Au delà de la qualité des boissons, des aliments, et de la perfection gastronomique, n'est ce pas avant tout le moment partagé qui fait qu'une dégustation devient un moment rare et que l'on cherche à retrouver, sans parfois y parvenir, la saveur aimée. La mémoire du goût, c'est vraiment pour moi une "affaire sentimentale".
Après avoir été une amatrice de wiskies pur malt - Dieu m'est témoin que je les apprécie, et que j'en ai dégusté beaucoup (Ils sont aussi différents que peuvent être les vins) - vous ne me croirez pas, mais me voilà devenue adepte du thé !
Cela m'a pris il y a quatre ans environ. D'ailleurs, sur l'image, vous voyez un échantillonnage des thés que je déguste pour les uns, ou que je bois couramment pour les autres.
Je ne suis pas attirée du tout par les tisanes : elles n'ont pas d'âme, pour moi. Mais les thés, si !
En y réfléchissant bien, la plupart de ceux que j'aime m'ont été servis en liaison avec un moment rare et partagé : qui en Chine, qui avec ma fille (elle aussi amatrice), qui pendant une visite exceptionnelle... la liste serait longue.
Mais je dois avouer que le meilleur thé au jasmin que j'ai jamais bu est celui que je savoure lors de mes cours de calligraphie chinoise. Merci mille fois mon cher Ami !
J'ai cherché, cherché mais n'ai pas encore trouvé son égal.....
Et vous, quelle approche avec vous de la mémoire gastronomique en général et de celle du thé, en particulier ?
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