Je vous ai déjà “touché” deux mots des truffes d'Oregon. Mais le sujet est plus vaste et mérite quelques précisions.
Ces précisions, je les ai trouvées, grâce à Yves Schweitzer (auteur de "Les truffes de Lorraine, les découvrir, les cuisiner"). Elles faisaient l'objet, entre autre, d'un article de Pierre Sourza dans le numéro 70 du Trufficulteur Français.
Ce journal n'étant pas accessible dans les kiosque, j'ai cru bon de vous faire une petite synthèse (sans copier coller) des dites espèces.
L’ère de répartition connue à ce jour, de la production trufficole américaine, couvre une partie de l’Oregon, de la Californie, de l’Idaho et du Tennessee.
Les caveurs que vous voyez sur cette image travaillent avec un lagotto, à 300km de Washington DC. Ce sont des amis de la Confrérie de la Truffe de Bourgogne qui n'hésitent pas à traverser l'Atlantique pour venir chez nous déguster Tuber uncinatum.
Les espèces : la plus répandue est la truffe blanche d'Oregon :
- Tuber Oregonense . Elle a pour caractéristique un parfum d’ail (rappelant tuber Borchii) et d’épices. Elle vient à maturité d’octobre à février
puis
- Tuber gibbosum qui se récolte de janvier à juin sous les Douglas.
Ce sont deux espèces assez proches que l'on distingue en analysant leurs spores.
Les truffes les plus prisées sont :
“la fameuse truffe noire” (l'auteur ne précise pas son nom) parfois identifiée sous le nom de
Tuber - Picoa Carthusiana. Son parfum fruité rappèle la mangue et l’ananas.
Enfin,
- Tuber Leucangium carthusianum et Leucangium bruneum. qualifiées de truffes marron, plus rares. Les mycologues ne souhaitent pas en parler ! Je ne sais pas ce que cela suppose !
Ce qui prouve qu’il n’y a pas qu’en France que l'on garde ses secrets !
Toutes ces truffes supposent donc de la part des chefs, la recherche de nouveaux accords afin de les mettre en valeur dans votre assiette.
Pour finir, les trufficulteurs américains s’appellent des “growers”.
Reste encore à parler des autres truffes qui poussent, partout dans le monde, qu'elles soient naturelle ou plantées. C'est un sujet sans fin et un travail de découverte, mais il est évidant que certaines espèces ont un grand avenir, si on laisse de coté les a priori et l'esprit de clocher.
Vous l'avez compris, je parle notamment de la truffe de Bourgogne et de la mésentérique, et peut être de quelques autres jusque là sous exploitées, qui doivent prendre la place qui leur revient.
C'est le moment de redire :
A CHAQUE TRUFFE SA CUISINE !
Vous l'avez compris, je parle notamment de la truffe de Bourgogne et de la mésentérique, et peut être de quelques autres jusque là sous exploitées, qui doivent prendre la place qui leur revient.
C'est le moment de redire :
A CHAQUE TRUFFE SA CUISINE !
Le Carrefour Européen de la truffe de Bourgogne se déroule cette semaine à NANCY suivi du marché de la truffe à PULNOY. Des moments intenses en perspective.
2 commentaires:
Pour information, j'ai mis à jour au printemps un article sur les truffes des Etats-Unis avec un résumé sur le Mag' de la truffe.
J'en profite pour vous souhaiter un bon séjour en Lorraine, j'espère que tout ira bien ;)
J'irai voir ça dès que possible ! Bien amicalement.
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