mardi 29 janvier 2013

SCULPTRICE : MARYVONNE JOHANNOT


Biface escargodame (pile)
Jalousie
 Maryvonne Johannot est une autodidacte de talent. Son soucis permanent de l'authenticité l'a poussée à peaufiner son art auprès d'autres sculpteurs de talent : Marie Cadiau de Semur en Auxois et Gauvain de Tillenay. En quête de la perfection, elle montre toujours un bel élan lorsqu'une opportunité d'apprendre se présente à elle. Je la laisse s'exprimer........
Maryvonne dans son atelier
 "De façon récurrente, ce que cherchent mes outils, ce sont les cohabitations contraires  : le poisson heureux dans l'eau mais qui aimerait tellement goûter aussi au plaisir d'avoir des ailes. La personne qui porte en elle autant de raisons d'être heureuse que de raisons d'être malheureuse. Celle qui aimerait vivre dans la simplicité volontaire mais qui s'encombre la vie d'inutilités. 
Coin d'atelier
Le cailloux humblement gris et terne à l'extérieur, qui dévoile ses feux de diamants à l'intérieur. L'humain qui est pétri d'autant d'élan vital que de désirs d'être mort. L'amour qui contient autant de joies que de frustrations.
Tronc d'olivier
 "Sculpter, c'est un besoin qui me vient de loin. Mon père m'a appris qu'on pouvait donner des formes à un morceau de bois avec trois fois rien. Sans jamais avoir appris, il a taillé le bois et à l'observer, est venu mon intérêt pour cet art. 


"la bocca della verita"
 "C'est tout cela que j'aimerais qu'on puisse comprendre dans mes sculptures !  Si la réincarnation était une réalité et qu'on ne perde pas ses acquis des vies antérieures, cela me laisserait l'espoir  de pouvoir me réaliser pleinement en tant qu'artiste accomplie dans une vie future !
ours
 "La sculpture, c'est à la fois physique et cérébral. Avec le bois, la relation est rude ; Il résiste, il veut rester le maître et j'aime cette joute où il faut  sans cesse négocier avec le sens du fil, avec les nœuds, avec les différences de dureté de la matière. La pierre exige plus de force physique mais elle est plus docile. L'un et l'autre requièrent la patience."
Sur le chemin de la création elle a déjà sculpté une quantité d'oeuvres assez impressionnante, et toutes ont une histoire originale.


Biface escargodame (face)
Vous pouvez aussi aller revoir son : "poisson vole", deux post plus bas ! 

contact : 



lundi 28 janvier 2013

FRANÇOIS GABART S'EXPRIME

Je vous disais dans le post précédant que nous avions étés frustrés par une coupure d'antenne intempestive, mais deux heures plus tard, le directe reprenait (que j'ai pu suivre grâce à un "zappage).
L'image est petite, mais c'est un moment historique tout de même !
et pour moi c'est un essai...... excusez donc la forme, et ne retenez que les propos du 
"Petit Prince" de la voile !
Pour mieux en profiter, n'hésitez pas à faire un agrandissement d'écran (pomme + pour les mac)
.... et si vous tendez bien l'oreille, vous découvrirez, miracle, que c'est une journaliste qui l'interview.
Comme quoi : il ne faut désespérer de rien !

dimanche 27 janvier 2013

ARRIVÉE DU VENDÉE GLOBE

Photos prises sur le reportage en directe de FR3
 En attendant l'arrivée du Vendée Globe en direct sur la trois.......
 Je regarde, j'écoute avec intérêt et je me dis : dieu que les hommes sont bavards ! 
Je ne vois que des hommes qui font des commentaires et qui parlent des performances des skippers, pas de femmes, pas de mention des navigatrices !...... 
Pourtant elles sont bien compétentes, il me semble, les Florence Arthaud, Isabelle Autissier, Hélène Macarthur, Samantha Devis, Maud Fontenoy et j'en passe......... Il y a deux jours,  j'ai suivi une émission ou Michel Desjoyeaux et Catherine Chabaud  étaient d'accord pour affirmer que les femmes étaient  aussi compétentes que les hommes sur la grande bleue !
J'en conclue que le monde de la voile reste hélas bien machiste !
Rendons à Cesar ce qui appartient à Cesar, j'ai vu tout de même, au long de ces 2 heures de directe, une spectatrice interviewée, mais aucune skippeuse. 



 Bref.....  tout se déroulait au mieux quand, tout à coup, manque de pot ! voilà qu'ils doivent rendre l'antenne au moment ou le bateau arrive ! 
Rien n'est parfait ! Tout ça pour passer le Grand prix d'Amérique........ avec des tonne de pub ! ah le fric......... quelle plaie parfois, même si ces émissions n'existeraient pas sans lui !

Allez, François ! BRAVO ! et surtout bon courage pour affronter la suite, après avoir affalé les 420 m2 de voile !

jeudi 24 janvier 2013

INSOLITE... VOUS AVEZ DIT INSOLITE !

Depuis peu, dans mon ermitage, cette oeuvre m’inspire bien des idées....... en sera-t-il de même pour vous ?
J’aimerais avoir votre avis ! Voici donc quelques questions aux quelles vous seriez sympas de répondre !

Tout d'abord, observez bien les détails sur les photos qui suivent...... et la sculpture dans son entier.
Alors, vous êtes prêt(e) ,
Que vous évoque-cette oeuvre  ?

A- Quel nom lui donneriez vous ?


 B- Vous évoque-t-elle d’autres oeuvres ,
    si oui, lesquelles ? précisez
C- Vous évoque-t-elle une époque, un style  ?
    si oui, lesquels  !

  D-  Pourriez vous imaginer une courte histoire dont elle serait l’héroine ?
E- Son auteur est il féminin ou masculin ?
F- Professionnel ou amateur ?

Que désirez vous savoir de plus ?
(j'imagine, connaitre l'artiste ?)


Ci dessous : la sculpture dans son entier

Vous pouvez, répondre, en  passant par “contact”, sinon, si vous souhaitez être lu, en passant par “commentaires”, sous le post  !
Merci par avance de votre participation ! 
Je vous en dirai plus par la suite !
Je compte sur vous !

lundi 21 janvier 2013

NEIGE, GIVRE, L'HIVER A SES BEAUTÉS......

 Pas facile de mettre le nez dehors.......
 ...... mais la magie est aussi sous la fenêtre !
et puis, outre les occupations habituelles, j'ai commandé un petit jeu chinois ! Je vous tiendrai au courant !

vendredi 18 janvier 2013

RUDE FRANÇOIS ET SOPHIE, LES 8 DERNIERS JOURS !

A l'heure ou la spéculation l'emporte sur l'amour de l'art, Sotheby's raffle des millions de dollars en vendant des oeuvres d'art moderne, support surface et autres nouveaux réalistes et Dali fait un tabac !
Mais quel dommage de voir bouder la belle manifestation  dijonnaise :
François et Sophie RUDE !

Buste en bronze de Rude : le peintre David
Cela est d'autant plus surprenant que la presse artistique, elle, est élogieuse.
Faut il mettre la faute sur le chantier odieux  qu'a causé, pendant deux ans,  la réalisation du tram dans le centre ville : centre  impraticable, accès et stationnement problématiques. La ligne de bus qui traversait la rue principale a disparu, qui conduisait directement devant le musée. Le dijonnais lui même doit réapprendre sa ville, alors je ne vous dis pas, pour les touristes !
Chers lecteurs,
faites mentir les médias !
Affluez : vous vous régalerez des yeux et serez au chaud !
Bref, précipitez vous à cette superbe exposition
dont ce sont les 8 derniers jours. (28 janvier)
Redécouvrez l'art de la belle peinture et de la "noble" sculpture. L'expo met bien en relief cette période de transition ou se succèdent les néo classiques, les romantiques, les réalistes et les peintures historiques au travers des oeuvres de ces deux grands artistes !
Cela mérite vraiment votre déplacement !
9h 12 h - 14 h 17h30 
AU MUSÉE DES BEAUX ARTS - Palais des Ducs de Dijon.
A voir aussi les collections permanentes qui présentent de nombreux chef d'oeuvres.

jeudi 17 janvier 2013

IMAGES INSOLITES...... LA FAIM JUSTIFIE LES MOYENS !

Par ces temps de froidure, les oiseaux gonflent leurs plumes et cherchent leur nourriture : 
ci dessous, vision classique s'il en est de ces petites mangeoires installées par les bonnes âmes !
 Plus insolite, ci dessous, Gare de Lyon, à Paris, les pigeons courageux investissent la terrasse d'un café et ça donne cette image tout à fait insolite !
le cliché pourrait être plus net, mais ça bougeait beaucoup et il fallait faire vite !....

Même dérangé par ma présence à moins d'un mètre, 
l'animal nettoie les miettes d'un gâteau !

samedi 12 janvier 2013

Saluons d’un coup de chapeau la troisième réédittion de la “bible de la truffe noire”, entendez “mélanosporum” : 
Truffe et trufficulture
co-écrite par Jean Marc olivier, Jean Charles Savignac et Pierre Sourzat, qu’on ne présente plus dans les milieux truffiers !


Je l’ai entre les mains et j’en remercie chaleureusement son généreux donnateur !
C’est un livre “de poids” tant au propre qu’au figuré.
Le texte est agréable à lire, les illustrations bien choisies.
Il fait le point sur tous les aspects que présente la trufficulture de la truffe noire, mais aussi sur les recherches récentes tous azimuts, la commercialisation  et la gastronomie de cette espèce. 
J’ai apprécié les citations historiques, appris que la première plantation connue remonterai à la fin du 18e siècle à Loudun, près de Poitiers. On sait aujourd'hui, le développement de cette pratique .
Un chapitre descriptif présente les différentes espèces avec pas moins de deux pages sur la truffe de Chine. 
Dès la page 50 on passe dans le domaine botanico-scientifique : mycélium, myccorhizes,  brulés, reproduction, fructification culture..... Suivent les plantations, la recolte, le dressage du chien etc etc et pour finir la gastronomie.
Je détaillerai pas tout ce livre, mais je pense qu’il est bon de le lire au préalable, si l’on veut planter des arbres producteurs de mélanosporum, et sinon qu'il est très intéressant pour votre culture générale ! 
Vous serez incollables si vous partez visiter la moitié sud de la France !
Edition FANLAC - 
Mais rappelez vous aussi que chaque espèce de truffe a son biotope, ses caractéristiques propres et, c'est très important,  ses accords en cuisine

Et pour rappel, je vous redonne les coordonnées du  seul journal de la truffe dans  l'exagone, en vente sur abonnement uniquement.
S'adresser au siège social - 7065 -  rue du Jardin public - 24007 PERIGUEUX CEDEX - 36 € l'abonnement annuel. Tel 05 53 08 81 83 - Telecopie 05 53 09 55 60.

lundi 7 janvier 2013

Il est rare, aujourd’hui, d’exposer des artistes de l’époque néoclassique et romantique ! Dijon offre cette opportunité en proposant le couple Rude, François et son épouse Sophie, tous deux dijonnais.

Autoportrait de Sophie Rude- 1797/1867 - Elle a servi de modèle pour la visage de la marseillaise.
Cliquer sur les images pour les agrandir !
François Rude : La Marseillaise, mais aussi Jeanne la Pucelle.
 L’un, sculpteur célèbre dont  tout le monde connait le haut relief de l’Arc de Triomphe : “la liberté guidant le peuple”, l’autre, peintre de grand talent, dont les nombreuses oeuvres vont, espérons le, prendre la place qu’elles méritent dans l’histoire de l’art. 

Rude : le réalisme du petit pêcheur à la tortue., qui n'est pas sans rappeler le petit pêcheur de carpeaux.

Le Musée des Beaux arts de Dijon, ainsi que le musée François Rude, offrent aux visiteurs une superbe exposition jusqu’au 28 janvier. 


Sophie Rude : La Vierge endormie    - detail
 Les oeuvres de Sophie ont été sorties des réserves du musée et nettoyées à cette occasion. Elles  sont présentées près de celles de son époux. J’ai été vraiment surprise par la qualité remarquable de ces peintures.  Le dessin et la technique picturale sont éblouissants. Le détail, sans concession, est rigoureux. Il exprime dans une réalisation encore très emprunte de l'enseignement de David, les émotions a venir de la peinture romantique..... encore que parfois, j’avais presque l’impression d’être devant des oeuvres proches de la renaissance Italienne ! Admirez la fraicheur des coloris !

Sophie Rude : Ariane abandonnée dans l'ile de Naxos.

Quelle bonne idée d’avoir ressuscité ces chef d’oeuvres, de les avoir ressortis avec  les dessins  “à l’antique” de Rude, et au milieu de  ses sculptures. D’avoir mélangé ces oeuvres, cela donne une ambiance très vivante. 
Dessin a la craie noire de F. Rude pour le bas relief d'Achille trainant la dépouille d'Hector

Rude : portrait de David et detail de l'un de ses Mercure. Mais il y a beaucoup d'autres oeuvres......



Sophie Rude : Isabelle de Portugal arrêtée aux portes de Bruges.
 Aucune mièvrerie chez Sophie Rude, une délicatesse de tons de premier ordre, des glacis parfaits......  
Sophie Rude : deux des portes de la bibliothèque du duc d'Arenberg - verres  églomisés.
Bref, une expo a voir absolument........ avant le 28 janvier.

vendredi 4 janvier 2013

MO YAN : PRIX NOBEL - J'AI LU : BEAUX SEINS BELLES FESSES

Lorsque j’ai commandé ce livre, avec  “La dure loi du Karma” et “le clan du Sorgho”, du même auteur, j’ai du attendre pas mal de temps : celui qu’à pris la réalisation des bandeaux “prix Nobel de littérature”. Le commerce, c’est le commerce bonnes gens !
Mais baste, j’avais un pavé de Follet à terminer.......
Chers lecteurs, sachez que ce n’est pas du tout un livre érotique, malgré son titre accrocheur, mais plutôt la saga de la famille Shangguan dans la Chine rurale de la fin de la guerre sino japonaise et durant la période Mao. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le narrateur “Jingtong”, qui en est le héros, mais bien sa mère, Shangguan Lushi, femme admirable, trottinant sur ses petits pieds en lotus d’or, et qui a eu le malheur de ne mettre au monde ce fils,  qu’après 8 filles ! Patience, je ne déflorerai pas la surprise, mais il faut le lire jusqu’au bout pour réaliser l’importance de certains éléments lus dans les chapitres précédents. 



Contrairement à ce que disent certains critiques : j’ai trouvé l’humour de certaines pages plutôt amère ;  les passages “fantastiques” dans la grande tradition des grands romans chinois ; le personnage numéro un, Jintong,  plutôt falot ; mais quelle fresque
magistrale  de la société rurale chinoise du 20ème siècle !  Combien on y constate l'impact du pouvoir et de ses retournements et les répercussions qui en découlent sur le peuple ! Les personnages sont emportés par un souffle tel qu’ils ne sont plus que des fétus de paille.
Bref, c’est de la vraie littérature chinoise, bien dans son jus. 
Sachant cela, la Chine évolue, du fait de son ouverture sur le monde, et les filles ont depuis quelques décennies,  des pieds comme vous et moi . Leur émancipation est de plus en plus tangible.  Aussi, restons prudents sur notre analyse. 
Ce livre vous aidera à mieux comprendre la Chine du siècle dernier.

Je ne saurai que conseiller également (si je peux me le permettre, et je me répète) à ceux qui veulent comprendre l’âme chinoise de lire les grands romans de ce pays, et je pense particulièrement, en rapport avec le roman qui nous intéresse,  à “rêve dans le pavillon rouge” par 曹雪芹, Cáo Xuěqín, car je l’ai lu dans son entier. On y découvre comment étaient éduqués les enfants dans les familles aisées chinoises. Soyez patients ! ce sont 3000  pages qui vous attendent mais c’est fondamental pour une approche saine de cette culture.