jeudi 14 janvier 2010

HAUTEVOIX ET CLAUDE

C'est en pensant à mes ami(es) choristes, qui passent parfois par ici
et à Thérèse son épouse,
que je veux rendre ce modeste hommage à Claude Martin.

Il nous a dirigés pendant huit années avec beaucoup de générosité .
Il nous a aussi fait connaitre des expériences musicales riches et variées.
Celles qui m'ont le plus marquées, ce sont les rencontres avec ses amis de Moravi et le voyage qu'il avait organisé chez eux. Quels moments joyeux et pleins d'amitié. Ceux ci nous le rendaient bien qui étaient venus plusieurs fois, mais aussi participer au dernier concert que nous fimes avec notre chef.

Les après concerts étaient également toujours fort joyeux !

Des amitiés solidees sont nées qui perdurent à ce jour.
Qu'il me soit permis de lui dédier ce poème extrait du livre de françois Cheng : Le livre du Vide Médian......

Parfois les absents sont là
plus intensément là
mêlant au dire humain,
au rire humain
Ce fond de gravité
Que seuls
ils sauront conserver
Que seuls
ils sauront dissiper
Trop intensément là
ils gardent silence encore......

Ce vide médian , (yin et yang, ce Trois né du Deux, jaillissait de toutes nos répétitions.....

Je lui souhaite un bel au delà.

1 commentaire:

Sérénité'art a dit…

Maryvonne a dit :
C'est vraiment une émouvante attention que tu as eue là ! Et ce poème, qui dit tant en si peu de mots, sur l'absence !
Tu sais, je suis étonnée de constater que je pense beaucoup plus à lui que je ne l'aurais imaginé ! Je ne pensais pas que sa mort me toucherait à ce point. Ce n'est pas vraiment du chagrin, c'est comme un manque, une impression d'inachevé.
Il y a des personnes de cet âge qui donnent l'impression d'avoir bouclé ce qu'elles avaient à faire, de ne plus avoir d'appétit , et de s'ennuyer. Alors quand elles meurent, on se dit que c'est aussi bien comme ça ! Ce n'était vraiment pas son cas ! Il était tellement gourmand de vie ! Il avait encore tant de choses à dire et à faire ! Il attendait encore tellement de chacune de ses journées, que cela fait mal au cœur qu'il n'ait pas eu encore quelques années de plus !