samedi 12 avril 2014

SHANGHAI VU PAR THALASSA ET PAR D'AUTRES....... JUSQU'OÙ IRA LA COURSE A L'ARGENT ?

Note :  Yu Hua écrit : en quarante ans on est passés de conditions de vie très frustes aux excès d’une consommation triomphante ; en Europe, un tel changement s’est produit en plusieurs siècles."
un échangeur de la mégapole - cliquer sur le photos pour les agrandir.
 Le reportage très “bling-bling” de Thalassa sur Shanghai, BIEN QUE REMARQUABLE ET FLAMBOYANT,  na  pas suscité chez moi des frissons d’admiration ! Cette ville est l’empire de la démesure et cette démesure m’interroge sur ce que les chinois appèlent 
“la marchandisation” ! 
Outre la présentation du développement fulgurant de la ville et de ses “empires”, les sujets mettaient bien en valeur les écarts énormes qui se creusent du point de vue des niveaux de vie des habitants, qu'ils soient shangaïens ou migrants.
Le port de la ville est en passe de devenir le premier du monde.
Ici les container en attente.
 Question : jusqu’où ira cette course en avant et qu'adviendra-t-il de cette  démesure ?
Une école d'enfants de travailleurs "migrants" : il rêvent d'être un jour
citoyens de Shanghai.
L’évolution stupéfiante de l’économie Shanghaienne, telle qu’elle nous a été montrée sur l'écran  me ramène  au livre de Yu Hua (cité plus haut) : "la Chine en dix mots". Il y dépeint justement ces écarts énormes de niveau de vie et à ce jour, ceux qui se creusent  entre les différentes régions et couches de population chinoise.


L'un de ses chapitres  intitulé  “embrouille” est intéressant. Il met en lumière certaines dérives  du point de vue du rapport à l'argent. 
Yu Hua, après avoir donné diverses  définitions du mot “huyou”. qui peuvent se résumer à la notion d"embrouille",  dépeint des cas de ce que certains chinois appèlent la  “marchandisation”. D’après ce que j’ai compris, "la marchandisation" consiste à faire de l’or en réalisant des embrouilles. Il raconte donc : la vente des trottoirs aux camelots, à Neijiang, au Sichuan et la vente de numéros de portes “porte  bonheur “ pour les rues..... (6 - 66 - 666 et 8 etc.... chiffres porte bonheur en Chine) à Xiangtan dans le Hunan ce qui crée une anarchie totale fatale à celui qui cherche une adresse. Il évoque aussi la possibilité de  mise aux enchères les noms des rues, celui des villes etc. etc. Bref : c’est hallucinant. 

Comme il ne manque ni d’esprit critique, ni d’humour, il ébauche ce qui pourrait faire le début d’un roman : “La ville de l’embrouille”

En voici l’extrait ! A méditer !


extrait du livre de Yu Hua
 J'espère pour ma part que ce livre est objectif, et qu'il ne s'agit pas la aussi d'une "embrouille" !
Evidement, il faut faire la part des choses,  la Chine est immense. Sa gestion n’a rien a voir avec un petit pays comme le notre,  et ces dérives sont des cas exceptionnels, mais elles mettent en lumière les non fonctionnements que peut apporter  la course à l’argent”........
        Pour en revenir à Shanghai, c’est vrai que c’est une ville fascinante et qui évolue de façon fulgurante...... Mais, pour l’avoir visitée, je puis vous dire que j’ai eu plus de plaisir à parcourir le jardin Yu ,  à observer les merveilles du musée, à déambuler dans la concession française ombragée de platanes,  qu’à parcourir la rue “branchée” dite rue de Nankin , bien que, soyons honnête, j’ai trouvé la vue depuis le Bund assez fantastique !

Photo Madina Jardin Yu
  Si vous aimez l’architecture contemporaine, Cette ville est un véritable “laboratoire du traitement des volumes architecturaux”. 
Les photos 1 - 3 - 6 ont été prises pendant l'émission
Projet de construction.
Vous pouvez commencer par cette page de Google....... et vous balader d’un site à l’autre 

Revoir Thalassa en replay 
Note : impossible aujourd'hui de faire une mise en page satisfaisantes..... Les polices se baladent et ne prennent pas la taille que je leur demande. Mille excuses !
concept proposé par Sonik Module, une agence d’architectes & de designers Bulgares.


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