Peu de truffes au rendez vous, hier, à Is sur Tille. Les conditions de sécheresse n’ont pas favorisé la production de tuber uncinatum.
Les acheteurs en gros sont repartis bredouilles, bon nombre de privés également. Le cours était à 400 € le kilo. . Les truffes présentées étaient de taille moyenne, voir petites, peu odorantes, et les quantités faibles.
Ce qui n’est pas le cas les autres années où, dès que vous arrivez sur les lieux, le parfum règne , si caractéristique et si pénétrant !
Notez, chers lecteurs, que je ne mets pas en doute la probité des caveurs ni le travail de tri et de canifage qui a été fait dans les règles.
Notez, chers lecteurs, que je ne mets pas en doute la probité des caveurs ni le travail de tri et de canifage qui a été fait dans les règles.
De l’avis autorisé de Léon Werhlen, intervenant “clef” de cette journée, la saison n’étant pas terminée, il se peut que, si le temps persiste à la douceur et surtout, que s’il pleut, des cueillettes plus importantes se fassent courant novembre et décembre.
Nous le souhaitons ardemment.
Dois je rappeler que a truffe est un produit qui dicte sa loi. Elle ne se plie pas au bon vouloir de l'homme. La truffe de Bourgogne particulièrement. Sa cuisine s'apprend et surtout, il faut utiliser une truffe parfaitement mure et odorante si l'on veut de bons résultats.
Ce qui me choque , au sortir de cette manifestation, ce sont les démonstrations de cuisine sur le stand, dont je trouve qu’elles ne sont pas satisfaisantes. Elles devraient être revues et améliorées. Il me semble primordial d’offrir aux visiteurs des dégustations parfumées, hors, ce n’était pas le cas hier.
L’action se passe dans la bonne humeur, certes, avec des cuisiniers dynamiques et joyeux, mais cela ne suffit pas ! Les visiteurs non initiés sont repartis sans connaitre le gout ni le parfum du produit. Pourquoi ?Parce qu’il n’y a pas de mise en contact préalable du champignon avec le produit cuisiné, avant la démonstration, et par ce que les quantités utilisées sont insuffisantes.
Ces messieurs ont ils déjà cuisiné la truffe de Bourgogne ? J'en doute ! Cela s'apprend et chacun sait que les espèces de truffes sont si différentes par leur parfum et leur fragilité à la cuisson, et que chacune a sa cuisine propre.
Si on peut râper de la truffe blanche sur des nouilles, ce n'est pas le cas avec de la truffe de Bourgogne qui se doit d'être mise en contact avant réalisation du plat. C'est primordial !
Ce n’est pas la première année que cela arrive. Il serait bon d’y remédier.
Ce n’est pas la première année que cela arrive. Il serait bon d’y remédier.
Le Traiteur d'Is sur tTille propose dans sa boutique, place de l'église, de délicieux saucissons truffés. |
Heureusement, pour le visiteur, les petits saucissons truffés de Jean Bénigne Roussel, traiteur à Is sur Tille, ont appporté cette note truffée qui manquait au gout. Un vrai délice.
Dates des autres marchés en centre est sur le site de la FFT - Federation française des trufficulteurs.
3 commentaires:
encore des fantaisies dans le traitement de texte de ce post. Impossible de les rectifier. La machine ne répond pas à mes ordres.
Que mes lecteurs soient indulgents ! Xie Xie ni !
Je profite de ce post pour féliciter les organisateurs de la fête de la truffe. Impeccable ! Bravo aussi pour l'omelette géante de la Confrérie de la Truffe de Bourgogne, qui était: délicieuse !
Ce jour - TF1 - 13 h - 25 oct. encore un reportage fait à la va vite sur la truffe de Bourgogne - Je cite : "la truffe de Bourgogne se mange crue"..... aucune connaissance culinaire du produit n'est donnée au téléspectateur ! Merci pour l'info ! La truffe de Bourgogne doit être mise en contact avec le produit messieurs. La râper seulement sur le plat correspond à prendre son billet de dix euros et à le bruler devant le convive !
Le bon peuple de France va encore passer à coté et cuisiner ce produit n'importe comment ! Ras le bol !
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