C’est l’histoire d’une rencontre…. Celle d’Anna Caterina Antonacci !
15 h : mon téléphone vibre. Je pense à un démarchage.
- « Je suis bien chez…. »
- « Oui, c’est elle ».
- « C’est Sabrina… tilt… (je ne connais qu’une Sabrina et elle est charmante). C’est bien elle ! OUF.
- « Aimeriez vous venir ce soir à l’auditorium, j’ai des places…. »
Re tilt ! Pensez donc, l’une des meilleures salles de l’hexagone ! Et c’est adjugé. Pas plus de renseignements si ce n’est qu’il s’agit d’une soprano italienne….
Dans la hall, je croise deux copines aussi « mordues de musique» que moi.... et aussi peu renseignées sur le spectacle, et puis des jeunes, beaucoup de jeunes, lycéens et collégiens… Un vrai bonheur !
Sabrina arrive, dans la salle la lumière s’éteint et les premiers accords fusent… et tout de suite, c’est l’enchantement !
Le décor de Nelson Wilmott est génial – une simple Camerata obscura – Une mise en perspective des personnages et donc du sujet. Mon cœur de plasticienne fait un bond. Les jeux d’échelle réjouiront mes yeux durant tout le spectacle : c’est l’Antre de la Mort, mais une mort savante, raffinée, métaphysique autant que terriblement humaine….. la tendresse et la violence se côtoient en un duo vertigineux…. Phèdre, Didon, Aramide, Médée et Ophélie , rien que ça…. Même si Gluck et Rameau m’étaient presque familiers, je découvre un Berlioz insoupçonné .
Un one soprano show éblouissant, émouvant, servi par une cantatrice tragédienne hors norme : un bijoux.
Loin du récital, différent du concert, comme le dit si bien le metteur en scène, Juliette Deschamp, la formule est magique. Belle descente aux enfers au son de cette voix vibrante accompagnée par les musiciens de l’Ensemble « les Siècles » , dirigés par François Xavier Roth.
Merci Sabrina.
1 commentaire:
Coucou!
j'écris de nouveau mon message car mauvaise manoeuvre et plouf! plus rien...
Je te disais que la musique me parle bien, même si je ne connais pas cette oeuvre...
Je comprends ton émotion, ce sont des moments magiques...
A bientôt!Biz!
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