon que de “déniapper” les autres pour gagner leur croute. Cela lui fait de la pub et tant mieux pour elle ! 
D’ailleurs l’une ne peut pas fonctionner sans l’autre !
Certes je n’ai rien de comparable avec elle, étant plutôt, et à tous points de vue,  aux antipodes de sa personne. Mais on peut lire un livre, regarder une pièce ou un tableau et lui trouver de l'intérêt, sans pour cela vouloir en faire son modèle, non ? 
 Faire une “oeuvre d’art” de sa personne , doit être certainement une sorte de prison, ce que je n'envie pas, mais n’est ce pas aussi le moyen de durer dans un métier qui ne fait pas de cadeaux. En tout cas, c’est encore bien soft par rapport aux problématiques développées  par les body artistes, comme par exemple   Orlan,  ex prof aux  beaux arts de Dijon,  mais qui faisait remodeler son visage pour en faire une oeuvre d’art !
Le travail sur son corps, infime partie de son oeuvre,  se faisait par le biais de la photographie 
Certes je n’écouterai pas Amanda pendant des heures, quoiqu’elle ait pas mal d’humour, mais tout de même, je lui tire mon chapeau !

samedi 28 janvier 2012

VINS DE BOURGOGNE, VIN DE CHINE : RENDEZ VOUS AVEC LI BAI

C’est la fête dans les villages de Bourgogne où “la Saint Vincent Tournante” est célébrée  joyeusement, comme chaque année ! 

Pressoir du Clos de Vougeot
               Saint Vincent, patron des vignerons, oui, mais pour quelle raison l’a -t-on choisi ? : est ce parce qu’il a été martyrisé sur un pressoir (vin sang), ou parce qu’il était diacre et versait le vin à la messe (vin/sang du Xrst)), est ce par ce que son âne en passant dans les vignes, grignotait un peu le feuillage et ainsi la taillait .... d’autres légendes courent encore ! 





Hier, je calligraphiais Le poème ci dessous ( de Li Bai)  et je me disais que s’il avait vécu au 12ème siècle, il aurait été bien heureux d’entrer dans nos caveaux cisterciens ! 

Ce grand poète de l’époque Tang aimait le vin. : il l’a chanté dans plusieurs de ses poèmes.

Pour en citer quelques uns :
Buvant seul sous la lune - Un jour de printemps, en me réveillant de l’ivresse - Composé en voyage - Qu’on apporte le vin - Séparation dans la taverne de Jinling etc.....
Dans “ En promenade avec mon oncle sur le lac de Dongting”, il dit : 
“... Puisque la Terre et le Ciel aiment le vin
Aimer le vin est conforme à la volonté du Ciel”...
et plus loin :
“J’ai entendu dire que le vin clair  est comme le saint,
Et le vin trouble, comme le sage
Si l’on a déjà bu le saint et le sage
A quoi bon poursuivre l’immortalité ?”
Mais, chers visiteurs,  ce serait bien réducteur de cantonner dans ce rôle cet immense poète , et je  le prouve en vous  faisant partager celui-ci qui est d'un tout autre style !   Si son auteur ne diserte pas sur le thème du  vin,  il nous propose  une réflexion profonde et très juste de l’art de la calligraphie tout en y   illustrant  parfaitement la pensée Taoïste.


Traduction trouvée dans le livre de J F Billeter
Sur la terrasse Yang. (Shang Yangtai) 18ème jour.
traduction littérale :
Les monts sont hauts, les eaux sont longues,
Les figures des choses sont mille et dix mille,
Si l’on n’a pas un pinceau vieux,
Ces formes limpides, comment les épuiser ?
Sa traduction  :
Les monts se dressent, les eaux s’écoulent,
Et de là naissent des figures sans nombre.
Sans un pinceaux parfaitement exercé,
Comment épuiser ce surgissement limpide ?

jeudi 26 janvier 2012

DECOR DE SEVRES : DRAGON

Cet envoi de Grain d'Sel  ne me laisse pas indifférentes, étant fille d'un "Sevrien" !
Il serait intéressant, pour les visiteurs,  d'avoir un complément d'informations sur ce décor : époque, vaisselle ? pavement ? bref je suis demandeuse !
A vous lire........

ACTUALITE : Exposition de dragons...
Sèvres - Cité de la céramique présente dans le Carré Actualité une exposition consacrée au dragon dans le cadre de l'Année du dragon d'eau qui débute le 23 janvier 2012 en Asie.
  conférence organisée sur ce thème : 

 Le mercredi 8 février à 14h30 pour les enfants 

Plus d'informations : visite@sevresciteceramique.fr
Tél.: +33 (0)1 46 29 22 05


lundi 23 janvier 2012

BONNE ANNEE DU DRAGON

On dit qu’il y a plus de 5000 ans, dans le bassin du fleuve jaune, vivaient de nombreuses tribus. Chacune avait son propre totem représenté par un animal. Lorsque Huangdi (l'Empereur Jaune 帝 huáng dì) conquit ces tribus, 
il  fonda une nation unifiée nommée Huaxia huáxià  : l’ancêtre de la nation des Han. Le totem qui en résulta était la fusion de tous les totems des tribus annexées. Ainsi le dragon a : la tête du cochon, les cornes d’un cerf, les oreilles d’un boeuf, la barbichette de la chèvre, le corps du serpent, les serres de l’aigle, les écailles des poissons. 



Shanghai - jardin Yu - photo perso.
Selon la légende, la dragon dont le corps peut s’allonger ou se raccourcir, est capable d’appeler le vent, de conjurer la pluie, de chevaucher les brumes, de voguer sur les nuées, de surfer sur l’eau ou de plonger dans la mer. Son jeu favori :  les perles. Ce merveilleux animal est devenu le symbole du bonheur. Il symbolise également la joie et la force. .  
détail d'un plat en Email cloisonné, Pekin - photo perso. Les dragons y foisonnent.
cliquer dessus pour apprécier les détails.
Quant au dragon impérial, qui se reconnait à son nombre  de griffes supérieur aux  autres congénères (5).  Il remonterait à Liu Bang, premier empereur de la dynastie des Han (206 à  - 220 ap J C) . Sa mère , dans un rêve, l’aurait conçu avec un dragon provenant du ciel. Il se considérait donc comme le fils du ciel et lorsqu’il était ivre, on dit que sa tête prenait la forme d’un dragon ! Mazette ! 

Temple de Jinci - photo perso.
 Enfin, le talentueux peintre Zhang Zengyou (dynasties Sud et Nord- 420-589). visita un jour le temple Anle. Il y peignit quatre dragons sans yeux sur un mur. Les gens lui demandèrent pourquoi ! Le peintre répondit : “Les yeux sont l’âme du dragon. Si je peints leurs yeux, ils s’envoleront !”  Voyant qu’on ne le croyait pas, il reprit ses pinceaux et à peine avait il ajouté les yeux à deux dragons que ceux ci s’élevèrent dans le ciel provoquant des coups de tonnerre et des éclairs. Les deux dragons n’ayant pas d’yeux restèrent immobiles sur le mur.
Pagode en bois sur la route de Datong :
les dragons soutiennent fleur de lotus
sur laquelle est assis un énorme  Bouddha.
  On utilise ce proverbe   huà lóng diǎn jīng donner la vie au dragon, en mettant la touche finale à ses yeux, pour décrire la dernière touche qui donne vie à une oeuvre.



Temple de Jinci - photo perso.les dragons grimpent sur les piliers
Rendons à César ce qui appartient à César : ces histoires,  à peine modifiées, sont extraites de mon livre de cours  - “Le chinois dans tous ses etats” CRDP Pays de la Loire.

en toute modestie ! un petit clin d'oeil !
A lire : mythologies et imaginaires du monde chinois - Catherine Bourzat - ed Marabout.
Anthologie des yeux du dragon - Daniel Giraud - ed Points 


A Shanghai : une joaillerie - photo perso.

dimanche 22 janvier 2012

HUAN HUAN ET YUAN ZI, LES GRANDS PANDAS "CHERIS" AU ZOO DE BEAUVAL


       Les voilà dans "nos terres", ces séduisants nounours !  L'interview du reportage présenté par Claire Chazal nous a enfin appris ce qu'on espérait entendre : "la location" de ces animaux sera reversée au profit des Pandas sauvages ! 
 Elle : Huan Huan : la Joie en chair et en os. 
        C'est une beauté dont le caractère est nous a-t-on dit dominant, ce qui est efficace pour défendre les petits......
Lui Yuanzi - c'est l'ourson du parc !
大熊猫   
Il est gentil ! Je ne me frotterais pas tout de même de trop près à ses griffes ! et j'espère que la demoiselle sera sympa ......
Nous aurons d'autres articles bientôt, puisqu'ils sont tous deux en "quarantaine", et ne seront présentés au public que dans quelques jours, mais je trouve d'ors et déjà qu'ils sont princièrement logés ! Leur petite maison avec les tuiles traditionnelles vernissées venues de Shanghai, pas mal ! C'est spacieux. Quant aux bambous, à raison de 2O Kgs par tête et par jour, voilà un moyen pour les cultivateurs proches de diversifier leurs revenus, car je me suis laissée dire qu'avant que le bambou puisse nourrir de ses pousses ces animaux, il lui fallait  10 années de croissance, une fois fleuri, il meurt !
dà xióng māo : panda géant.

PS : j'irais bien à Beauval leur susurrer quelques gentillesses en chinois ! Pas vous ?

visiter le site du zoo et voir les pandas :
http://pandas.zoobeauval.com/

mercredi 18 janvier 2012

ECRITURE CHINOISE : REFLEXION SUR LA PRATIQUE DE LA CALLIGRAPHIE

L’apprentissage de l’écriture Française se fait à parti de 26 lettres. Même s’il faut un moment pour apprendre le geste et y associer le son, lettre par lettre puis par combinaison de lettres, ce n’est tout de même pas la mer à boire !

Petits cahiers d'écoliers chinois rapportés de Pékin
Mais lorsqu’il s’agit d’écrire en Chinois, c’est une toute autre démarche. Chaque sinogramme étant spécifique, il convient d’apprendre à tracer les traits, puis de mémoriser les différents éléments qui constituent un mot, ses différents sons et encore ses différents sens....... et là, pour un européen, ça coince !

Pierre Alechinsky : vocabulaire
 Je me souviens avoir vu une émission sur le peintre et graphiste   Pierre Alechinsky.  (que j’adore tant est riche son imaginaire) 
Il expliquait qu’il était allé travailler en Chin. Il avait d’ailleurs rapporté des poinceaux chinois, les seuls convenant à la pratique de son art.  Il dissertait sur le maniement du pinceau. . On nous montrait alors les enfants chinois dans  une  école en train de s’entrainer à l’apprentissage de l’écriture. Le maitre montrait d’abord, puis les enfants répétaient ce qu’ils venaient d’observer. Ils étaient tous debout et traçaient de la main, dans l’espace, les traits  enchainés constituant le sinogramme tout en prononçant le nom de chaque trait. Puis il prononçaient celui du mot. 

Apparemment, et d’après Jean François Billeter, dont  je suis en train de parcourir le livre "l'art chinois de l'écriture", la mémoire motrice serait plus riche que la mémoire visuelle. Cet apprentissage par le geste sera d’autant plus utile ensuite lorsque l’élève passera à la pratique de l’écriture courante. 
Il poursuit en disant que les pédagogues chinois ont toujours su qu’au commencement de l’écriture était le geste, puis il raconte lui aussi comment travaillent les enfants et ajoute que lorsque le geste est acquis, les enfants passent à l’éxecution écrite qui se fait d’abord en grand, en rythme et en choeur.  Le soucis de la forme, c’est-à-dire la conformité avec le modèle, ne vient qu’après, lorsque le geste est devenu assez sur pour ne plus requérir l’attention. L’auteur souligne la rigueur de l’ordre des traits.
“Il faut qu’un même caractère soir éxécuté partout d’un même geste afin qu’en cas d’exécution rapide, lorsque les éléments sont reliés les uns aux autres, les liaisons soient  toujours semblables et que le caractère soit identifiable par tous”

Wang Xishi : Lettre à une tante


Dans mes exercices quotidien d’apprentissage de la calligraphie, et de la langue, je me pose des tas de questions. Je m’aperçois que ces mots offrent une approche  évidente de la solution. 
Ce n'est pas par hasard si j'ai mis cette lettre de Wang Xishi....... Je repère une grande partie des tracers, et je commence seulement depuis quelques mois, à prendre plaisir à essayer de retrouver les graphies en  kaishu à partir  des mots écrits en xinshu.......  C’est un vrai régal.......Mais il y a encore  le mystère des simplifications........ une autre embuche ! 
Mais ça viendra. PATIENCE !
Il faut travailler sans relâche..... et un jour peut être, cela coulera-t-il de source  !.....
Est ce que m’on étude (jadis) de la sténographie, qui s’implifie elle aussi certains tracés, ne m’aiderait pas un peu quelque part ?
Ne devrais je pas pour mémoriser mon vocabulaire chinois, pratiquer cette méthode du geste ? Je vais en parler à ma petite prof chinoise........
A lire : “L’art chinois de l’écriture - J F Billeter - SKIRA - Livre "truffé" d'exemples.

Voir des oeuvres d’Alechinsky, même s'il n'est pas concerné par le problème de la calligraphie chinoise, vous ne le regretterez pas ! : 

Alechinsky au travail 






dimanche 15 janvier 2012

YAN PEI MING CITOYEN D'HONNEUR DE LA VILLE DE DIJON

Yan Pei-Ming, artiste peintre chinois, a été distingué premier citoyen d'honneur de la ville de Dijon. hier, 14 janvier 2012. Il est le premier à recevoir cette distinction !


  Quelle bonne idée d’avoir commencé par un artiste, et quel artiste !
je n'ai pas de sympathie particulière pour le sénateur maire de Dijon, mais je dois reconnaitre, que,plutôt que de choisir la facilité en proposant encore et toujours  un sportif, ce qui est  plus “populaire”, son conseil municipal  a fait le bon choix ! 

Note :  Ne pas confondre la distinction de “citoyen d’honneur”, avec l'obtention de  “la medaille de Dijon” remise par la ville a des personnalités de passage.

Cette distinction a été accordée après délibération du conseil municipal. L’artiste a été choisi de par sa contribution éminante au développement des arts dans la cité. Rappelons qu’il enseigne à l’ENSBA de Dijon. (Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts) 


lorsqu’il ne se déplace pas à travers le monde pour ses expositions, il

 partage son temps entre Dijon, son point d’encrage et Paris où il a de grands ateliers, 


mille excuses pour la qualité des images que j'ai prises
sur mon écran télé ! Je puis vous dire, pour l'avoir croisé,  que ce monsieur a une belle sature
et qu'il respire la sérénité. En tout cas, il était ravi !

A l’heure ou un certain esprit “franchouillard” rejette en bloc  tout ce qui vient de Chine, je dis bravo d’avoir su donner sa place dans la cité, non seulement   à un artiste de Premier plan, mais aussi à un artiste  d’origine chinoise (Shanghai)  !
C'est le moment de chanter : "Et je suis fiè-ère, et je  suis fiè-ère et je suis fière d'être Bourguignonne, et je sui Fiè-ère..........."

vendredi 13 janvier 2012

PEINTURE CHINOISE : JEU DE LA LECTURE D'IMAGE

Voici deux peintures du même  artiste. 
Hu Jianhua  (trouvées sur le site  de Marcel Fournet).



vous pouvez agrandir les images en cliquant dessus.

A force de les regarder, j’ai pu  constater 
 qu’elles présentaient des analogies mais  aussi des oppositions ou des divergences si vous préférez....... 
Je vous propose ce nouveau jeu :
Il va falloir "remuer" vos méninges !
D’abord, imprimez la page, puis prenez le temps de bien regarder les deux icônes, globalement d'abord, puis en détail et de les comparer.
C’est fait ? Alors vous êtes prêts ! 
Le jeu consiste à faire une  liste (A)  des  éléments comportant des analogies
puis une seconde liste (B) contenant les éléments opposables ou divergents !
II serait intéressant  de nous confier  ensuite vos trouvailles
et de nous dire les conclusions que vous en tirez !.
ex :
analogie : ce sont des oeuvres du même artiste
Opposition : 
image A : c’est un personnage - image B : c’est un paysage........
mais que pouvez vous trouver encore ?
note : j’ai fait le jeu avant vous et JE vous confierai mes résultats...... lorsque vous aurez cherché un peu 

C'est A VOUS  !




jeudi 12 janvier 2012

ABONDANTE, LA TRUFFE DE BOURGOGNE AU XIXème ET DÉBUT DU XXème SIÈCLE !

Dans un post précédent, un extrait  de mon premier livre (épuisé) vous proposait un texte se rapportant au Moyen Age.
Parlons ici du XIXe siècle qui fut une époque ou le ramassage de la truffe de Bourgogne se comptait en quantités suffisantes pour fournir le marché de Paris et même des autres régions, dont certaines entreprises de conservation du  sud ouest.

Quilles à truffe

Lors des recherches que nous fîmes sur les bouteilles dites “quilles à truffes”, nous fumes amenés à rencontrer Mr Chalay, passionné de terroir, qui tenait un petit musée de la vigne et du vin à Curtil Vergy , dans les Hautes cotes (21). Il nous présenta un recueil constitué de courriers anciens dans lequel figurait une lettre de 1916. 

Des truffes qui "ont de la bouteille" ! 

Cette lettre, écrite par Mr Challand, alors maire de Nuits-Saint-Georges ) était adressée à son oncle Monsieur Grivot, à Vosne Romanée. Je cite :  “j’ai l’adresse d’un individu de Chenove qui possède un chien truffier. J’ai appris aussi que le père Genevois connaissait aussi des gisements truffiers importants ru le finage de Clemencey, commune ayant toutes les analogies de nos friches de Curtil. Par Roupnel, j’ai d’autres renseignements que je vous communiquerai à première occasion”. 
Toutes les communes citées sont situées en Cote d'Or.

Une bouteille  contenant de la truffe (1917 ) dommage
que le propriétaire l'ait lavée ! 

Beaucoup de documents subsistent qui datent du XIX e siècle, que ce soit des courriers, des baux de location de forêt, (notamment à Is sur Tille), des textes littéraires et même une carte départementale.
Sur cette carte étaient mentionnés; outre les chemins, route et rivières etc.... les céréales, maïs, navets, lentilles, melons, truffes, graines de moutarde et j’en passe....... Comme la carte de Cote d’Or l’atteste, le département  fournit beaucoup de tuber. 
Certains ont conservé des documents commerciaux, tel, ci dessous, un bon de commande fait à Mr Leblanc de Richebourg par un établissement de Lambesc, que m'avait communiqué Gerard Chevalier.

Richebourg était alors pour la truffe de Bourgogne,
un des principaux points de Courtage truffier jusqu'au XXe siècle
et pendant deux générations, la famille Leblanc assura cette fonction
cliquer pour agrandir les
extraits  afin de pouvoir les lire.
Le document ci dessus figure dans une brochure aujourd'hui épuisée : "Découvrez la truffe de notre région" édité en Haute Marne par l'Association de défense et plantations d'arbres truffiers de la Haute Marne, à Chaumont 52000.  (A suivre).
Il serait intéressant de poursuivre des recherches dans les mairies de toutes ces communes truffières et d'interroger les anciens.........

mercredi 11 janvier 2012

PETIT REBUS CHINOIS


JE VOUS PROPOSE UN petit JEU !
Ceci est un proverbe chinois.....
Mèi xiao xi jiù shi hao xiao xi
(j'ai supprimé volontairement quelques accents toniques !)

je vous propose d'en faire la traduction. Pour cela, il suffit de mettre les lettres qui manquent dans la phrase suivante ! j'attends vos réponses par commentaire ou par contact !


P-s   -e   --uv-l-es,  -o-nes   no--e-les
A vous de jouer, Loufoque et Nenette compris   !

dimanche 8 janvier 2012

REVOIR “LE HERISSON” de MONA ACHACHE

Un film ( et un livre) qui ne laissent pas indifférent(e). Je sais je vous en ai déjà parlé, mais il y a longtemps, alors comme je viens de le revoir, j'insiste  : si vous avez un esprit ouvert, sensible, intuitif, et que vous ne les connaissiez pas, allez à leur rencontre.
Trois personnages aux personnalités hors norme vivent dans un immeuble. Au fil de l’histoire, et parce qu’ils font fi des barrières sociales et générationnelles, ils tisseront entre eux des liens improbables, nourris de passions communes et de curiosité de l’autre.

le film
Les personnages :
 Une concierge au physique ingrat : Balasko dans une prestation des plus touchante
Extrait : Renée : "C'est un hors temps dans le temps.... Quand ai-je pour la première fois ressenti cet abandon exquis qui n'est possible qu'à deux ? La quiétude que nous éprouvons lorsque nous sommes seuls, cette certitude de nous mêmes dans la sérénité de la solitude ne sont rien en comparaison du laisser-aller, laisser-venir et laisser-parler qui  se vit avec l'autre, en compagnie complice.... Quand ai-je  pour la première fois ressenti ce délassement heureux en présence d'un homme ?.......
Une petite fille redoutablement intelligente et créative  !
extrait - Paloma : "Aïe, aïe, Aîe, je me suis dit, est ce que ça veut dire que c'est comme ça qu'il faut mener sa vie ? Toujours en équilibre entre la beauté et la mort, le mouvement et sa disparition ? C'est peut être ça être vivant : traquer les moments qui meurent".......
Un propriétaire japonais surprenant et plein d’intuition


C'est un délice. 
A l’instar de cette oeuvre, j’aimerais que les humains aient cette curiosité retenue et positive de ceux qui les entourent...... Il y a des richesses à découvrir, au travers de certains jardins secrets, au lieu de classer trop rapidement  les êtres dans des genres.......
Le metteur en scène réussit subtilement à faire apparaitre le  beau au  travers des aléas de l’ordinaire, du quotidien....... C’est aussi une reflexion subtil sur l’existence et sur la mort.
Le livre : “l'élégance du hérisson”  de Muriel Barbery,  chez Gallimard,  mérite la lecture -

jeudi 5 janvier 2012

MUSIQUE CHINOISE : QUAND LA MUSIQUE SE FAIT NATURE.

sur Youtube 
Le  guqin vous attend....... lui et d'autres instruments, pourvu que vous soyez curieux. 
Cette fois ci, je vous propose d’attendre un moment de calme, pour vous laisser couler dans la musique........
Vous entendrez alors les chants de la nature, l’eau, le vent, les oiseaux........ Les instruments chinois sont magiques pour cela.
Il vous suffit de cliquer sur les liens et une fois la fenêtre ouverte sur le site, d'agrandir l'image au format de l'écran. Pour ma part j'ai plutôt envie de fermer les yeux et de me laisser bercer.


commentaire : 
聽管先生操流水,滴滴清涼,浩浩湯湯,直下千里,秀麗山河,宛然­目前~



 Dizi - Moon over Guan Mountain 关山月


Difficile de trouver de la musique classique chinoise....... merci Youtube qui nous apporte ces merveilles sur un plateau, si je puis dire ! A vous de chercher, il a de nombreuses perles à découvrir.

Musique au Palais d'été - photo perso. 


mercredi 4 janvier 2012

WANG WÉI - SHI BO - FRANÇOIS CHENG ET MOI........


 Terminé le cycle du kaishu libre (ce qui n'exclue pas de poursuivre assidûment les exercices !)
Je suis contente. L'évolution se fait régulièrement et en douceur.
Pendant que le Maitre enseigne sous d'autres cieux, je m'essaye avec les exemples qui me sont proposés. Ci dessous, un poème de Wang Wei écrit à l'horizontale, en régulière simplifiée.
 En dessous,  à la verticale,  mon exercice en xinshu.......
(ne hurlez pas les pros, je vous entends d'ici ! c'est seulement 
un exerciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiice !)


Le Torrent aux chants d'oiseaux
niǎo  míng  jiàn
rén xián  guì  huā  luò
Homme au repos/fleurs de cannelier tomber
yè  jìng  chǔn  shān  kòng
Nuit silencieuse/printemps montagne vide
yuè  chū  jīng  shān  niǎo
Lune surgir/effrayer oiseau de montagne
shí  míng  chǔn  jiàn  zhōng
Parfois crier/printemps torrent milieu


(traduction des mots et du poème de François Cheng)

"Repos de l'homme. Chute des fleurs du cannelier
Nuit calme, de mars, dans la montagne déserte
Surgit la lune : effrayé, l'oiseau crie :
Echos des cascades printanières..... "
 Quand à mon tracer  (d'après exemple d'un document du maitre de calligraphie)  prenez le pour ce qu'il est : des premiers pas balbutiants !
Amusant de voir le départ et dans quelques mois, peut être, l'évolution..... C'est comme cela que je le prends ! Vous aussi j'espère.

mon exercice.
J'ai pris t ces photos à Xi'an en 2006
Les musiciens étaient  vêtus de costumes inspirés
de l'époque Tang. Epoque de Wang Wei.
cliquer pour agrandir.
sur le rideau de scène, l'empereur et l'impératrice sont représentés
à l'époque où
Xi'an s'appelait  Chang'An et était la capitale de l'empire.
 Très jolis les sourcils en forme de papillons et le petit
phénix qui orne la coiffure de le première Dame.