J'ai toujours un grand plaisir à regarder, caresser, palper, sentir le papier...... C'est un grand bonheur de travailler sur des supports aussi parfaits dans leur simplicité.
J'avais appuyé contre mon porte pinceaux, mon quadrillage de guidage, dans l'idée de photographier ses différents stades d"évolution, au fur et à mesure de mes apprentissages calligraphiques..... et puis, une autre idée à germé, s'est imposée.
à travers le support la lumière dessinaient les pinceaux.... le papier me proposait une autre approche.
J'ai alors présenté le travail sur lequel je m'exécutais, la veille.... et, au delà des pinceaux, qui apportent des lignes de force en modifiant l'éclairement, le papier m'a offert sa somptueuse simplicité. Traslucidité, souplesse, fragilité et résistance des milliers de fibres (visibles en cliquant sur les images)). Je me suis empressée de les capter avant que la lumière soit occultée par un nuage.
Que les calligraphes me pardonnent, ce n'est qu'une problématique plastique, rien d'autre, mais elle est tellement touchante cette petite feuille de riz.
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