jeudi 27 janvier 2011

AH LES VIEILLES CARTES POSTALES !

Je suis tombée dans un “nid” de vieilles cartes postales de la ville de mon enfance. Je me suis surprise à entendre des sons, sentir des odeurs, retrouver des joies, des craintes de petite fille….
En observant cette vue des bords de Loire, ou j'ai passé mes quinze premières années, je sens les odeurs de vase, j'entends le son de la Loire sur les galets, les gazouillis des oiseaux, la brise qui caresse ma joue..... !
cliquer pour agrandir les cartes.

Avez vous remarqué combien l’image d’un lieu, que l’on a arpenté, a beaucoup plus de perspective que celle, aussi belle soit elle, d’un lieu que l’on ne connait pas !

Cette carte par exemple, n’a rien d’exceptionnel, si ce n’est que le Grand Dumaine a professé dans ce lieu…. Les souvenirs qui pour moi se raccrochent à ce lieu remontent à ma jeune enfance. Je devais parfois aller chercher le pain. En sortant sur le trottoir, j’avais cette maison devant les yeux. La rue “nationale” montait, et les (gros) camions qui transportaient le sable de la Loire toute proche devaient, à cet endroit, changer de vitesse. Leurs freins à air comprimé faisaient un son puissant qui m'angoissait totalement…. Et je ne parle pas des Klaxon que les chauffeurs utilisaient à tout bout de champ et qui me terrorisaient . Arrivée à l’angle de la maison, il fallait quitter le trottoir et marcher le long de la façade pour atteindre la boulangerie. Inutile de vous dire que je regardais avec angoisse si un monstre n’était pas en vue. Je courrais de toute la vitesse de mes petites jambes jusqu’à la porte du magasin……. où je débouchais, la porte vitrée franchie, dans un havre de paix : lieu embaumé par l’odeur délicieuse de des pains croustillants qui sortaient du four….


Et puis cette autre, qui évoque les jours de foire ! L’ambiance, tout me revient dans une bouffée de souvenirs……. Aujourd’hui, la place a perdu ses barres et il n’y a plus guère que les manèges qui une fois par an l’investissent !.......


Pour finir, une vue du hameau qui surplombe la ville. Nous y avions quelques vignes et y faisions les vendanges...... aujourd'hui les vignes ont diparu. Que de souvenirs remontent à ma mémoire..... Faites comme moi, si vous avez quelques decennies, c’est magique !

Dans ma mémoire, tout me paraissait grand. Tout devient petit lorsqu’on revient à l'âge adulte. Le paysage urbain se remodèle. Les vieilles cartes postales sont de ce point de vue des témoignages inestimables …..

mardi 25 janvier 2011

LE CHIEN CHINOIS D'AGRÉMENT.....

Ce reportage propose sur TF1 m’a beaucoup amusée !

Pour le chien chinois d’ une riche famille pékinoise, la vie est belle ! La journée peut commencer par un SPA, avec bain jacuzzi, lustrage du poil aux huiles essentielles, et enveloppement, puis séchage. On peut aussi obtenir un vernis couleur pour ses griffes, et éventuellement un joli petit costume très classe Puis, on se rendra à une séance photo en studio ! Il est beau le toutou à sa mémère ! Ensuite, repas, et piscine pour chien. Oui, vous avez bien entendu : le maitre marche au milieu et accompagne toutou qui nage !

Pour terminer cette joyeuse journée, en route pour le parc pour chien avec les copains , (il faut ce qu’il faut !) et peut être aussi fera-t-on un petit tour au cimetière pour chiens ou repose celui qui vous a précédé….. Rentré chez soi, toutou a droit à une grande “chambre”, avec des jouets et une vue panoramique sur Pékin. Il a sa télé panoramique ou passe le film de son voyage au Tibet ! J’ai été estomaquée par une coiffeuse maquilleuse pour toutou ! Avec ses teintures, elle peut vous transformer votre bichon en panda ou en tigre ! 200 € la coloration. C’est pas donné en France, mais en Chine, c’est dix fois plus ! Pauvre toutou !

Un argument de vente m’a vraiment amusée : “il ne perd pas ses poils !” Moi qui ai eu trois chiens, si j’avais su … ! Les races proposées sont évidement les chiens asiatiques, comme le mastic du Tibet ou le pékinois, mais aussi le uski, le cocker, et j’en passe.

Ces chiens sont soignés chez l’acuponcteur, ce que je ne trouve pas idiot ! Mais il faut faire la “queue”… (oui, euh !) car il y a beaucoup de monde….

Vous me direz que le gouvernement, devant cet engoument pense à limiter ces animaux à un par famille. Maitresse doit acquitter un permis annuel de 100 €, ce qui correspond à 1000 yuans !

Je vois malgré tout un coté positif ! Dans ce pays d’enfants uniques, le chien peut être un excellent moyen de sociabilistion pour l’enfant.




lundi 24 janvier 2011

LES TRUFFES A LA SERVIETTE.......

Photo extraite de "l'Art Culinaire français", d'Auguste Escoffier réédité en 1950.Cette in fo et le commentaire du post ci dessous m'ont été communiqués par Fanzi ! Merci !

dimanche 23 janvier 2011

FIN DE L'EXPOSITION MONET : LES VISITEURS SE PRECIPITENT


Monet était un épicurien. Il adorait la bonne cuisine « bourgeoise » (le 19ème siècle est l’époque de la cuisine au beurre). Sa maison de Giverny, dont il avait fait un « bijou » de couleurs, voyait défiler ses amis. Bon nombre étaient des personnalités de l’art ou de la politique.

Ami de la lumière, sa salle a manger était « ensoleillée » elle était peinte de jaune de Naples (murs et mobilier), couleur que l’on retrouve souvent sur ses toiles, et sa vaisselle, blanche et bleue, en provenance de Creil, était décorée de motifs japonais . Il avait consigné ses recettes dans des carnets de cuisine qui ont été édités depuis dans le manuel de Claire Joyes , chez Chêne :


Plutôt que d ’analyser l’une de ses œuvres, pourquoi ne pas "exposer" l’une de ses recettes !

Monet, comme Georges Sand, tous deux familiers de la cuisine parisienne, étaient amateurs de truffe du Périgord. Voici sa recette des Truffes à la serviette.

Nettoyez soigneusement les truffes, frottez les avec une brosse, pelez-les légèrement et mettez les dans une casserole avec de fines tranches de lard dans le fond et une quantité suffisante de bon vin blanc sec pour qu'elles soient recouvertes. Laissez cuire, à couvert, pendant une bonne demi-heure. Egouttez les truffes et servez les cachées dans une serviette chaude, elle-même posée sur un plat chaud. Servez en accompagnant de vin blanc.

Je suppose qu'il utilisait une petite casserole, mais tout de même, cette recette me laisse songeuse et je me demande sincèrement si les truffes ainsi cuites avaient encore du parfum ! Par contre, pour ce qui concerne les autres recettes, elles me paraissent savoureuses et me rappèlent furieusement celles de "La Véritable Cuisine de Famille " de Tante Marie - "La bonne et vieille cuisine française". dont je possède une édition de 1934, et qu'utilisait ma Grand mère, chez qui je me souviens, je me léchais les doigts.....

Et bon déjeuner !

samedi 22 janvier 2011

DU THE, VOUS NOUS AVEZ SERVI DU THÉ !


Chers lecteurs, je ne me targues pas d'avoir une grande connaissance du thé, mais j'ai un palais, et après avoir dégusté la merveille dont vous voyez ici quelques photos, oyez moi vous compter la mésaventure qui pend au nez du français moyen !

Nous faisions nos courses, une amie et moi, et la soif venant, nous humes l’idée d’aller boire un thé ! Nous nous trouvions tout près d’un établissement Tran….. et nous nous sommes dit que, chez un chinois, ça devrait aller…..

Navrante expérience : le "thé" qu’on nous servit fut tout à fait insipide….. nous en fîmes la remarque au serveur chinois qui nous rétorqua très sérieusement que c’était du « très bon thé»…… La la ! Il nous prenait vraiment pour des oies blanches !

A y regarder de plus près, il s’agissait de brisures de thé, soit disant au jasmin, dans un sachet lambda ! De qui se moque-t-on ? Difficile de trouver de bons thés dans les établissements non spécialisés….. Ce qu’on nous sert dans nos cafés ressemble plutôt à une tisane, souvent fadasse voir quelconque ! Je sais que le thé n’est pas un classique de la culture française, mais être servies de cette façon dans « un chinois», cela m’a fait grincer des dents !

Sitôt rentrée chez moi, vous me comprendrez, je me suis empressée de faire infuser une théière de ma petite merveille de thé au jasmin, venant de Chine, et qui sent si divinement bon ! Et je me suis sentie vengée ! Sublime …….. Xiexiè à mon cher "fournisseur" qui se reconnaîtra !

jeudi 20 janvier 2011

EN MATIERE DE TRUFFE, ON N'A JAMAIS FINI D'APPRENDRE !

Vous savez ce que c’est : on cherche un renseignement sur le net, et puis on surf ! C’est inévitable ! Pour ma part, je cherchais un site où je puisse me procurer ce livre :

Il est paru fin de printemps à compte d’auteur, et impossible de trouver un site qui vous donne les coordonnées pour l’acheter. Je vous en prie, les amis de la Maison de la Truffe à Boncourt sur Meuse, vous devriez ajouter un bon de commande sur votre site et surtout dire combien il coûte !

Ainsi donc, en surfant, je suis tombée sur ce site : la passion de la truffe. Forum :

http://www.grossestruffes.com/forum/viewtopic.php?id=1515

Je me suis donc mise à parcourir le forum et imaginez ma surprise lorsque j’ai vu que des truffes poussaient en Normandie : tuber aestivum et tuber uncinatum !

Sans vouloir faire de mauvais jeu de mot, je suis tentée de dire : "on n'arrête pas le progrès"! C’est la première fois que j’en entends parler et j’avoue être septique. J’ai même cru à un gag, mais les chateurs ont l’air de vraiment s’y connaître, et les arguments semblent tout à fait sensés…… et puis on entrouve bien en Angleterre ! J’aimerais cependant en savoir plus….

Je me suis aussi beaucoup amusée à la lecture des procédés de cavage « sans chien » : certains m’étant totalement inconnus et semblant particulièrement fantaisistes….. Mais qui sait, on n’a pas tout exploré à ce jour, dans ce domaine.Enfin, je me suis bien apitoyée sur les témoignages de vol de truffes….. l’audace des bracos est incroyable ! Ils vont jusqu’à dresser le chien pour qu’il cave seul et ramène la truffe à la voiture !.....

Vraiment, un site à visiter.

Je ne manquerai pas de rappeler aussi le site incontournable d'un grand défenseur de toutes les truffes et de Tuber uncinatum : Truffiere de Saint Remy et son "mag de la truffe", "Truffe passion", que vous trouvez à droite, dans la colonne des favoris ! Bonjour DG !


samedi 15 janvier 2011

TRUFFES : DISTINGUER LES ESPÈCES PAR LEUR ADN ET LEUR AROME

tuber uncinatum
tuber aestivum
Et si tuber aestivum était le même champignon que tuber uncinatum ?........
Au microscope c'est troublant..... mais nous restons septiques.
Vous savez comme moi combien les amalgames sont les poux de notre société de consommation , et combien ils sont soigneusement entretenus lorsqu'il s'agit d'intérêts financiers....... (courtiers, conservateurs.....) ou simplement par manque de connaissances de la part de l'intervieweur et de l'interviewé.
Dans l'assiette, on ne peut que constater, que ces deux champignons ont de grosses différences.........
D'abord, la saison de ramassage n'est pas la même: juillet aout pour la première,
fin septembre, octobre, novembre décembre et parfois janvier pour la seconde.
La région de ramassage est également autre : en France, sud est pour le première espèce et quart nord est pour la seconde.
La chair de la première est plutôt beige veinée de blanc, celle de la seconde bistre foncé veiné de blanc
Les aromes sont très légers sur la première et très marqués sur la seconde.
De plus, je ne suis pas sure qu'ils soient identiques, mais comme on n'a jamais les deux champignons en même temps entre les mains, il a fallu envisager d'autres méthodes d'investigation......
C'est à l'UMR (Plante-microbe-environnement) situé sur l'ère de l'INRA de Dijon que ça se passe...... une thèse est en préparation qui vise à étudier scientifiquement des spécimens de ces deux champignons prélevés dans différents pays de toute l'Europe. (Merci à Gérard Chevalier !) Etude de leur ADN et étude de leur arôme.
Les chercheurs sont en plein travail, particulièrement la thésarde Virginie M. épaulée par le Professeur Wipf (spécialisé dans les mycorhizes) et Armelle Golotte (co encadrante). Le projet est financé par la Région Bourgogne et bénéficie de l'appui d'INOPLANT.
Je ne vous en dirai pas plus, mais dès que les résultats seront connus, je ne manquerai pas de vous en parler.
De notre point de vue, en Bourgogne, ces recherches sont PRIMORDIALES, car elles auront le mérite de faire la lumière. Enfin, on pourra savoir s'il s'agit de deux espèces distinctes ou tout simplement, si la truffe de Bourgogne est le même tuber, mais en pleine maturité, par rapport à l'aestivum, CE QUI CHANGE TOUT, au niveau gastronomique et à celui de l'information.......
Pour moi, je pense que quelle que soit la réponse donnée, le grand public ne fera plus l'amalgame, ce qui est déjà très important.
Il aura dans son assiette de la truffe de qualité, cuisinée selon sa spécificité et ses arômes propres .
Abondance de bien ne nuit pas ! au contraire, la palette gastronomique s'en trouve enrichie !
Reste savoir ce que l'on achète et à apprendre à cuisiner chaque espèce selon sa propre originalité !

jeudi 13 janvier 2011

ACCIDENTOGÈNE....

Le massacre de la langue française continue,
au point de me donner des doutes....
Serai ce moi qui deviendrait une vieille râleuse...
Après avoir entendu plusieurs fois de suite ce terme qui me blesse les oreilles,
je suis allée sur le net chercher l''étymologie.....
Rien qui concerne celle de ce mot si lourd et si laid.....
Par contre j'ai trouvé une perle
Le dicomoche :

http://www.dicomoche.net/A.htm#

un pure régal voyez plutot quelques une des premières définitions.......

Alcoolique

Quand vous aurez les idées claires, réfléchissez au fossé sémantique qui existe entre alcoolisé et alcoolique. Vous avez certainement remarqué que c'est la boisson qui est alcoolique et le buveur qui s'alcoolise ! Bien entendu, notre logique fait qu'on dit l'inverse. Psychanalystes, à vos plumes !

Défectuosité : Il y a comme un défaut.

Drôlifier : La drôlification est un exercice difficile. Certes, on pourrait bouffonner, ou même drôletter (de l'adjectif drôlet, 1797), mais ce serait moins rigolo.

Difficultueux : Des personnes peuvent être difficultueuses : c’est lorsqu’elles rendent tout difficile.

Toutes les lettres de l'alphabet y passent.... Et les surprises ne manquent pas !

Un régal d'humour, mais aussi une manière de réutiliser les mots simples de la langue française.



jeudi 6 janvier 2011

UN PETIT TOUR CHEZ HAENDEL !

Que l'année commence de façon flamboyante !

Il y en a marre des soucis, du temps plombé, du froid, de la neige, de la morosité générale, des météos alarmistes, des administrations qui font n'importe quoi, des trains qui roulent systématiquement en retard, des voitures neuves qui ne démarrent pas, des rhumes à répétition etc... etc...

Je vous en prie, faites vous plaisir en écoutant cela !......

Haendel: Alle sfere della gloria (Fernando)

par : Countertenor Lawrence Zazzo

Il complesso barocco
Alan Curtis

Pendant que je fouinais chez mon Ami Haendel, je suis même tombée sur l'air que je voudrais absolument "entendre" à mon enterrement : car ce sera une belle fête ce jour là ! enfin les grandes vacances........

Il s'agit du Happy We, fin du premier acte de Acis et Galatea /

j'ai écouté tout ce que Youtube pouvait me proposer.... Pas de William Christie, (vieille édition de 2OO5 chez Erato). Je l'ai trouvé ailleurs, du coup j'ai acheté le disque sur amazone....

...mais tout de même des propositions très variées......

Si vous privilégiez le son, j'ai préféré (sur Youtube) la version : Ian Bostridge and Kate Royal, with the accompaniment provided by The Orchestra of the Age of Enlightenment

Si vous voulez de l'image, allons y pour celle là ! version vidéo avec chanteurs

Et que la fête commence !

lundi 3 janvier 2011

TRUFFE DE BOURGOGNE ET REPAS DE FIN D'ANNEE

Cette fin d’année, quoique neigeuse, n’est pas très froide.

Tuber uncinatum est donc encore sur le marché, en tout cas, en Bourgogne, bien que les circuits commerciaux n’en aient plus que pour la promotion de mélanosporum, dont les premières poussées ne sont pas « top » !

Nous en avons donc profité pour cuisner notre délicieuse truffe de Bourgogne : tuber uncinatum, sous différentes formes…..

Je rappèle à mes lecteurs, que l'utilisation de la truffe ne necessite pas des quantités importantes. Quelques dizaines de grammes suffisent le plus souvent pour réaliser un plat !

Ne vous laissez donc pas affoler par le prix au kilo !

1 kilo = 1000 gr !

Coparons les proportions :

Pour 15 gr d'uncinatum, il faut 8 gr de Mélanosporum, de mésenterique ou de brumale et 4 g de magnatum......

Le prix est donc proportionnel à la quantité,

pas à la qualité.

Par contre, attention aux accords gustatifs..... Prenez des recettes concues pour le champignon que vous utilisez ! sinon vous risquez fort d'être déçus et achetez les quantités indiquées.!

J'ai cuisiné Tuber uncinatum : (20 GR d'uncinatum pour un yaourt).

J’ai essayé une sauce à base de yaourt grec et d’uncinatum fraiche hachée à la main, pour accompagner des petits légumes frais. Sauce très légère et parfumée avec beaucoup de raffinement.

J’ai refait les traditionnels fromages truffés :

Le St Nectaire, qui impose de la truffe fraiche, à préparer trois jours avant et mettre sous film

Le Brillat savarin affiné, qui peut invariablement se préparer avec de la truffe de Bourgogne fraiche ou congelée, la pate crémeuse captant parfaitement le parfum du champignon.

A l’apéro, j’ai essayé « le caviar de truffe » proposé sur internet et réalisé à base de jus de truffe noire et d’alginate….. Le gout ne m’a pas convaincue, j’ai trouvé que ça sentait beaucoup le synthétique…. J’ai pourtant essayé aussi sur du foie gras, sur du saumon et sur du beurre salé…… Pas terrible.

Rien ne vaut la truffe, la vraie, quelque soit l’espèce, et surtout de la cusiner selon ses propres qualités organoleptiques et avec les quantités suffisantes ! .