"Je suis horrifiée par la laideur des jouets qui trônent
dans les rayons des magasins.
Du plastique, tu toc, des emballages énormes, pour des jeux sans grâce, des machines abrutissantes, qui creusent la solitude, bref : où est passé le rêve ! L’imagination existe-t-elle toujours ? Faut il absolument être encadré pour s’amuser, se construire ?
Du plastique, tu toc, des emballages énormes, pour des jeux sans grâce, des machines abrutissantes, qui creusent la solitude, bref : où est passé le rêve ! L’imagination existe-t-elle toujours ? Faut il absolument être encadré pour s’amuser, se construire ?
J’appartiens à une génération qui se créait ses jeux et ses expériences de la vie, et ceci à ses propre risques. Nous n’étions pas malheureux pour autant.
Un texte m’a
ramenée à ce passé pas si lointain : en voici des extraits ! Vous allez
comprendre !
"…..Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des
casquettes, mais pas de casques de protection.
"Nous roulions sur nos vélos sans frein et sans éclairage
ou marchions jusqu'à la
maison d'un copain de "classe ou de quartier et frappions à sa porte, nous
entrions simplement, nous étions très bien "accueillis…. »
"Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles
guimbardes sans chauffage, sans ceintures ni "sièges pour bébés, ni air
bag,
Être dans la benne arrière d'une camionnette par une
belle journée "ensoleillée était toujours quelque chose d'extraordinaire.
Nous buvions l'eau
directement de la fontaine.
"Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassi, du vrai
beurre, du saindoux du lard. Nous buvions du "chocolat avec du vrai sucre. Et
nous n'étions pas obèses
"POURQUOI ?
Parce que nous étions toujours en train de bouger, de
jouer dehors...
"Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la
journée au grand air, à condition d'être revenus "quand les lampadaires
s'allumaient.
Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes "avec
lesquelles nous descendions les
côtes, sans freins. Après avoir foncé dans les
buissons une paire "de fois, nous avons appris à gérer les problèmes.
" NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions dehors pour les retrouver
!
"Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, se cassait des os, des dents
et il n'y "avait pas de poursuites judiciaires pour cela.
On nous offrait
des fusils à plomb pour notre "anniversaire, faisions des
jeux avec
des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées,
des arcs et "flèches, des fléchettes, nous faisions et jouions avec des radeau
de fortune sur les rivières, nous "faisions des pistes de glissades sur les
inondations des prairies gelées en hiver, nous sautions et "plongions des
souches d'arbres des rivières non fréquentées, nous bricolions avec toutes
sortes d'outils, "réputés dangereux, des ateliers de nos parents. Nous jouions
avec des pétards à mèches, nous fumions "des P4 à l'unité, nous sucions
toute la journée des boite de coco, aux heures les plus chaudes les "lessiveuses
étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toutes allures les côtes en
herbes des "vergers sur des plaques de linoléum ou balatum d'asphalte en guise
de luge. Nous avions la liberté et la "peur de l’échec, le succès et les
responsabilités qui vont avec et appris à gérer tout cela, avant que la "société
vienne nous fagociter, avant que les avocats viennent tout légiférer et que les
médias ne "prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières de leurs
scoops dramatiques, juste pour le fun et "le fric…..
"La vie était simple, belle, parfois rude, mais combien
nous étions heureux !"
A méditer : l'argent ne fait pas le bonheur........ il y contribue, c'est tout !
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4 commentaires:
Super cette lettre des enfances d'autrefois !
J'ai beaucoup aimé les deux derniers articles, Martine.
Très bien ! De quoi rêver ou ...rêver et rebondir.
Le chtit.
c'est la nausée qui me vient aussi en voyant tous ces rayons de Noël:il n'y a plus de place pour le rêve et l'imagination et les rayons de friandises c'est l'écoeurement final!
Petit post scriptum :
bonn nombre de ces jeux, nous les avons pratiqués, mes frères et moi ! Le radeau n'est pas une fable !
A Noel, il n'y avait pas une avalanche de cadeaux. Le plus souvent un seul, longtemps espéré.La fête était familiale et si chaleureuse . Il y avait des rites, comme la messe de minuit, moment magique, avec ses chants, qui nous donnait l'occasion de veiller tard. La crèche, le repas traditionnel de Noel, nous les attendions avec beaucoup de gaité ! La fringale de consommation a tout fichu en l'air et l'individualité se développe tellement qu'il devient très difficile de réunir la famille dans son entier. Pour les voir, il faut attendre un enterrement, et encore !
Laurence a dit :
Je te rejoins, les rayons des supermarchés ne sont guère inspirants! pour ma part, je préfère personnaliser en glanant ici et là mais surtout pas faire commercial, la magie de Noël n'est plus guère là.
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