mardi 31 mars 2009

AVIS DE RECHERCHE.....

Aux copines calligraphes qui passent par là :
Je viens de faire l'essai !
L'essai de quoi ?
Et bien, cela trottait dans ma tête, mais je ne lis pas le journal quotidien et je n'avais pas le matériel de base.....
Mais de quoi parle-t-elle ?
Et bien laissez moi finir : donc, je n'ai pas de quotidiens chez moi, et miracle, aujourd'hui, il s'est trouvé qu'en rangeant des documents, je suis tombée sur un spécimen revenu dans mes bagages du Salon de l'Agriculture.....
Le mystère est épais, s'pas....
Bon, je casse le morceau et j'avoue.
J'ai l'espoir d'aller prochainement faire une journée de calligraphie à Paris, chez un Maitre.
Vous commencez à penser que je suis inconsciente ou prétentieuse ?
Non pas du tout. Je trrerrrrrmble comme une feuille devant mon audace, mais il faut prendre des risques dans la vie, alors c'est décidé et sauf contre ordre (indépendant de ma volonté) je m'y rendrai...... Comme le Maitre m' a confié qu'il nous ferait travailler sur du papier de journal, je me suis essayée.
Ca y est, vous avez compris !
He bien quelle révélation.... quel plaisir. Le pinceau tout à coup vous obéit, le support est soyeux, absorbant juste ce qu'il faut, et chose appréciable, gratuit !....
Alors,
si vous avez des journaux chez vous, ne les jetez plus, accaparez les et entraînez vous dessus à calligraphier...... Cela ne fait aucun doutee, vous allez aimer.
C'est divin, le contact du pinceau avec le papier journal ! MIAM MIAM : j'ai adoré.
Si je pouvais acheter une fin de rouleau au BP... ...


....et si vous jetez vos journaux, pensez à moi ! ...je suis preneuse.

dimanche 29 mars 2009

AH LA MUSIQUE : ET QUELLE MUSIQUE !

Le bonheur du jour, c'était la formation chorale au conservatoire de Dijon, avec Yves Klein....
Gymnastiques mentales et corporelles. On s'y est adonné avec plaisir, d'autant que le formateur tient la route ! OU la la !
Et que, ce qui ne gate rien, il a beaucoup d'humour.....
J'ai tellement donné que je suis un peu sur les rotules, ce soir, mais j'ai éprouvé bien du plaisir !
Quel régal, voyez plutot, les partitions étudiées .


Ma préférence à moi va directement vers le cantique de Jean racine : un vrai bonheur......
Je l'avais déjà travaillé, en alti. J'aime beaucoup le pupitre d'alti, car on y fait vraiment de la musique,
mais je regrette tout de même que dans les chorales, on ne travaille pas de partitions à six voix. Jamais de mezzo, jamais de Barytons. Nous sommes les oubliés de cette formule et je le regrette. Pour ces types de voix, les chorales sont plutot des casse voix.... car il faut bien le dire, faire chanter quelqu'un hors de sa tessiture n'est pas excellent ! J'en sais quelque chose.......
Malgré tout, je continue à penser que c'est un excellent moyen de faire de la musique. Qui n'a pas eu cette expérience de se retrouver dans une groupe de bons copains (20 ans que je chante dans ce groupe !) avec un prof magique et des morceaux sublimes à étudier, ne sait pas ce qu'il rate !
Alors merci à tous et aussi à Jean racine, pour les paroles, à Fauré pour la sublime musique, au chef de choeur et au formateur, et surtout aux amis sans qui la magie ne pourrait être mise en musique !

jeudi 26 mars 2009

POUR PETITS CONS ET CONS DE TOUS AGES

Suite à mon post précédent, je me suis souvenue de ce recueil.
Je le conseillerai à tous les gens visés et qui se reconnaîtront.
La tranche d'âge 25 à 50 étant la pire dans le domaine peu reluisant de la muflerie en tous genres...... c'est chez elle que l'on trouve les cow-boys et les kamikazes !
Les ados ont à mon avis des excuses et pouvent se remodeler..... Les vieux (dont je fais partie) ont des beaux restes, quelques souvenirs de cvilité... à part le bonjour qui leur écorche souvent la bouche !
A lire absolument cette petite merveille pleine d'humour et qui remet les pendules à l'heure.
...Et pour ceux qui se sentent visés, on peut faire ça discrètement chez soi avec en prime un vrai moment de plaisir.

Et ne me dites pas que vous n'avez pas de budget, 4€ 20 sur Amazone !

RESTER ZEN

Facile à dire !
Je viens d'avoir la surprise de trouver ma portière arrière gauche enfoncée..... Evidemment, on ne m'a pas laissé d'adresse. C'est la deuxième fois qu'on me fait le coup.....
Où est passé l'esprit civique ? Il a pas honte le gros (ou la grosse) débile qui m'a fait ça ?
Impossible de ne pas s'en rendre compte ! Il faut changer la portière ! Ca a du être un bon choc !
J'en ai marre de tous ces gens inciviles qui vous brûlent la priorité, qui ne mettent plus leurs clignotants, qui vous passent devant en prenant des risques pour être les premiers au feu rouge et j'en passe......
A croire que le code de la route c'est pour les autres...... que fait la maréchaussée à part placer des radars ?
Et puis,
J'en ai marre des gens qui ne disent plus bonjour, merci ou s'il vous plaît. C'est pourtant pas compliqué. Ce sont les mêmes,
archi sourcilleux, qui revendiquent à cor et à cri : qu'on les respecte !
Pauvre France !
Et si l'on faisait une campagne de la "courtoisie au volant et au quotidien" ? au lieu de lancer à tout bout de champ ces journées de ci, de ça, juste bonnes à faire marcher les commerces !.........


Pour mon bonheur, un brin de fraicheur dans un monde de brutes, mon archidée à refleuri ce matin et m'offre un beau sourire que je vous fais partager.
ET QUANT A MOI, JE REFUSE DE BAISSER LES BRAS.

samedi 21 mars 2009

TANHUA YI SHIAN


La voilà donc cette fleur merveilleuse baptisée "belle sous la lune", dont nous a parlé notre prof de chinois.

Sa floraison éphémmère ne dure que l'espace d'une nuit.
Tanhua yi shian signifie "fleur qui dure peu de temps". Son parfum parait il est suave et agréable.
C'est une plante epiphyte qui répond au nom latin de Epiphyllum oxypetalum.

Je trouve qu'elle resssemble assez à la fleur du fruit du dragon.
J'ai empreinte ces images à Wikipedia. Rien ne vous empêche de vous y rendre pour découvrir les articles la concernant.

mercredi 18 mars 2009

OUI, JE L'AVOUE

Oui, je l'avoue, si vous êtes passés ces jours ci, je vous ai posé un lapin.......
Faut dire que j'étais bien bousculée,
bien occupée,
bien entourée..... de tas de gens nouveaux.... et que j'ai vu, entendu et partagé mille choses.....
Parlons de l'expo.... pour le reste on verra si j'en ai le temps..... je plane. Il me faudrait plusieurs vies.
Dans la série histoires de bêtes, pas bêtes,
je vous présente les petits lapins de Rémy Courseaux, (http://remy.courseaux.free.fr)
Photographe de talent......
et je vous invite au salon de Saint Jean de Losne qui peut prétendre à la célébrité, car les oeuvres présentées valent bien par leur beauté et leur professionnalisme celles de Montier en Der.
Donc c'est la jolie petite histoire des petits lapins de Rémy.
Douze images pour les trois visiteurs qui les lorgnaient : pas simple, on se les est partagées en piquant des fou rires : elles avaient un charme fou.... moi j'ai choisi l'histoire sentimentale. Na ! Je suis comme ça !


Première image : première rencontre, je t'aime, m'aimes tu ? BI BI BIBI BISSSS........ GROS BIBIS
et c'est parti ! foie de petit lapin ! (sur un air de Louis Amstrong qui swing dans mes oreilles !)
Ne les jugez pas trop sévèrement, ces petits poilus, jaloux ! le lapin symbolisait la pureté de la vierge Marie, au XVIe siècle ! Ben dis donc.....
Puis,
sous les yeux attendris de maman lapine, qui vient d'échapper de justesse aux plombs du chasseur !
OUF ! Non, je ne plaisante pas !
Ce ne sont pas des percings qu'elle a dans ses grandes oreilles, regardez de plus près, ce sont des plombs de chasse ! Le coup est passé au dessus de sa tête. Ce devait être un vendredi 13.... Bon elle est là, tout va bien.
Et pour finir, les choupinets applaudissent ! "Elle est pas formidable notre maman" !....
Elles ne sont pas craquantes ces photos ?
Mais il y avait d'autres histoires à inventer ! celles des gros chats arrêts bien fourrés dans leurs fourrues épaisses, celles des insectes bijoux, soyeux, irisés, carapaçonnés, celles des oiseaux de toutes plumes, somptueux, celles des renards et renardeaux attendrissants cachés au milieu des orties...... bref un festival tout plume tout poils !
Vous pourrez toujours venir l'an prochain. Vous vous régalerez. De plus les exposants sont extrêmement sympathiques et discutent volontiers avec humour. Un régal.
.."P'tit lapin plein d'poils
`P'tit lapin plein d'poils
"P'tit lapin plein d'poilks partout...... Par devant, par derrière, par dessus par dessous...
"P'tit lapin plein d'poils partout......

mercredi 11 mars 2009

DRAGON Où ES TU, QUE VEUX TU, M'ENTENDS TU ?

Me revoilà ! encore un salon, en Bourgogne cette fois ci ! : "Bourgogne en Bouche", organisé par le Lion's.... que des bonnes choses..... J'ai fait une razzia dans les chocolats, les thés, les macarons..... et l'huile d'argan.
Un vrai plaisir, merci à eux de m'avoir accueillie. Evidemment, j'ai venté la sorcière.... alias la noiraude, alias la Truffe de Bourgogne... en proposant mon manuel... et quelques toasts : Surprise et ravissement.
Une petite conférence et hop ! tuber uncinatum avance à petits pas. Elle le mérite bien !.

Aujourd'hui, je veux vous éblouir.... Je mijotais ça depuis quelque jours... (pensez à cliquer sur les photos pour les agrandir! )
Et voilà : c'est fait.... voici le merveilleux fruit du Dragon..... qui trône sur mon plateau depuis quelques jours..... Je l'ai enfin trouvé, chez Tang dans le 13e... et puis deux jours plus tard, dans mon supermarché de Cote d'Or,. Il se prélassait avec ses congénères, lovés dans une corbeille, dans leur belle robe rose aux écailles de dragon. Somptueuse parure...... Tout d'un coup, j'ai compris l'intensité de la palette de couleurs utilisée par les asiatiques, les jours de fête......

Je l'avais déjà gouté en Chine. Mais n'en avais vu que la chair blanche, délicate, perlée de petites graines noires.... Très bon rafraichissement, il est légèrement sucré. Un excellent moyen de se désaltérer à la fin d'un riche repas de 14 plats ! car qui connait les tables chinoises, sait de quoi je parle !.... Tout est savoureux, et la curiosité gastronomique l'emporte .....

Ce que j'aime beaucoup, dans ce fruit, en dehors de sa beauté, c'est ce petit croquant, lorsqu'on le porte sous la dent.... un délice de raffinement. La douceur même du dragon chinois, joyeux et joueur.... d'ailleurs, j'y reviendrais.
Et Vous, n'hésitez pas à le goûter, sans a priori, bien sure.

Pitahaya pour les uns, Thanh Long pour les autres, moi je préfère jouer dans la cour du Dragon ! et vous.....

mercredi 4 mars 2009

TUBER UNCINATUM : TRIBULATIONS

Nous nous retrouvâmes plusieurs, pavillon 7.2 - Bourgogne, au salon de l’agriculture et à tour de rôle, pour promouvoir cette truffe, et nous ne fumes pas déçus. Le public, très hétérogène était fort intrigué, sa surprise très grande…..

Mis à part les visiteurs du quart Nord Est qui en ont entendu parler, la même réflexion revenait ans cesse :
« COMMENT ? IL EXISTE DE LA TRUFFE EN BOURGOGNE ! C’EST BIEN LA PREMIERE FOIS QUE J’EN ENTENDS PARLER…… »
Une province déjà si riche….. C’est presque indécent pour certains……
Certains nous jetaient des regards parfois noirs , en coin, voire moqueurs : ces visiteurs-là ne s’arrêtaient pas… D’autres plus hardis venaient se renseigner. Alors s’engageait un dialogue du genre :
- Vous connaissez la truffe ?
- Oh oui ! je suis du sud est (ou du sud ouest). Et d'affirmer : la Périgord est la meilleure !
- Vous avez déjà goûté à tuber uncinatum ?
- Non – silence embarrassé du visiteur…..
Et c’était l’occasion toute trouvée d’en parler : sa finesse, son raffinement, ses accords, son parfum tout à fait différent……. Son abondance sur les marchés parisiens jusqu’à la guerre de 1914… sa réapparition depuis une vingtaine d’année sur les tables et chez les chefs étoilés.
- Mais comment se fait il qu’on n’en parle pas ? poursuivait le visiteur….
- Si, si, messieurs dames, on en parle ! Les journaux télévisés ont montré plusieurs reportages - à des heures de grande écoute - de septembre à février. Coup de chapeau au journalistes qui se sont montrés ouverts et impartiaux. Ils se sont rendus sur les marchés de la truffes de nos belles provinces. Mais il ne s‘agissait pas toujours de la même espèce :Tuber uncinatum en automne, Tuber melanosporum en hiver !.
Deux jeunes chinoises originaires du Hébai ont découvert avec surprise que la truffe poussait dans le Sichuan. Deux Japonais nous ont appris qu’il y en avait sur leur territoire, mais n’ont pas su nous dire s’il s’agissait de tuner indicum ou d’une autre espèce.
Non seulement il y avait une truffe du nom d'uncinatum, mais aussi d'autres espèces..... comment s'y retrouver dans tout ça !

Les italiens, toujours chaleureux et charmants vinrent nous raconter leur expériences gastronomiques de la truffe avec volubilité et gourmandise. Ils sont gâtés en espèces de truffes ! Je leur ai fait gentiment remarquer que la truffe de Fragno qui est si prisée chez eux était de l’uncinatum, donc de la truffe de Bourgogne. Ils étaient enchantés. Un autre italien m’a raconté les cambriolages sur les truffières de magnatum, la nuit…..
Nous eûmes aussi des personnes de Pologne et de Roumanie qui connaissaient ce champignon puisqu’ils en sont friands.
Une anglaise fut sidérée d’apprendre que tuber uncinatum poussait dans le Dorset et que nous avions intronisé un officier de sa majesté Britanique à Auxerre. Mais oui Madame, il en pousse aussi en Suède, en Allemagne,en Suisse, en Europe Centrale et jusqu’à l’Oural !
Un visiteur Marocain est venu me proposer de la terfez, lui, et m’a raconté qu’il y avait eu une grosse récolte cette année. Si j’en voulais….. Nombreux étaient ceux qui voulaient des conseils pour planter, pour cuisiner, des idées de plats……Je pense qu’ils sont repartis avec en tête de nombreux éléments et du rêve.
J’aurais encore bien des anecdotes à raconter tout comme les autres bénévoles qui se sont succédés au stand. Tous ces gens, qu’ils soient Antillais ou d’Amérique (il pousse une autre espèce de truffe comestible dans l’Oregon), de Saône-et-Loire de Bretagne, de Corse ou du Pas-de-Calais (bref de tous les azimut), ont appris que des marchés étaient organisés par les syndicats truffiers du Centre Est où il leur était possible de se fournir en tuber uncinatum fraîche pendant la saison (mi septembre à fin décembre)
Un Breton est reparti avec son rêve de planter des arbres truffiers, car à moins de changer de région, je vois la chose impraticable….. Un heureux francilien est venu me raconter qu’il avait trouvé une truffe sous son arbre, dans son jardin….. il est bien resté une demi heure. Les parisiens sont les moins gâtés. Très curieux en général, ils aimeraient trouver des adresses de restaurants proposant des truffes à des prix pas trop élevés ainsi que des magasins moins chers que ceux du style Fauchon . Je leur ai conseillé d’en parler à leurs fruitiers, et à leurs traiteurs, surtout au moment de Noël. Il arrive beaucoup de la truffe de Bourgogne, à Rungis. Elle vont bien quelque part ! Je me souviens avoir vu un gros plat d’uncinatum fraîches, pendant les fêtes, dans la vitrine de mon charcutier de la rue de Sèvres, au coin du Boulevard des Invalides, lorsque j’étais parisienne. Dernier recours : ils ont la possibilité de descendre dans l’Yonne toute proche, où il y a pour eux des restaurateurs de qualité qui cuisinent admirablement bien tuber uncinatum.

mardi 3 mars 2009

AU ROYAUME DES CHOCOLATS, UNE FRIANDISE DE CHOIX

Ma découverte au Salon de l'agriculture.
cette déliceuse et très jolie confiserie a particulièrement attiré mon attention.

(cliquer pour agrandir)

Particulièrement originale quand à sa forme, celle d'une feuille d'olivier, elle a une histoire.
Elle a été créée pour marquer un anniversaire :
Celui des 2600 ans de la création de la cité phocéenne de Marseille et a rempoté d'emblée un vif succès. L'Espérantine de Marseille, c'est son nom, offre en bouche, un croquant suivi d'un moelleux qui, longtemps après sa dégustation, dispense encore sur le palais les parfums de la Méditerranée.
Son secret : cacao à 70 % - amande - huile d'olive, menthe forte et écorce d'orange confite.
Primée en 2000 à Paris "meilleure confiserie de France " Au salon international Intersuc, vous pouvez ll'adopter en toute confiance.


Pour en commander :
http://www.esperantine-de-marseille.com
En attendant de mettre ma photo, je vous scan ces deux documents. Mais n'hésitez pas à la gouter.

lundi 2 mars 2009

LA TRUFFE DE BOURGOGNE ET SES COUSINES : COMMERCIALISATION

Nous rentrons du Salon de l'Agriculture.
Je vous en donnerai des nouvelles un peu plus tard. Cela mérite un post.
Pour le moment, je voudrais informer les visiteurs qui risquent de se retrouver sur mon blog, en cherchant "truffe de Bourgogne."..... car il est intéressant pour eux d'en savoir plus, et notamment de connaitre les espèces commercialisées en France.
voici les 8 espèces de truffes les plus commercialisées en France.
Les truffes à chair noire qui mûrissent en hiver :
Tuber mélanosporum - truffe du Périgord, de fin novembre à début mars rarement plus - pousse surtout dans le sud est et le sud ouest -
Tuber brumale - mêmes dates de commercialisation - pousse sur toutes les terres à truffe de.l'exagone
Tuber indicum - truffe de chine - mêmes dates - importée.

Les truffes à chair brune, qui murissent en automne
Tuber uncinatum - la truffe deBourgogne - du 15 septembre au 30 ddécembre. rarement plus - pousse principalement dans le grand quart nord est de la France.
Tuber mésentéricum - la truffe mésentérique - mêmes dates - pousse surtout dans l'Est de la France

Les truffes à chair blanche
Tuber Magnatum - le truffe blanche du Piémont - maturation d'octobre à décembrer - truffe importée
Tuber Albidum - autre truffe blanche d'Italie - 15 janvier au 30 avril truffe importée
tuber aestivum - la truffe d'été que je me refuse à classer dans les truffes à chair brune puisqu'elle a une chair beige très clair (et un péridium noir) - maturation de mai à septembre. récoltée dans le sud est.


(photo extraite du live : La truffe de Bourgogne")

LA CLASSIFICATION ET LE PRIX n'ont rien à voir avec la valeur culinaire du produit.

CE SONT DES CHAMPIGNONS TRÈS DIFFERENTS QUE L'ON CUISINERA DONC DIFFEREMMENT .

LES TRUFFES LES PLUS CHERES sont utilisées en moins grande quantité dans les préparations du fait de LEUR PARFUM DE FORTE INTENSITE qui rendrait les plats inmangeables si l'on forçait trop la dose (surtout pour ce qui concerne la magnatum).
La magnatum se mange crue -
La mélanosporum peut se cuire dans des plats allant au four à condition de prendre certaines précautions.
L'uncinatum ne peut être "montée" qu'à 60 °, pas plus, sinon on la tue. Aussi la mange-t- on le plus souvent crue ou à peine réchauffée. Mais je garde tout de même quelques secrets à découvrir dans les livres qui lui sont consacrés (voir plus bas)

Il est certain que la magnatum, est tellement puissante qu'on en râpe juste un peu sur l'assiette. La longueur en bouche est surprenante. Son prix au kilo exorbitant. Je conseillerai plutot de la déguster dans un restaurant.
Pour les autres espèces, vous pouvez les cuisiner vous mêmes. (Il ne vous en faut pas un kilo par plat, mais plutot, une, deux, ou trois dizaines de grammes, selon l'importance du plat). Vous mettrez moins de mélanosporum dans un plat, que d'uncinatum et vous ne ferez pas les mêmes accords gastronomiques, dès que vous sortirez des traditionnels oeufs et pâtes.
La brumale et la mésentérique plaisent à certains palais. encore faut il savoir les cuisiner et je ne possède pas de recettes du fait que ne n'en trouve pas chez mon fournisseur.
La question qui revient constamment : Où PEUT ON ACHETER DE LA TRUFFE ?

Il y a encore beaucoup à faire pour satisfaire les acheteurs. La truffe à ce titre est un produit d'avenir.
La truffe du Périgord est la championne dans le domaine commerciale et pour la communication. Elle a pour cela bénéficié d'une longue période de non production des truffières de l'Est, et a su implanter sa réputation sur tout l'hexagone.
La truffe de Bourgogne retrouve d'année en année une place méritée, car c'est une excellente truffe au parfum très raffiné.

Pour en savoir plus sur la truffe de Bourgogne, deux livres lui sont consacrés.
L'illustration de ce post est tirée de l'un d'entre eux :
"La truffe de Bourgogne" - aux éditions Pétrarque - par Gérard Chevalier et Henri Frochot. Ces deux chercheurs de l'Inra ont accordé une grande partie de leur carrière à l'étude de ce tuber. Ils proposent une étude scientifique approfondie du champignon et des problèmes que peut présenter sa culture.
Vous trouverez l'autre manuel sur ce blog ou sur la galerie de tubermamie. Les coordonnées sont :
"Au plaisir de la truffe" qui est à la fois un manuel de vulgarisation et un manuel de cuisine très largement illustré - ecrit par Martine Sbolgi-guinet - Editions C P E.