jeudi 30 avril 2009

CULTIVER L'HARMONIE

N'est ce pas "cultiver l'harmonie" que de s'adonner à la pratiquer de la calligraphie chinoise ?




J'ai pris beaucoup de plaisir à "croquer" cette lampe de bronze doré de l'époque des Han occidentaux. Evidemment j'aurais préféré la dessiner sur place, dans son musée, mais voilà, lorsqu'on voyage, on passe toujours devant les vitrines en "urgence", et de plus, ce n'est pas la porte à coté.
J'aime beaucoup la sérénité et l'harmonie que dégagent cette personne.
J'avais d'abord pensé à l'accompagner de cette citation de Du Fu :
"A la lueur d'une lampe, on voit ma tête blanchie
Inutile de l'éclairer avec beaucoup de lumignons....." recueillie dans son poème Crépuscule (éditions You Feng)
Ce qui correspondait bien à ma réalité.....
Mais je ne possédais le texte qu'en régulière et je trouvais le tracer trop rigide pour accompagner une image empreinte de douceur et de retenue.
C'est la raison pour laquelle j'ai choisi cette légende en herbacée (merci Hélène) : "Cultiver l'harmonie". La lumière n'est elle pas harmonie.

mercredi 29 avril 2009

SEXE DE LA TRUFFE, GENRE DES CHAMPIGNONS.. AFFAIRE À SUIVRE

Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant les très sérieuses recherches sur le sexe de la truffe parues ce mois dans le Trufficulteur Français.
L'article a été rédigé par Claude Murat, Andrea Rubini, Francesco Paolocci, Claudia riccioni et Francis Martin.
Le propos scientifique est de haut niveau. Je vous engage à le lire car il ouvre des voies nouvelles dans le domaine de la trufficulture.
Il s’accompagne d’ailleurs d’un petit glossaire qui apporte une aide efficace au lecteur lambda dont je fais partie !

De fil en aiguille, mon esprit s’est alors pris à un petit jeu…. Le SEXE de LA truffe….. le sexe m'a conduite au GENRE....et le GENRE des champignons, que peut on en dire ?
On dit une truffe, un cèpe, une girolle, un coprin….. Les champignons ont un système sexué, mais POURQUOI ont ils un genre ? Pourquoi ces dénominations masculines ou féminines ?
Je suis preneuse si vous avez des explications…..


Mais revenons à nos truffes.
Le magazine donne des explications sur les modes de reproductions sexuées des truffes. Cette étude est très intéressante . Elle ouvre de nouvelles voies, et celles-ci posent de nouvelles questions. Ainsi, à l’exemple des cousins germains, qu’adviendrait il si une truffe de Chine et une truffe du Périgord se « mariaient » ?
(rappelons que c'est un hypothèse envisageable : de la truffe de Chine a été ramassée dans l’Italie du nord, là où pousse de la Périgord. Ces deux espèces on des liens de parenté qui, le cas échéant pourraient les rapprocher). Assisterait-on alors à l’apparition d’une nouvelle espèces aux qualités organoleptiques différentes ?
De nous jours, qu’adviendra-t-il, si ces deux espèces de truffes étaient compatibles ?
A LIRE ABSOLUMENT DANS :
Le Trufficulteur français – n°66- BP 7065 – rue du Jardin Public – 24007 – Périgueux –
ne se trouve pas en kiosque. Abonnement 35 € par an – 9 € le numéro)

lundi 27 avril 2009

SI TU VEUX UN AMI.....


il était là, se chauffant au soleil tout en procédant à sa toilette avec d'infinies précautions !
Il ne m'avait pas vue arriver.....
C'était la fin de l'après midi et la prairie était toute fleurie.

Je l'ai observé un moment, et puis, j'ai saisi mon appareil..... clic, clac... quelle oreille ! regardez comme il se redresse !
FRRRRTTT
Pourquoi étais-je en noir ? La prairie était du vert le plus tendre, les coucous semaient leur poudre d'or et renard paraissait presque rouge tant son pelage contrastait avec le paysage....
Cliquez pour l'agrandir !

vendredi 24 avril 2009

AVEC "LES 3 ROYAUMES", LES TERRACOTAS DE X'IAN ONT REPRIS DU SERVICE......


J'ai eu le grand privilège d'admirer in situ, l'armée de terre du premier empereur Qin Shihuangdi (221 av J C), à X'ian.
Cette rencontre m'a laissé un souvenir inoubliable..... et voilà que, sur la toile, je les ai vu ressurgir miraculeusement : comme si, traversant 4 siècles d'histoire, ils avaient repris les rangs pour se mettre au service des chefs de guerre des Trois royaumes...... (208 après J. C.)
Cela ne fait aucun doute, Jhon Who s'est inspiré des célèbres guerriers pour créer ses costumes......


J'ai adoré ce film.Vous n'allez pas me croire, mais je suis allée le voir deux fois.....
Je voulais, en m'y rendant , débrouiller l''écheveau oh combien touffu du célèbre roman de Luo Guan Zhong dont j'ai entrepris la lecture de façon bien téméraire.
Peine perdue, l'histoire est largement raccourcie et simplifiée (surtout dans la version européenne, 2h30 contre 4h30 pour la version asiatique)
Mais je n'ai pas regretté le déplacement. D'une esthétique remarquable, ce film a de la profondeur et ne vous livre pas un déluge d'hémoglobine, comme on pourrait le craindre. Beaucoup d'humour aussi. je me suis particulièrement régalée avec la séquence des flèches, dont je ne trouve hélas aucune image sur le net..... sans doute pour réserver au spectateur l'effet de surprise ?

C'est aussi une approche didactique pour les européens puisqu'on y découvre les développements technologiques de la Chine, dans ces époques reculées.
Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que le cinéaste souhaite, par cette réalisation entamer un processus de découverte destiné au grand public, et lui instiller les valeurs de son pays. Il le dit dans son interview : "nous devons apprendre à nous connaître".
Si vous voulez en savoir plus, et je crois que c'est nécessaire avant de vous véhiculer dans la salle noire de projection,

lisez déjà les documents proposés sur le site du film. Ils vous décrivent les points généraux de cette réalisation, le déroulement de l'histoire, les choix qui ont été faits par le cinéaste. Sinon, vous risquez bien de vous y perdre un peu..... Trois batailles, dont la dernière, la plus célèbre et la plus spectaculaire : Chibi Zhi Zhan (la bataille de la falaise Rouge); Des nombreux personnages appartenant aux trois royaumes, parmi lesquels il faut se retrouver...... car on saute de temps en temps, simultanément de l'un a l'autre, donc d'un champ d'action à un autre, pour revenir immédiatement a celui que l'on vient de quitter..... j'avoue que cela m'a paru plus clair à la seconde séance.
Ce film reste néanmoins fabuleux. Pour la lecture, sachez que Flammarion vient de sortir le premier tome de l'épopée de Louo Guan Zhong, traduit par Nghiem Toan et Louis Ricaud. Les autres suivront certainement. Les Editions You Feng ont aussi édité les trois tomes, antérieurement, mais la lecture en est moins aisée. Par contre il y a des illustrations et des fragments de textes en chinois ce qui est intéressant aussi.
PS : permettez moi tout de même d'avoir un doute quand à l'utilisation de la poudre dans une bataille militaire du 3ème siècle...... j'ai lu quelque part qu'on mentionne la poudre au Xe siècle et qu'il falut attendre le 11e siècle et Wujing Zongyan pour entendre parle d'utilisation militaire de la poudre...... Le film sans ces rideaux de feu y perdrait un peu de son coté flamboyant.... soyons indulgents !
Et maintenant, bonne soirée : vous ne serez pas déçus.
Mes scènes préférées : le duel musical, l'envolée des lanternes, la capture des flèches, la scène du thé, la bataille de San Jiang Kou (deuxième bataille) et la formation des 8 trigrammes, la vision de la flotte de Tsao Tsao, la frimousse de lion ébouriffé d'un général de Liu Bei, mais j'en oublie certainement......
Les photographies qui illustrent mon post sont extraites du remarquable "spécial hors série figaro ISSNO182-582 - Les soldats de l'éternité."

jeudi 23 avril 2009

DU BERRY A LA CHINE, LE MEME CHEMINEMENT....

Ceux qui ont le bonheur de connaître les Très Riches heures du Duc de Berry, comprendront ma surprise lorsque, ouvrant le site de la bibliothèque numérique
http://www.wdl.org/fr/
Que me communiquât récemment Françoise D,
Je découvris, en furetant dans les calligraphies chinoises :
Le Geng zhi tu (mille excuses pour les accents)
Traduisez : « guide illustré du travail de la terre et du tissage : vie rurale en Chine ».


(Je vous engage à partir à sa découverte. Un pur régal. De plus vous pouvez le charger !)

J’ai instantanément pensé aux Très Riches Heures du Duc de Berry.


L’œuvre chinoise, sur commande impériale, présente une série de 23 illustrations des travaux des champs et du tissage. Poèmes de l’empereur Kangxi et illustrations de Jiao Bingzhen (1696).
La paix et la sérénité qui s’en dégagent ne sont pas sans me faire penser à l’ouvrage des frères de Limbourg, car, là encore, nous avons affaire à une œuvre commandée par le Duc Jean de Berry (450000 ha de propriétés, ce qui n’est pas rien au XV e siècle). Le prince a pour souci lui aussi de faire représenter les fruits d’un bon gouvernement en temps de paix. Hors l’œuvre a été peinte en pleine guerre de Cent ans !





Il est très intéressant de comparer le chatoiement des couleurs européennes et la sobriété des couleurs de l’œuvre chinoise.

Les techniques utilisées sont tout a fait différentes, la culture également, à tous les sens du terme.
Le même raffinement et le même soucis de représentation des bienfaits qu'apporte la paix sont là.
Chaque fois sont représentés les manants travaillant pour la gloire de leur seigneur. N'y voyez pas ombrage, car chacun y trouvait certainement son compte, et sans les seigneurs, vous ne consulteriez pas ces merveilles aujourd'hui !
L'essentiel, c'est que les oeuvres nous soient parvenues, au delà des siècles, qui attestent d'un bonheur de vivre.
Toutes les caractéristiques et l’originalité de ces deux types de sociétés sont dépeints dans ces oeuvres fragiles qui sont parvenues miraculeusement à nous. A consommer sans modération !

lundi 20 avril 2009

PRINTEMPS DANS LA MAISON

A ceux et celles qui désespèrent de voir pousser quelquechose dans leur maison,
je voudrais apporter mon petit grain de sel et un brin de sérénité.......

(Dans le séjour)
Cela fait quatre ans que j'ai déménagé ici, presque cinq. J'étais habituée à des plantes robustes, car je vivais dans un appartement ensoleillé.....
Et puis, en arrivant ici, j'ai trouvé une maison sympathique, mais sombre du fait : de son orientation, de l'étroitesse des fenêtres et de l'épaisseur des murs..... Bref : la maison de campagne.
Pour remédier à l'impression de pénombre, il a déjà falllu la papiéter de soleil. Elle a pris aussitot de la lumière sur ses murs.
Mais je désespérais d'y voir pousser quelquechose.....
Abandonner ? Certainement pas ! c'était mal me connaître !


(Dans le séjour)
J'ai donc persévéré dans ce qui est pour moi indispensable à l'esprit d'une maison, à savoir, faire pousser ces amies silencieuses. En choisissant bien mes plantes (amies de la pénombre) : Spathiphyliums et misère, orchidées et bambous, etc.....voilà le résultat !
Bien que modeste, vu l'explosion qui se passe au dehors, mon printemps à moi me donne beaucoup de satisfaction !


(Dans le séjour)
Mon choix s'est porté sur des plantes qui necessitent, soit très peu d'eau, soit beaucoup d'eau (je pense au bambou)
Donc pas de soucis d'arrosage quotidien !...



(Dans la chambre, à l'étage)
Un seul regret, mon souchet auquel je ne peut donner la place qui lui conviendrait..... Il avait l'allure d'un arbre tellement il s'était développé, et puis, ici, il s'est terriblement étiolé... Je ne vous le montrerai donc pas, mais par contre, la plante ci dessus se plaît particulièrement. Elle me donne plusieurs grandes fleurs blanches par an. Ce sont des fleurs, comment dirai-je ? distinguées, oui, c'est le mot, distinguées, proches de l'arôme, mais à mon avis beaucoup plus gracieuses.


(Dans la cuisine : ma petite dernière)

lundi 13 avril 2009

PAQUES JOLIE, SAISON DES MORILLES ET DES PAQUERETTES, SANS OUBLIER LE OEUFS !


C'est juste pour vous mettre "en appétit" et vous inviter à la visite !
Regardez comme c'est beau !

La Maison des Arts de la Table, à Arnay le Duc, est un endroit extraordinaire. Premier musée en France consacré à notre nourriture, celle de tous les jours et des jours de fête.......

Parler d'ordinaire quand on a sur son assiette ces petites merveilles, quel insolence !
Même s'ils ne sont pas parfumés à la truffe, à cette saison c'est difficile, les oeufs coques sont un régal simple mais un régal tout de même ! Et vous pouvez toujours les accompagner d'un toast sur lequel vous aurez mis du beurre de truffe (qui se congèle très bien !)

J'ai appris tout plein de choses dans cette exposition : par exemple que c'est Louis XV qui a lancé la mode des oeufs coques en les mangeant en public dans un coquetier d'or, que les grecs et les romains pratiquaient déjà la chose, et que la Bretagne est la championne du coquetier..... Quelles belles collections sorties des fabriques de la péninsule, tous peints à la main évidemment !

Il y en a de toutes les sortes, en corne, en ivoire, en bois, en verre, en faïence, en porcelaine, et j'en passe..... et ils sont tous intéressants, voir beaux !
Alors, rendez vous tous les jours dans ce musée, TEL/FAX 03 80 90 11 59 - internet www.musee-artsdelatable.com
e-mail : arts.de.la.table @wanadoo.fr
A 5 euros l'entrée, vous ne risquez que du plaisir !

samedi 11 avril 2009

MA CHARMANTE PETIT PROF

Ah, je suis contente de pouvoir enfin vous présenter, avec sa permission, ma charmante petite prof de chinois.
Enjouée, dynamique, positive et....... patiente.

Nous l'apprécions beaucoup, mais le chemin est long à dit le sage......
C'est pas gagné..... Il faut beaucoup de persévérance et de patience.dans l'apprentissage..... la construction de nos phrases et notre forme de pensée occidentale sont si éloignées, si différentes.....
J'arrive enfin à scinder les éléments de la phrase chinoise en groupes de mots,
ce qui me donne une chance de la comprendre ?
Par contre, si je n'ai pas sous les yeux les sinogrammes, j'ai beaucoup de mal à comprendre le langage parlé.
La prononciation est encore une embuche -de taille-
C'est bien abstrait ce que je raconte.....
Dommage que je ne puisse donner un exemple avec les sinogrammes ! Mon ordi refuse toujours catégoriquement de fonctionner comme il convient sur le site de :
http://www.chine-nouvelle.com/
Je ne parviens pas avec mon clavier mac (sale bête), à saisir correctement les sinogrammes dans la colonne de traduction.
Par contre j'ai pu me servir de la souris pour tracer les caractères et connaître leur pining, leur prononciation et leur sens :
http://www.chine-nouvelle.com/outils/souris.html
Ca va me gagner du temps. Ceux qui consultent le dico chinois savent de quoi je parle. La traduction est en anglais, mais c'est une grosse avancée.
Une grosse avancée pour moi ! et pour ceux qui découvriront ici cette nouvelle possibilité !
WO HEN KUAILE ! (sans les accents évidemment !)

jeudi 9 avril 2009

EXPO : OMBRE ET LUMIERE 1er volet


La revoilà, cette "savoureuse grenade" !
Je vous avais promis de mettre les photos que j'avais exposées. J'ai eu le grand plaisir de voir ma grenade choisie par le vote des visiteurs. Ca encourage à se surpasser. Et vous, laquelle auriez vous choisie ?
Les photos des autres exposants (nous étions bien une quinzaine) étaient nombreuses et parmi elles, il y avait des perles. Difficile de trancher.
Je crois que ce qui a décidé le choix de la grenade, c'est son style tout à fait différent de l'ensemble. De plus, elle "perçait le mur", comme on dit aux beaux Arts.
J'ai fait de belles rencontres à cette manifestation. Maintenant, il reste à bosser pour 2010 ! Le thème n'est pas évident, mais chut !
Voici ls autres photos que j'ai présentées :

La clef des champs


Givre à l'aurore


Fenêtre close.

la suite : dans le post en dessous

EXPO : OMBRE ET LUMIERE 2ème volet


Intimité


Rallye la Goulaine


Promenade à l'aurore


dessert exotique


Photophores

mardi 7 avril 2009

SAVEURS CHINOISES

Vu dimanche soir la soirée thema d'Arte, avec un film assez touchant de Ang lee, datant de 1993, "Garçon d'honneur" suivi d'un documentaire intitulé : Le restaurant chinois aux mille délices.
Evidemment, la synophile que je suis devenue a branché ses antennes.....
J'avais déjà dans mes lectures abordé le thème des mariages chinois de différentes époques, et je ne m'étendrais pas dessus. Je trouve que le film en est un bon témoignage, pour ce qui est de l'époque contemporaine, bien que l'intrigue se situait ailleurs : dans le domaine de l'homosexualité.
Je passerai directement au deuxième volet de la soirée, lui aussi contemporain.
On nous faisait découvrir le plus grand restaurant du monde : le West Lake, restaurant de CHANGSHA dans le Hunan.
(voir photo aérienne)

Une établissement qui tient plus de l'attraction Hollwoodienne que de la tradition chinoise dont il se targue !
Sincèrement, je n'ai aucune envie d'y mettre les pieds, bien que je me passionne pour la cuisine chinoise.
L'émission voulait nous faire découvrir les différents banquets préparés par cet établissement, à l'occasion des dates importantes qui rytment la vie des familles chinoises. Il y avait tout de même des éléments interessants, notamment en ce qui concerne les plats préparés de façon traditionnelle à l'occasion de telle ou telle fête (comme le montre la photo de la confection des galettes de soja). Ainsi pour le premier mois du nourisson, les mets sont ils extremement différents de ceux cuisinés pour les mariages ou pour l'ailleule dont on fête la longévité.....

Mais ce n'est pas encore de cela qui m'a le plus interpellée.
La propriétaire de cette établissement, se disait bouddhiste ! Là, excusez moi, mais je n'ai pas compris, car elle abritait dans son restaurant un concours de cuisine chinoise traditionnel ! J'ai du fermer les yeux plusieurs fois tant certaines images étaient pour moi insoutenables.....

J'ai beau savoir que c'est une pratique ancestrale en Chine (lorsqu'on n'est pas de religion bouddhique) de cuisiner un animal vivant (pour en conserver le qi - principe vital- vous me direz que certains restaurateurs français cuisinent encore la truite au bleu et que l'on jette les homards et autres crustacés dans l'eau bouillante...) mais je n'ai pas pu supporter l'arrachage du coeur d'un canard vivant, le plumage à l'eau bouillante d'un poulet qui se débattait entre les mains de son tortionnaire, la friture du corps des carpes -tenues de main ferme par le cuisinier, la tête hors de l'eau - et qui doivent remuer encore les lèvres sur l'assiette (pour que le cuisinier ne soit pas disqualifié) ni l'assiette de morceaux de serpent encore tous frétillants sur le plat...... c'est pour cela que l'image est floue....


Je croyais pourtant que le bouddhisme interdisait de se nourrir d'animaux, à plus forte raison, ce genre de pratique et je ne comprends pas comment cette dame pouvait bien "s'arranger" avec ses croyances !
Comment voulez vous que le spectateur non averti s'y retrouve et qu'il ne fasse pas d'amalgames......


Quoi qu'il en soit, amateurs de cuisine asiatique, la gastronomie chinoise est une mine. Que de préparations délicieuses.
Je vous invite à découvrir ce manuel de recettes de cuisine impériale édité chez Picquier poche. Tout un monde, bien que parfois on manque un peu, soit des produits, soit des quantités à utiliser.

vendredi 3 avril 2009

J'EXPOSE, TU EXPOSES, NOUS EXPOSONS

A l'attention des amis qui viendraient flâner sur le blog,

Un petit aperçu pour vous donner l'eau à la bouche !
Oui, j'expose avec mes amis, ce week end, à l'invitation du club de Velars sur Ouche (21), salle des 3 ponts !
le thème : "ombres et lumières"

Velars est à une quinzaine de kilomètres de Dijon, coté autoroute de Paris.




Samedi de 14 à 19 h et dimanche de 10 à 12 et de 14 à 19 H.
Je vous mettrai les autres photos lundi si vous n'avez pas pu venir.

mercredi 1 avril 2009

SCOOP TUBER UNCINATUM

C'EST SANS DOUTE GRACE AU CONGRÈS DE SPOLETTO, dont j'ai eu des échos, à Gérard Chevalier et à d'autres éminants amis de la truffe de Bourgogne, que
"Au plaisir de la truffe"
va passer la frontière cette nuit et se trouver entre les mains de Zoltan Bratek, notre confrère, à Budapest.
Merci Au Grand Maitre de la Confrérie et à Françoise son épouse qui assurent la livraison......
Une Ambassade de la Bourgogne dans un pays qui apprécie passionnément tuber uncinatum.
Ah si mon éditeur avait eu la bonne idée de mettre les recettes en Hongrois, Tchèque, Italien, Anglais et Espagnol, on aurait couvert une grande partie de l'aire de répartition de ce tuber......



Dès que j'en sais davantage je vous tiens au courant.
En tout cas, je sais par J S P que mon livre a circulé dans toutes les mains, en Itaie.
Merci pour la truffe, les amis.