mardi 29 janvier 2019

LE VIEIL HOMME ET LA MER - VERSION 2019 GOLDEN GLOBE


Je ne peux pas laisser passer cet évènement sans tirer un coup de chapeau à ce grand marin "à l'ancienne" pour son arrivée triomphale après 212 jours de navigation en solitaire autour de la planète !
Il faut une bonne dose de culot pour engager un tel challenge, une grande expérience et surtout, comme il l'a dit : "Ce n'est pas de la force qu'il faut le plus, mais plutôt un solide moral"
Photos MSG prises sur mon Toshiba


Nostalgie ! Pour ce marin de 73 ans, le défi n'est pas sans me rappeler (bien que très différent, mais apparenté par  l'opiniâtreté dont il faut faire preuve) d'un certain "vieil homme et la mer".....

....Ne pas lâcher, tenir bon malgré les conditions atmosphériques .....les caprices de la météo....  la grosse avarie de son mât..... et toujours tenir le coup sans assistance technique externe aucune, même pas le téléphone..... sous peine de pénalités.......
Poursuivre la route imperturbablement, avec seulement le sextant, les cartes, un sixième sens aussi, mais surtout une bonne connaissance de la mer et de son bateau....... 
Si vous voulez en savoir plus, les sites de Radio Bleue et de La croix, et quelques autres vous donneront entière satisfaction....

Notons aussi que VDH (c'est ainsi qu'on l'appelle dans le monde de la voile) détient le record du monde à l'envers, c'est à dire d'est en ouest en 122 jours et qu'il a terminé deuxième du Vendée Globe en 1993, entre autres exploits....
Photo prise sur le net - AFP 
Pour ma part, j'ai souri en découvrant  cette remarque de sa compagne, Odile Lange,  interviewée par France Bleue, sur le fait qu'elle restait longtemps sans le voir et sans nouvelles,  ce à quoi elle a répondu avec humour : "je suis bien sûre qu'il a beaucoup de femmes qui m'envient  ces sept mois de liberté ! 
La navigation :  ça conserve ! 73 ans pour ce nouvel outsider !
 Qui dit mieux ?

jeudi 24 janvier 2019

PAUVRE MONA LISA !

La dernière émission “Stupéfiant”, présentée par Lea Salamé  a eu pour thème  :  Léonard  de Vinci . (a voir ou revoir en replay sur la 2)
Si  je n’y ai pas appris grand chose, il est toujours bon de réviser ses classiques ou de les redécouvrir  par le prisme d’autres regards.


Il y a longtemps que je n’ai pas remis les pieds au Louvre....... et voilà que j’ai été choquée par la découverte de la nouvelle scénographie de Mona Lisa dans l’immense salle 711.
La Joconde punaisée sur le mur......

Dans cette salle trop vaste  des Etats on l’a "punaisée" sur un immense panneau blafard, comme un cafard. 
Les grandes oeuvres accrochées aux  autres murs, et l’ éclairage zénithale n’arrangent pas les choses....
De mon point de vue,  le fameux portrait  est Livré en pâture au public dans les pires conditions...... j’imagine la déception de certains.......
Je ne suis donc pas d'accord avec cette mise en scène. 

POURQUOI ? Par ce que je pense que ce portrait de "boudoir” ne peut supporter un tel traitement sans y perdre son mystère et quelques plumes au niveau de son harmonie générale et de la subtilité  de son traitement ! 
Mona Lisa, pour moi, mérite un “écrin” chaleureux, des éclairages particuliers, surtout pas de reflets ! Et tant pis si les visiteurs doivent circuler au compte goutte, comme on le fait devant les bijoux de la couronne dans la Tour de Londres..... Mais surtout elle ne doit pas subir un éclairage zénithal, ni cette couleur “caca d’oie” sur laquelle on l’a sauvagement épinglée !


Qu’elle erreur monumentale d’avoir placé la “belle dame” dans cette salle immense ou tout concoure à la "rétrécir" !
Certes il y a de l’espace au plancher  pour accueillir  le nombre impressionnant de ses adeptes, et nul doute que ça doit rapporter “gros”, mais que c’est laid et inapproprié.
Ce tableau mérite un écrin pour diverses raisons : sa taille, son intimisme, sa subtilité  et sa polychromie......
Voilà la dame complètement perdue au milieu d’un vide sidéral, tandis que les  tableaux immenses accrochés sur les autres murs font  régner un déluge de rythmes et de couleurs ! Quel non sens ! 

Mis à part cette observation, j’ai eu le plaisir de me remettre en mémoire   les grandes oeuvres Renaissance qui l’entourent.  
La plus ahurissante pour moi est celle de Véronèse..... “Les Noces de Cana” dont  l’accrochage lui aussi est très discutable. 
Photo prise pendant l'émission - Detail du tableau : les noces de Cana de Véronèse
Cet original, ramené à Paris par Napoléon 1er a pris place au Louvre là où on pouvait l’accrocher, c’est à dire  dans l’aile élevée par Napoléon III. (était-ce une volonté de la part de ce dernier de l'exposer là ?) La superficie de l’oeuvre (67 m2 )  s’adapte certes aux  dimensions de la cimaise de la salle des Etats.......  le sujet moins, qui est religieux ! C’est lui ôter son rôle initial ! Autant coller un timbre sur une enveloppe ! Elle n’est pas à sa place : c’est manifeste ! 
Pourquoi ne pas l’avoir rendue à la Sérénissime,  quitte à faire un échange ? 
A propos de ce  “tableau”, j'ai lu quelque part  qu’un fac similé numérique a été créé à l’identique  par Factum Arte (dirigé par Adam Lewe) dans le début des années 2000 et mis en place en 2007 à Venise dans le réfectoire des moines de San Giorgio Maggiore,  pour lequel l’original avait été créé. Dans le monastère, il est, comme il se doit,  éclairé latéralement, et placé plus en hauteur...... le fait de l’exposer au Louvre en  lumière zenithale,  et, de plus, trop près du sol,  à détruit toute l’ambiance voulue par l’artiste et aussi  sa magie d'une situation  entre ciel et terre..... on dit même que l’émotion ressentie devant son double est beaucoup plus forte. que devant l’original !


Note :  Techniquement, je ne savais pas quelle pierre l’artiste avait broyée pour trouver  le fameux vert auquel il a laissé son nom :  le vert Véronèse ! C'est donc là que je l'ai appris. Il s’agit de l'arséniate de cuivre......dans toutes les nuances qu’on peut en obtenir a partir des mélanges effectués sur la palette......
Le vert Veronèse - 


photos pries pendant l'émission.

Conclusion : lorsqu’un chef d’oeuvre a été conçu pour un lieu particulier, pourquoi lui faire subir une exposition “irrespectueuse”, voir scandaleuse,  et qui l’appauvrit ! Avec cette exposition au Louvre, le sens religieux a disparu pour laisser place à une seule prouesse picturale !
Et maintenant, un petit jeu : imaginez ! si vous aviez votre Joconde à peindre, laquelle de ces deux dames choisiriez vous pour modèle ? Lea ou Emilie ?
Photo prise pendant l'émission

mille excuses pour la netteté ! MSG

jeudi 17 janvier 2019

A PROPOS DE LA REVUE : LE TRUFFICULTEUR - N°105

Le N°105 DU TRUFFICULTEUR- Quatrième trimestre 2018 - est paru. Il propose cette fois-ci   une actualité concernant essentiellement “tuber melanosporum”, car c’est sa pleine saison de production dans la moitié sud de notre pays.

“La diversité de la trufficulture et une force, nous dit Michel Tournayre, President de la Federation Française de la Truffe. 
“”il y a ceux qui veulent que la trufficulture évolue à grands pas et certains qui ne veulent surtout rien changer. A ceux là je leur répond qu’une filière qui reste dans la confidentialité meurt à petit feu.........” 

Puis il annonce, en le détaillant, le projet de  “labellisation” (FFT) des marchés - pour cela est prévu l’élaboration d’un cahier des charges précis,  dans le but de clarifier tous les aspects de la vente des champignons truffe.  
Objectif :  éviter les dérives que l’on peut encore trop souvent constater. 
Enfin, lorsque le projet sera opérationnel, seules les manifestations “labellisées” seront annoncées dans ce journal. (voir detail dans la revue)

Pour ma part, je pense que c’est une bonne chose pour les consommateurs !
Truffes de Bourgogne - Infographie MSG@19 d'après une photo de J. J. Johannot
Promouvoir le produit, développer la filière et l’identité de chaque espèce,  mais aussi lutter contre les nombreux dérapages et arnaques auxquels on assiste encore trop souvent, y compris dans la culture , 
.....n’est ce pas ce que nous recherchons depuis trois décennies, déjà  ! 

Hélas, les “marchands de rêve et les arnaques” existent toujours, et particulièrement autour de ce champignon mythique.... que ce soit au niveau de sa culture, de sa transformation, de sa  vente ou encore de sa préparation culinaire...... 

C’est pourquoi, mieux nous serons informés, meilleures seront nos conditions d'acheter puis de déguster  un produit satisfaisant. 

Dans le domaine de la truffe, plus qu’ailleurs, on ne peut pas "tricher" avec le produit sans être repéré ! 

Le consommateur, autant que le cuisinier, ont un chemin à parcourir : il passe par l’acquisition d’une “culture” du produit, tant sont différents  les arômes et  les goûts des différentes espèces commercialisées. ! 

Or, après  la dégustation du produit "truffé" le verdict est sans appel. Pourquoi ?
A- Tout le monde n’a pas le même palais : il se peut donc qu'une  variété de truffe ne  plaise pas à quelqu'un , car certaines espèces sont très puissantes, tandis que d’autres sont d’une grande délicatesse (on peut même parler de raffinement)
B- La préparation, doit être parfaitement réalisée et pour y parvenir, certains principes doivent être  impérativement respectés, sous peine d’échec . 
C- Rares sont les écoles de cuisine qui enseignent l’art d’utiliser la truffe ! Il ne faut donc pas s’étonner :
              si certains professionnels vous servent un produit totalement dépourvu (pour diverses raisons! ) de l'arôme de la truffe pourtant présente  dans l’assiette, 
                       ni si d’autres ajoutent des arômes artificiels à leurs préparations  !
(note : d’ailleurs, ces " arômes  truffe" sont pour mon palais, particulièrement détestables !).

D- Savoir repérer un produit “déficient” (tuber immature, infesté ou gelé - variété non conforme au nom annoncé - pourcentage de champignon insuffisant dans la préparation etc....etc....) 

Qui se fait prendre une fois 
par une dégustation décevante 
ne sera pas à l’avenir un ambassadeur des truffes.

Donc, pour plus amples renseignements,  comme vous ne trouverez pas cette revue en kiosque, je vous  indique  ci-dessous,  les coordonnées  du site :


adresse du magazine :
Le Trufficulteur
BP 70165
7 rue du Jardin Public- 24007 PERIGUEUX Cedex
abonnement annuel : 36  €

Note : J’ai particulièrement admiré la belle photo de Mycorhyses de Pierre Sourzat ! page 18.
Sculpture en bois, d'un artiste d'Is sur tille, représentant une truffe

mercredi 2 janvier 2019

QUAND LE CAVIAR BAEIRI EPOUSE LA TRUFFE DE BOURGOGNE........

Truffe et caviar..... un mariage superbe !...... 
Chers visiteurs, j’ai fait quelques essais pour mes toasts du  reveillon de nouvel an et j’ai découvert un formidable exhausteur de gout pour accompagner la truffe de Bourgogne !
Cliquer sur la photo pour l'agrandir.
A l‘origine, je voulais voir avec quoi je pouvais associer ce caviar d’une grande délicatesse. Mes essais portèrent donc à la fois sur  le gout, mais  également sur  l' esthétique....... 
Le tarama s’est avéré beaucoup trop fort.... le beurre simple, insipide....et même un peu “lourd”...... mais le beurre de truffe (de Bourgogne)  fut une extraordinaire révélation !
Pour les oeufs, pas de beluga (beaucoup trop cher pour moi) mais tout simplement du caviar Baerii appelé aussi caviar d’Aquitaine, un produit naturel  qui doit son nom à la race d’esturgeon qui le porte : un gros esturgeon gris avec de superbes moustaches ! (voir la bête sur Youtube ou surle blog de Paul Cholley, spécialiste de cette pêche))

Le  goût délicat de ce caviar accompagne à la perfection  le beurre de Truffe de Bourgogne (tuber aestivum-incinatum) dont il  "exhauste" merveilleusement le parfum ! C’est purement magique !
Certes, c’est un peu couteux comme toast, mais essayez une fois..... vous serez conquis, tout  comme moi !
...et j’attends ceux qui prétendent que la Truffe de Bourgogne “ne vaut pas la mélano” ! 
Encore faudrait il qu’ils sachent l’utiliser !
Ils ont tout faux et ce test le confirme magistralement !

...et je signe : MSG auteur du livre : Au plaisir de la Truffe, dédié entièrement à la cuisine de la Truffe de Bourgogne.

mardi 1 janvier 2019

UNE NOUVELLE ANNÉE SAVOUREUSE......


Je vous souhaite un nouvel An 
pétillant de gaité et de malice !
D'oublier quelques heures vos soucis, et de ne  plus penser qu'à faire tinter joliment 
vos coupes de champagne !
Qu'il soit joyeux, modérément arrosé, mais surtout, accompagné de quelques bonnes truffes qui amènent ce petit plus exquis sur votre table !
...et que vos prochaines récoltes embaumées  soient abondantes !


Photos MSG de truffières bourguignonnes.