A chers lecteurs,
vous me reprochiez de ne pas parler de truffe, ces derniers temps..... et bien voilà une occasion ! et je m'en serai bien passée !
"Lu dans le Trufficulteur français du 2ème trimeste , les articles concernant la dénomination des produits contenant des truffes ou des arômes (articles R112-1 à 33, transposant en droit français la directive n°200/13 – en cours de révision) : j’ai bondi et ne puis que réagir avec force.
La truffe de Bourgogne a tout simplement été bannie du projet et de cet exposé.
Seule la référence à la truffe d’été (t. aestivum) ramassée en juillet août, est mentionnée….. comme un sous produit, bien entendu !
Il n'y aurait plus que la mélanosporum (brumale étant évoquée discrètement) et la magnatum qui auraient le droit de s'appeler truffe ! Le reste étant, j'ajoute : de la crotte de chat.....
Hors , que fait-t-on de tuber uncinatum, ramassée en automne, lorsqu’elle est parfaitement mure, et dont la valeur gastronomique est incontestable ?
C’est bien d’ailleurs pour cette raison que nous tenons à son appellation, même si Vittadini est passé par là avant Châtain.
Certains sites l'ont bien compris (que je ne nommerai pas) qui reconnaissent la valeur de notre produit et le vendent intelligemment en automne et à son cours normal, parce qu’il est de qualité et a une réelle valeur gastronomique. Je les en remercie.
Nous avons travaillé, dans l’Est, pendant 20 ans pour le prouver aux français.
Nous avons inventé sa cuisine, nous avons milité pour le cavage au chien, afin de ramasser des produits parfaitement murs…… et que devient tout ce travail devant un tel coup bas ?
À la télé, hier, on nous montrait encore la vente de t. aestivum et on la démolissait avec soin. Ah ! la campagne est bien menée ! Les conservateurs et autres courtiers doivent se frotter les mains !
Ce que je dis là est également valable pour la truffe mésentérique qui, correctement cuisinée est excellente ! encore faut il avoir les recettes qui conviennent !
Bref, si le projet passe, c’est un coup fatal apporté à nos produits.
A mon Cher Jacques, Grand Pourvoyeur de la Confrérie de la Truffe de Bourgogne, toi qui a voué tant de passion à t. uncinatum, ta disparition laisse un grand vide qui nous a tous peinés, mais je ne puis que me trouver "rassurée" en pensant que tu n'auras pas connu ça !
2 commentaires:
Armelle a dit :
C’est bien martine, tu as bien réagi.
Je suis confiante maintenant on ne pourra plus revenir en arrière pour la truffe de bourgogne, et tant qu’il y a aura du monde à convaincre on aura lieu d’exister !
tubermamie :
je voudrais bien être de ton avis.... il faut absolument régler ce problème d'appellation.
C'est à l'ITCE et àses super managers de réagir maintenant. Je les attends.
Bien amicalement.
Fanzi a dit :
je sursaute à la lecture de ton post ! Dans quelle trappe est tombée notre t. uncinatum sir délicatement parfumée
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