Depuis notre petite LUCARNE, bien conditionnés, dans un monde automatisé et commercialisé à outrance, où la nature nourricière peine à garder sa place et son rôle fondamental, qui est de nourrir la chaîne des vivants, voir une telle émission est pour moi un véritable bouffée d’oxygène.
photos MSG prises pendant l'émission. |
Le heros de l’histoire, c’est lui. Le père, dont les pensées sont fières et droites. J’ai apprécié le passage où l’on demande ce qu’il dirait de résumer ce qu’il pense de sa femme et où il répond, “je ne dirais pas de bien car j’aurais peur qu’on me la prenne” ! Belle preuve d'amour !
C’est l’humain, a sa juste place, présenté dans la réalité de son rapport à la planète.
Cette courageuse famille mongole, dans une nature de plus en plus hostile, leur humanité, leur lucidité aussi, leur endurance, leur générosité, tout cela remet bien les pendules à l’heure. ... et encore, on nous a épargné la quête quotidienne des moyens de chauffage, le nourrissage des bêtes, les petites choses du quotidien qui prennent une telle importance en ces lieux, pour survivre... bref, le dur labeur, pour juste nous montrer la quête de l’eau. Ne soyons pas naifs. Gommée, la part de pénibilité que présente une telle existence !
J’ai aimé l’émission, comme vous, découvert, admiré, frémi de crainte et d'admiration, séché une larme au moment de la séparation des protagonistes.....
La clé de leur maintient dans leur vie de nomades : ce sont les grands chameaux de Bactriane.......... ça, on l’a bien compris, dont l’existence est menacée à plus ou moins long terme..... davantage encore, celle des chèvres fournisseuses comme les chameaux de leurs précieuses laines.....
Chameaux : le Larousse nous dit : il y a entre 2 et 10 millions d'années,
Les chameaux restaient confinés en Amérique du Nord, quand, il y a seulement de 2 à 3 millions d'années, une partie d'entre eux essaima dans l'Ancien Monde en passant par le détroit de Béring, alors asséché.
Pour se nourrir dans le désert, où les saisons sont peu marquées et les rares pluies imprévisibles, le chameau doit profiter au mieux de toutes les espèces qu'il rencontre, afin de constituer des réserves en prévision des longues périodes de disette (réserves qu'il amasse dans ses bosses sous forme de graisse). Mais, alors que le mouton ou la chèvre ont tendance à épuiser la végétation, le chameau semble soucieux de préserver son environnement. Il se déplace sans cesse et ne broute qu'une bouchée par plante, ce qui semble en activer la repousse. Seuls les acacias souffrent du passage successif de trop nombreux chameaux.
La suite, passionnante à lire, sur les sites.
Note : une seule petit chose m’exaspère quand même dans les émissions de Frederic Lopez, c’est l’utilisation systématique de mélopées américaines...... Pas le moindre petit morceau de musique mongole dans ce reportage, et même pour ce qui est de son émission de 14 h, la musique est aussi anglophone. Nos compositeurs n’ont ils pas leur mot à dire ?
L'émission sera mise en vente dans le courant du mois de décembre.
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