Sculpteur et peintre, Julio Le Parc est un artiste discret et comme il aime à le dire,
un "expérimentateur" !
Ne lui dites pas qu'il appartient au groupe de recherche de l'op'art, même si sa rencontre, en 1958, avec Vasarely, a été son déclencheur : il n'aime pas ça. Il aime sa liberté et son message est dans l'action :
Faire des expériences pour aller à la rencontre du spectateur. Créer une relation oeuvre/public.
Vous avez compris, il ne courre pas après la célébrité.
derrière Cloison à Lames Réfléchissantes, 1967. Photo : © Julio Le Parc |
Et pourtant, celle ci l'a déjà rattrapé depuis un certain temps, mais il ne se laisse pas manipuler.
En 72, lorsque Beaubourg lui propose de l'exposer, indécis, il tire sa réponse au sort ! Pile ou face : c'est le "non" qui gagne et il n'expose pas ! Sacré bonhomme !
L'artiste |
D'origine argentine, formé aux Beaux arts de Buenos Aires, il a passé la plus grande partie de sa vie en France et vit à Cachan, "la pépinière artistique" où il fait bon échanger avec d'autres artistes ! Le climat de fraternité, c'est son truc.
installation de l'exposition |
Aujourd'hui, il expose au Palais de Tokyo (à Paris), et bientôt au grand Palais dans une expo rétrospective : 100 ans d'art lumière et mouvement.
Une grande partie de sa production est cinétique, et je trouve qu'il y a beaucoup de sensibilité dans ce qu'il propose, surtout dans son travail sur la lumière.
Son objectif : continuer tranquillement ses recherches....... pas de commentaires, chuttttttt ! l'artiste travaille !
Pour en savoir plus : visiter l'exposition et sur la toile, lire, entre autres, le reportage de "Le Figaro culture"
On trouve aussi des interview sur Youtube qui valent mieux que mille discours.