jeudi 27 novembre 2008

CELEBRONS LA TRUFFE DE BOURGOGNE ET RESTONS ZEN

Après la superbe soirée truffée du Chapeau Rouge, à Dijon, cuisinée par le chef William Frachot pour notre table des Hauts Dignitaires, la Confrérie de la truffe de Bourgogne s'apprête à célébrer son chapitre statutaire. De nombreux impétrants seront intronisés en musique et s'en suivra un délicieux repas gastronomique. Nous ne doutons pas que cette soirée sera fort festive et je vous en dirai quelques mots.
Dans ce milieu, souvent passionnel, chez certains, c'est amusant d'observer les réactions des uns et des autres !

A part cela, des nouvelles de mon livre : il remporte un vif succès.
Mais ferai-je de l'ombre à certains avec cette parution ? Force est de constater que je oui. Pourtant il me semble que l'union fait la force..... Alors, allons de l'avant et ignorons les fâcheux ! Notre truffe le mérite bien !
Ce n'est pas notre ami Gérard Chevalier, dont j'ai apprécié le soutien indéfectible, qui me contredira !

lundi 24 novembre 2008

SOEUR ANNE VOIS TU DU POSITIF VENIR ?

Est ce moi qui flanche ?
Rien pour remonter le moral, ce matin......
Un temps détestable, et au courrier :

Un magazine déprimant..... rien de jouissif dans ses pages.... très déçue par ce dernier numéro.
Une actualité morose à souhait
Un livreur de bouquins fantaisiste et un éditeur qui fait le loir.
Les mail, ce n'est pas mieux......Des clips alarmants dénigrant des tas de produits chinois pour cause de mélanine !

etc....
Alors, les amis vous vous y mettez aussi ?
Seule petite flemme, l'espoir de recevoir de beaux pinceaux chinois que j'ai commandé à Shi BO. Le moral remontera peut être lorsqu'enfin je les essaierai......

samedi 22 novembre 2008

MONTIER EN DER FESTIVAL : VISITE

C'est par cette photo de Vincent Munier, que j'admire énormément, que le festival accueillait le visiteurs.

Donc je vous mets ce document pour vous inciter à visiter le site du festival et celui de cet artiste entre autres.
Sa série de photos de rênnes était fabuleuse, mais hélas pas de petits clichés.....
Vous les trouverez aisément sur Google.
Tout d'abord, un détour au lac, chez les exposants de matériel (je cachais soigneusement ma précieusement ma machine, car à coté d'eux, j'aurais fait piètre figurer)
J'y ai découvert la digigraphie, ce procédé d'impression qui permet de tirer des oeuvres en garantissant leur conservation à long terme et en offrant la possibilité de vendre des épreuves d'artiste, éventuellement par l'intermédiaire de galeries !
Mais c'est jouer dans la cour des grands..... restons modeste !
Puis retour à Montier et je suis passée dans les salles d'expo proprement dites et là, ce fut un régal.
Je salue au passage le talent des jeunes qui ont participé à ce festival.... Top, vraiment top les jeunes.....

MONTIER EN DER - 1ER VOLET

MES ACHATS :
d'Isabel Synnarshke : abeille endormie

de Richard Paekwood : le lapin des neige. On a envie de le réchauffer.

de Stephano Unterthiner ces deux belles photos d'otaries, l'une d'entre elle est signée.

MONTIER EN DER - 2ÈME VOLET

Quelques reflets des oeuvres que j'aurais bien aimé emporter...
Hélas les prix ne sont pas à ma portée (1200 E le paysage de montagne de 100x70) .
Les petits formats vendus par les artistes sont rares. C'est un tort. (je pense aux fabuleux chats sauvages de Joel Brunet, qui représentent dix années de travail, et mériteraient des petits clichés de qualité. En tout cas, moi, je fais comme ça !
La vague ci dessous était hélas épuisée......
Les autres oeuvres introuvables, hormis livres et grands formats..... mais quels grands artistes !

Stephano Unterthiner

Michel Loup

Francis Rauss

Erick Baccega

MONTIER EN DER FESTIVAL - 3ÈME VOLET


A la sortie, des halles, où figuraient les oeuvres selectionnées pour le vote des visiteurs, je me suis décidée, à mon corps défendant, car de nombreuses oeuvres auraient mérité cette place, pour cette photo de Philippe Toussaint dont j'apprécie particulièrement l'humour et l'acuité du regard !
En trainant par ci par là, j'ai fait ces deux photos, qui me sont personnelles, soit dit en toute modestie :
Ce petit cheval à la porte du Haras, ou l'on trouve plutot d'imposants chevaux de trait. A la forme de son museau, il m'a tout l'air d'un cheval "céleste" du Kirghizistan. C'est pas si idiot de dire ça, car au festival de l'an dernier, il y avait de la calligraphie mongole et une yourte dans le manège de ces haras. Le cheval vient il de là ?
J'ai cherché sur le net et je trouve qu'il en a tout à fait le profil.

Et j'ai aussi flashé sur ce tronc placé à l'entrée d'une salle, un régal de chromatisme.

mercredi 19 novembre 2008

RESTONS MODESTES


(Photo perso)

C’est l’histoire de la petite crotte et de la petite pomme.
C’est une petite crotte qui tombe dans l’herbe, sous un pommier. Le hasard veut qu’elle se retrouve à coté d’une jolie petite pomme. Comme elle est polie, elle engage la conversation et la salue. Mais la petite pomme est un peu snob et l’ignore.
Passe le loir qui vit sur l’arbre…. HMMM ! la jolie petite pomme, et il la mange…. puis détale
Et dans le silence qui s'en suit, on entend soudain :
« A tout à l’heure ! »…….

mardi 18 novembre 2008

LE CHOUX, SOURCE DE CREATION

CET HUMBLE LÉGUME a ses lettres de noblesse ! (cliquez pour agrandir les photos)
La preuve : sous le nom de CHOUX BOURGUIGNON, il orne bon nombre de demeures du XVIe siècle, du vieux Dijon. Créé par Huges Sambin, à l'origine ébéniste, il fut source d'inspiration et se répandit sur les façades, autour des fenêtres ou au dessus des portes des belles maisons de pierre des riches bourgeois bourguignons. Il y a d'ailleurs différentes variantes dans son interprétation.

La maison la plus remarquable pour les observer est la maison des cariatides, mais si vous observez mieux, vous en trouverez un peu partout dans le centre sauvegardé, près du Palais ducal.
Ce pourrait même être un jeu à organiser avec des jeunes : comptez les choux bourguignons que vous découvrez et rapportez nous 10 photos de plus beaux.... ils découvriraient ainsi leur ville de façon ludique ! Et messieurs dames, ce sont des choses que l'on n'oublie pas !..... LA LA !.....

Les jardiniers de Dijon ont eu la bonne idée de les planter aussi dans les plates-bandes de la ville. Sans doute cela aura-t-il interrogé certains qui connaissent la petite sculpture si typique de notre terroir (quoique j'en ai vu aussi en Charente !)
Moi aussi, les choux m'inspirent. J'avais exposé cet ouvrage à la FNAC de Dijon.
Intitulé "sublimation du choux", il appartenait à une série d'ouvrages sur le thème de la matérialité.

Ce qui m'avait plu c'était de capter la somptuosité des décors sur les feuilles de choux rouge. Je ne sais pas si vous le verrez bien sur cette image, même en l'agrandissant. Mais sur l'original, c'est une évidence. Mon oeil de graphiste a encore frappé.
D'ailleurs, cette oeuvre est toujours disponible si ça vous dit (format 50x65 cm - montage photographique sur support carton)!

QUELQUES CLICHES QUI VOUS PROUVENT MA PASSION DES CHOUX -


Que ce soit des choux d'ornement...

( choux "bourguignons" au x Jardins de Barbirey)
ou des choux a croquer....


Ce sont des légumes magnifiques et qui m'inspirent.

ET VOUS ?

dimanche 16 novembre 2008

A LIRE OU A RELIRE

Je m'aperçois que j'ai un peu laissé mes lecteurs sinophiles sur la brèche.... Vite quelques nouvelles !
D'abord, je poursuis mes cours de chinois. Passionnant. Difficile, mais passionnant..... ci dessous,une page d'écriture pour faire entrer le vocabulaire.... Evidemment, en ce moment, je n'ai guère le temps de calligraphier, trop prise par mes activités saisonnières, mais cela reviendra et je prends tout de même le pinceau pour enregistrer les mots..... ce n'est pas extra comme esthétique, pardonnez moi !


Voici deux livres que je conseille car ils ont un intérêt réel :
LE PREMIER :
A la table de l’empereur. Par Willaim Chan Tat Chuen chez Picquier poche.


Un petit livre qui vous invite à la table de Qianlong. Très intéressant. Il y a même des recettes tout à fait réalisables. Seul petit bémol, la traduction parfois un peu maladroite, mais cela ne doit pas vous empêcher de le lire car il y a une foule de renseignements précis et parfois surprenants, sur la gastronomie palatiale de l’époque. Comme à Versailles, à La Cité Pourpre, le repas est un instrument de pouvoir. Les pages sont émaillées de conseils de Yuan Mei, gourmet et poète, le « Brillat Savarin chinois ».
LE SECOND, un grand classique :
Jin Ping Mei - traduit du chinois , présenté et annoté par André Levy - 2 volumes


Extrait :
« La table fut mise et des braseros disposés aux quatre coins de la pièce.
Le soleil illuminait les fenêtres, la chambre était de la plus grande clarté.Bientôt, les petites servantes apportaient la boisson et les plats. La vaisselle et les coupes s’alignaient, les mets fins s’amoncelaient. Le vin jetait des reflets d’or, le thé s’infusait dans des vases de jade.
En jupe brodée et veste de brocart, découvrant des dents éclatantes, la femme tendait une coupe de ses mains de jade, révélant ses intentions à son regard comme voilé par les eaux de l’automne »…..

Le roman a été écrit au XVIE siècle. Il en existe diverses traductions. Celle-ci est en français - 1985 – chez Folio. Abondamment commentée, elle a l’avantage de proposer le texte intégral et d’être a un prix abordable. L’intérêt qu’on y trouve, c’est de voir vivre la société aisée de la Chine des Ming. Si le langage est assez cru, parfois le vulgaire dans les dialogues, il y a un grand raffinement dans l’écriture du roman lui même et beaucoup d’allusions à la poésie. Attention, ce livre s’adresse à un public averti.

vendredi 14 novembre 2008

CAVAGE, UNE AVENTURE À CHAQUE FOIS




Ce sont des moments privilégiés, les caveurs vous le diront, que les longues heures passées dans la nature avec votre chien… La déconnection avec le quotidien. Même si parfois le temps est froid ou pluvieux, il y a toujours des moments heureux. L'automne est si beau en Bourgogne.
Et puis il faut à chaque fois lever le mystère. Comment sera le champignon, de quelle espèce ? uncinatum, mésentérique, brumale, excavatum, rufum... et même mélanosporum au mois de décembre, car au cas où vous ne le sauriez pas, il y a aussi des truffières naturelles de mélanosporum en Bourgogne.....
De quel gabarit sera t elle ? Sera-t-elle saine ou infestée de vers, ou encore grignotée par les liodes ?
C'est cette quête qui rend la recherche passionnante ! Et puis le poids ? Quel sera son poids? Il existe toutes sortes de cas de figure là encore : de la petite bille à la grosse prise ; des truffes bien formée au « nid » de truffes poussées les unes contre les autres ; des truffes biscornues (souvent à cause du terrain et des pierres qui les entourent), des truffes gelées, lorsqu’il est tard dans la saison. Certaines qui poussent dans des endroits tout à fait insolites.
En prime, on a parfois des apparitions, un chevreuil, des lapins, on découvre les trace du festin d'un renard, ou bien encore on tombe sur une truffière dévastée par les sangliers..... lesquels, bien entendu, ne prélèvent que les spécimens murs ! Pas fous les cochons......


ci dessus, illustration du livre "Au plaisir de la truffe"
Bon, je vous ai fait rêver, mais revenons sur terre ! Je vous mets en garde ! ATTENTION, chers amis, rappelez vous que les terrains où se trouvent les truffières sont des PROPRIETES PRIVÉES ou appartenant à l’Etat. Vous ne pouvez pas aller caver impunément sans y être autorisé, J’ai entendu quelquefois ce genre de réflexion : « la truffe est un champignon sauvage, donc elle appartient à tous » ! Non. La truffe a des propriétaires…. Tout comme les girolles, les ceps, les rosés des prés…., les ramasser sans y être autorisé, c’est faire du braconnage. Si vous n’êtes pas en conformité, vous encourrez une sérieuse amende ou des explications parfois « ORAGEUSES» avec le propriétaire ! et il a bien raison. La tolérance n’équivaut pas à l’autorisation.
Si vous n'avez pas de terrain truffier, vous avez tout de même différentes solutions qui s'offrent à vous.
Trouver un terrain propice, et l'acheter - faire un GFA à plusieurs - louer un terrain ou des bois à un propriétaire - planter dans votre jardin quelques truffiers (si la terre une fois analysée s'y prête....) Il vous faudra de la patience, avant que ça pousse, mais rien ne vous empêche en attendant de prendre une carte de chasse ou de pêche.... et de partir dans une autre aventure.
Enfin rappelez vous qu'après le cavage il reste encore, malgré la fatigue, à nettoyer les truffes, le chien, vos bottes et vous même ; à les conditionner, éventuellement à les vendre... C'est encore du travail, tout ça.

mercredi 12 novembre 2008

ENIÈME COUP BAS A TF 1, CE JOUR, DANS LE 13 H, CONTRE LA TRUFFE DE BOURGOGNE

C'EST À HURLER....
Comment peut on laisser passer de telles sornettes à une heure de grande écoute !
JE SUIS ULCEREE, et je vous explique.
Je regardais comme d'hab, le 13 h de J P Pernaud, car j'apprécie beaucoup ses petits reportages positifs qui vous font découvrir la France profonde.
J'AI ÉTÉ SERVIE aujourd'hui !
Il s'agissait d'un reportage sur la truffe d'automne, car aucun nom de truffe n'a été mentionné, ni truffe de Bourgogne, ni tuber uncinatum, ni truffe mésentérique (qui sont les deux espèces en pleine maturation en ce moment).
Ah les images étaient tout à fait satisfaisantes. Rien à critiquer, mais le commentaire ! Où les journalistes ont-ils pêché leurs renseignements pour produire un tel concentré d'idioties. Si c'est sur le net je peux vous assurer que c'est le dernier endroit où on peut se renseigner, car il y a un véritable "terrorisme" de l'info concernant toute espèce de truffe qui n'est pas de la mélanosporum)
C'EST UNE HONTE. A n'en pas douter, celui ou celle qui a fait ça n'a jamais gouté ce champignon ou l'a gouté chez quelqu'un qui ne sait pas le cuisiner et qui s'est forcément planté..... Ce n'est pas le prix qui fait la qualité de ce tuber ! il est le fruit de : un, sa reconquête du marché (et ça gêne pas mal de monde) - deux : de sa diffusion qui est encore assez confidentielle...... trois, au fait qu'il faut mettre davantage de truffe pour réaliser un plat, si bien qu'à l'arrivée, le prix est le même que celui de sa cousine du Périgord. Aucun rapport avec l'intérêt gastronomique qui lui est supérieur, tant ce champignon est d'une grande finesse.
Bon, je relate. Pour faire court : tout d'abord la commentatrice n'a mentionné, comme je le disais, que "la truffe d'automne"..... était ce de l'uncinatum (truffe de bourgogne) ou de la mésentérique ? A mon avis, vu la forme c'était de l'uncinatum. Puis elle s'est lancée dans des explications complètement erronées, ne cessant, tout au long du reportage, de la présenter comme un sous produit ! Insistant bien pour faire croire à sa médiocrité alléguant que notre truffe " etait loin d'être de la qualité de la truffe du Périgord, car, dixit, son parfum est bien moins puissant"...... En a - t-elle jamais senti ? En a-t-elle jamais cuisiné ? En a-t-elle jamais goûté chez quelqu'un qui la cuisine correctement ?
Et elle a poursuivi :
"on l'achète moins cher et ainsi, on en met davantage dans les assiettes, puisqu'elle est moins chère"
En conclusion, ce fut l'apothéose ! "c'est la truffe bon marché à la portée de tous.... "
Non mais je rêve..... j'HALLUCINE....


JE VIENS DE SORTIR UN LIVRE DE CUISINE pour la cuisiner en la mettant en valeur et j'entends DIRE çA ! Si cette truffe était si nulle, pourquoi les grands chefs, qui font preuve d'invention et de curiosité, la promouvoiraient ils ?

Nous sortons, ce week end, d'une des tables les plus prestigieuses de Dijon : Le Chapeau Rouge - chef William Frachot. Ou notre Confrérie de la Truffe de Bourgogne reçevait ses Dignitaires (60 personnes). A la fin du repas, nous avons intronisé le chef.
J'ai beaucoup apprécié son intervention, lorsque nous l'avons intronisé. Il venait de nous faire déguster une repas d'une grande finesse entièrement cuisiné à la truffe de Bourgogne. Et je puis vous dire, pour y avoir participé, que la truffe parfumait tous les plats de son parfum spécifique de tuber uncinatum.

Le talentueux chef William Frachot.

Evidemment, ce chef, comme tous ceux qui sont conquis par ce produit, a préparé ses plats en tenant compte des qualités organoleptiques du champignon et s'est déclaré conquis. Ajoutant que, évidemment, il fallait savoir acheter ses truffes et utiliser des tuber uncinatum de premier choix. Tous les convives sont ressortis à l'unanimité enchantés. Et ce fut un grand moment pour la Confrérie de la Truffe de Bourgogne qui avait organisé la soirée. On devrait même en parler prochainement dans le journal régional.

Mais je reviens au reportage et a la présentation du plat : là encore grave erreur......
Comme vous le voyez, sur la photo du haut, le chef WF, a mis une mince lamelle de truffe et non pas les pavés qu'à incorporé dans son plat le chef invité au reportage. Pourquoi ? Parce que la chair de tuber uncinatum est croquante, et que mettre des gros morceaux de truffe dans un plat équivaut à une hérésie totale. Quel plaisir peut on éprouver à les croquer ?
Cher lecteur, nous vérifions une fois de plus le danger que peut apporter l'information à grande échelle. Soyez vigilant et continuez à déguster notre tuber qui, je le redis, présente le meilleur rapport qualité prix de l'hexagone en matière de truffe.

mardi 11 novembre 2008

CAVAGE : LE COUPLE IIDEAL, HOMME ET CHIEN


Par ce que mon livre n'est pas qu'un livre de cuisine,
j'ai choisi de vous présenter quelques éléments concernant la truffe elle même. Il sont abondamment illustrés (par mes soins : photos (presque toutes, les 4 ou 5 qui ne sont pas de moi viennent de la "banque d'images" de l'éditeur) et dessins originaux) Je pense que cela peut intéresser quelques uns d'entre vous, soit parce qu'ils découvriront ce milieu, soit parce qu'ils s'y reconnaîtront....

LES CHIENS TRUFFIERS : OBSERVATIONS

C’est vraiment sympa d’accompagner les chiens truffiers sur le terrain. Comme les humains, ils ont tous leur caractère et opèrent à leur manière. Avant de récolter la truffe, suivons les sur le terrain :


Certains sont assidus et cherchent calmement, lorsqu’ils sont bien entraînés. Ils partent le nez en l’air, flairent les émanations dispersées par le vent, et prennent tout à coup une direction qu’ils ne quittent plus, flairant le sol jusqu’à l’endroit précis ou se trouve le champignon. Ils montrent une grande concentration et agissent avec discrétion. D’autres, plus jeunes ou plus fantasques, vagabondent un peu partout, et de temps en temps, sur injonction du maître, se mettent au travail. Ceux-là, il faut les laisser se défouler, avant de les mettre au travail, sinon on risque d’avoir peu de résultats ! Dès qu’ils consentent à travailler, il ne faut pas les perdre des yeux, car ils iront aussi bien vous marquer une truffe à 20 mètres, et si vous n’êtes pas vigilants, elle vous échappera !
Tel animal marquera, sortira la truffe et la laissera là. Tel autre la rapportera au maître, d’autres encore auront tendance à la manger. Souvent, certains chiens, gourmands de truffes, n’hésiteront pas à chercher encore après l’extraction, au cas où il resterait un petit morceau sur le terrain qu’ils s’empresseront de manger.
Une fois leur trouvaille à jour, tous demandent avec insistance leur récompense et le petit mot d’encouragement que le maître ne manque pas de leur donner.


J’ai vu caver bien des races différentes. Des bergers de toutes sortes au teckel, du lagotto à l’épagneul, du King Charles au labrador, des braques, quelques ratiers, des chiens de race, des bâtards….. et j’en passe ! Tous ont un point commun, ils aiment faire plaisir à leur maître et associent gourmandise et recherche.
Vous retrouverez mes photos et images dans mon livre : "Au plaisir de la Truffe" ? Pour plus de renseignements, cliquez sur contact.

vendredi 7 novembre 2008

SALUT LES DIGOINNAIS !

Séquence nostalgie.
Vite, ce post avant qu'il ne soit plus d'actualité ! La Loire commence à se calmer....est la décrue est déjà bien entamée....
J'en profite pour saluer les digoinnais, qui, comme moi, ont "la culture" de la crue, comme c'était si bien dit durant le reportage.
Digoin c'est la petite ville de mon enfance, le nid de la famille.... C'est en Saône et Loire.
Même si je les ai quittés depuis longtemps, je garde de ces quais où j'ai tant joué avec mes frangins, des souvenirs tellement vifs, et particulièrement, ceux des crues ! Et voilà que le National lui a fait une petite place..... Sympa !
Le première photo montre à quoi ressemblent les quais de la place de la Grève, en temps normal !
Les suivantes, la crue...... Avec au fond, les entrepôts de papa.

La Loire passe au dessus des murets !

Evidemment, si les crues m'ont marquée, c'est que nous avions chaque année les pieds dans l'eau..... (Je garde quelque bouteille toute maquillée du limon de la Loire qui envahissait les caves des riverains)....... On regardait monter l'eau. Les parents étaient soucieux.... et on attendait avec anxiété que le flot s'assagisse, avant de redescendre. Souvent on traversait la cour en barque..... et la rue Nationale aussi..... tout comme sur la photo.

Habituellement, ça arrivait plutôt à la fonte des neiges.... D'ailleurs, il arrivait que d'énormes glaçons charriés par le fleuve bloquent les piles du pont aqueduc, freinant le passage de l'eau, et le risque s'emplifiait alors, car sur le pont passait le canal.....
Pour ce qui est du paysage, nous nous serions presque crus en Charente, à tel point que nos amis de St Trojan (Oléron) venus nous voir à cette période, ne s'étaient pas sentis dépaysés ! "On se croirait dans les parcs à huîtres", avait dit le père Moreau.... en voyant émerger piquets et haies bordant les pâtures. Et oui, sauf que chez nous c'étaient des moules, des grosses moules d''eau douce que l'on trouvait alors dans les bancs de sable des bords de Loire.......

Les routes dans cette région sont surélevées, les canaux aussi. Rappelons qu'ils sont nombreux dans ce secteur. Ce n'est pas un hasard.... La Loire, l'Arconce, l'Allier, la Bourbince, et tous ces canaux : canal du Centre, latéral à la Loire, de Roanne, sans oublier la rigole de Geugon, en font une cité presque lacustre..... Alors les crues..... Je pense qu'elles nous auraient presque manqué si elles n'avaient pas été fidèles au rendez vous ! .... Evidemment, pas question de rembourser les riverains..... Ni ceux qui perdaient du bétail. Nous faisions contre mauvaise fortune bon coeur et mon père vendait les poteries aux fonds imprégné de limon noir (donc irrécupérables) en troisième choix, aux forains qui, ravis, s'y retrouvaient et en faisaient des lots pour les fêtes foraines.....

Alors merci au National et au régional, vous m'avez réchauffé le coeur !

TUBERMAMIE ET GROSMINET

He bien "OUI" ! me revoilà !
LE GROSMINET "ORANGE" m'a encore joué un de ses tours !
Quelle galère pour rétablir le contact internet ! l0 jours, pas moins..... Pourtant, je pensais bien à vous......
Merci à ceux qui persévèrent..... Deng Jie, Cavatine, la pomme et tous les autres, connus et moins connus, voir inconnus ! C'est super internet tout de même, quand ça marche !
N'en déplaise à certains, et parce que je suis petite, Je m'arroge le droit de me comparer à Titi, car c'est le surnom que me donnent certains proches........
En passant dans les rayons de ma librairie préférée, voilà ce que j'ai trouvé ! un régal à mettre entre toutes les mains...
IL Y A DES HASARDS HEUREUX.