Dans son jardin, nous disent les conteur, Xi Wang Mu cultive les pêches de l’immortalité, qui libèrent de la mort ceux qui les mangent......et particulièrement les neuf immortels ! Mais l’arbre qui les produit mûrit tous les 3000 ans ! Elle organise alors un repas destiné à conférer l’immortalité à ceux qui les dégusteront. Dans ”le Voyage en Occident” Wu Cheng raconte comment Sun Wukong (le singe aux 72 pouvoirs) s’invita malicieusement à ce repas.
Originaire de la Chine méridionale et du Tibet où on la cultive depuis 5OOO ans, j’ai lu quelque part qu’au XVIe siècle, la France était le premier producteur européen de ce fruit délicieux..... Et que Louis XIV, au XVII, en avait fait l’une des merveilles de son potages de Versailles.
Moi, j’ai des souvenirs de pêches de vigne cueillies toutes “chaudes”, pendant les vendanges, sur les petits pêchers plantés dans la vigne de La Motte Saint Jean. Quel doux souvenir. Elles ont gardé dans mon coeur ce gout inégalable, légèrement amer autour du noyau et si rafraichissant ! Grand mère les préparait avec du sucre et du vin rouge..... mais je les préférais "nature".
Ce fruit à la peau si douce, dont une espèce porte le joli nom de “téton de Venus”, nous séduit toujours pas sa saveur délicate, surtout lorsqu’il s’agit de pêches mures.
Si elle désaltère à souhait en dessert, n’oublions pas qu’elle se marie très bien en sucré salé, avec du porc par exemple ou des volailles et quelques grains de raison !
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