mercredi 30 septembre 2009

PARFUM DE TRUFFE OU PARFUM DE BLUFF ? VU A "UN DINER PRESQUE PARFAIT"

Oui, il y a des chiens et des sangliers qui, en Bourgogne, repèrent des truffes dès la mi-aout, mais ce n’est tout de même pas un hasard si l’on a placé l’ouverture de la saison de cavage aux environs de la mi septembre…….
Etant donné que les chercheurs pensent, d’après leurs analyses, que tuber aestivum et tuber uncinatum pourraient être la même espèce, je crois qu’il n’est pas inutile de mettre les points sur les I. (Tuber uncinatum serait le nom donné par Chatin, tandis que tuber aestivum serait celui donné par Vittadini, donc une appelation antérieure……. Je peux vous dire que ça discute ferme à ce sujet)
Bonnes gens, je ne le dirais jamais assez : la valeur gastronomique de tuber uncinatum n’est atteinte qu’à partir de l’automne et jusqu’à fin décembre .
Si donc il s’agit de la même espèce, mon histoire vous convaincra !


Ca se passait dans la dernière émission de "un dîner presque parfait…….`" véritable performance, qui n'autorise pas à faire n'importe quoi.
L’une des candidates, dont je ne doute pas du talent culinaire, proposait un repas entièrement truffé……
Le produit était présenté tel un summum de la gastronomie : truffes d'été de belle taille (pour l’image sans doute) . Cela pouvait laisser le spectateur pantois…….
Rien à dire pour le découpage à la mandoline, ni pour la présentation sur assiette, mais là ou ça s’est vraiment gaté, c’est pour la réalisation des plats…….
Comment conserver le parfum des lamelles de truffes d’été (donc peu puissantes) en les préparant une à deux heures à l’avance pour gagner du temps au dressage du plat et en les mettant ainsi étalées au frigo ?

Il aurait fallu reformer les truffes tranchées , les serrer dans un albal et dresser au moment de servir !……
Chers lauréats, il ne faut pas confondre cuisine tout seul, et cuisine en équipe ! certaines choses sont difficilement jouables pour vous……
Poursuivons. Apéritif : brouillade à la truffe avec un croûton au miel truffé et lamelle de truffe. L’addition de truffe à la brouillade, est une bonne manière de capter le parfum, mais tout s’est gâté, lorsqu’on a annoncé qu’elle avait ajouté une bonne lampée d’huile de truffe à la truffe noire et à la truffe blanche (je cite )…. drôle de succédané au parfum inexistant de ses champignons…..


Venait ensuite un tartare de thon , sa couronne de truffe et son émulsion au parmesan : très joli, certes, bons conseils pour découper le tartare, mais s’il n’y avait pas eu à nouveau l’huile de truffe, qui a agressé si violemment le nez du convive canadien (lequel, à mon avis, a fait un piètre baptême de la truffe à ce repas !….). ça n’aurait toujours rien senti. Je me demande d’ailleurs ce que peut donner un mélange truffe noire et truffe blanche (magnatum ?) additionnées dans de l’huile….
La purée qui accompagnait le grenadin de veau était correctement faite, mais toujours les mêmes erreurs.... cette satanée huile. Encore une chance qu'il n'y ait pas eu de parfum synthétique de truffe......
La crème de balsamique à la truffe m’a laissée songeuse…… quel bluff ! Et tous les autres convives de s’esclaffer …. Parce qu’ils mangeaient de la truffe…..
Ca ne s’est pas amélioré pour la présentation des plats aux chefs.
Le rizotto était réussi, dans sa cuisson, mais la truffe n’apportait rien et le chef ne l’a pas envoyé dire…… fine mouche, la candidate a annoncé qu’elle avait mis la truffe pour le croquant ! Il y avait paraît-il sur l'assiette, du sel de Guérande à la truffe….. non mais je rêve…… ça me rappelle mon post sur la truffe de Chine où l’on me proposait tuber indicum lyophilisée ! (voir post dans les messages précédents de TRUFFE QUAND TU NOUS TIENS !)
C’est bien gentillet tout ça, mais VOYONS LE RÉSULTAT DES COURSES :
Un : ce n’est pas un exemple à suivre
Deux : c’est une vraie catastrophe au niveau de l’information
Trois ; c’est un ratage de la découverte de la truffe pour ce pauvre canadien…..
En tout cas, ne tombez pas dans les mêmes erreurs. Si vous souhaitez faire de l’huile de truffe, faites la vous même avec de la truffe odorante et n'en mettez pas partout? Rien ne vaut une bonne mise en contact du champignon et du produit, avant la réalisation du plat, et encore pas n'importe comment.
Je donne 150 recettes dans mon livre : « Au plaisir de la truffe ». Dont celle de l'huile de truffe. A bon entendeur !


Quant à l'émission (que je regarde de temps en temps) ne prenez pas tout pour argent comptant. Il y a beaucoup d'erreurs dues à un apprentissage partiel des candidats (ils sont méritants, mais ne savent même pas découper un poulet ni vider un poisson !)
et beaucoup de Bluff, toujours du bluff…. Pour faire de l’audimat, mais la truffe, les truffes n’y trouvent pas leur compte.
La truffe n’est pas un décor, c’est un réservoir de parfum……

ZAPPEZ+NET : MERCI CHRISTOPHE ET FRANCK

Si j'ai chipé ce petit logo, avec la frimousse de Christophe Joly, c'est pour les remercier, lui et Franck Grassaud, d'avoir présenté mon Blog sur FR3 Bourgogne, samedi dernier.......


Avec son complice Franck, qui opère en ligne, ils font du bon travail en présentant les blogs des uns et des autres, car il se passe beaucoup de choses dans notre belle province de Bourgogne Franche Comté !....
Faites comme moi, oubliez les wwww et contactez les sur Zappez+net........
Souvenir : je n'étais pas encore bloggeuse, mais j'ai gardé un très bon souvenir d'une interview sur la trois, où Christophe m'avait reçue pour parler de la truffe, avec beaucoup d'à propos et de simplicité. IL EST TOP !

mardi 29 septembre 2009

CAGES D'AMOUR : LES PHYSALIS


Chacun vit dans sa bulle..... protège son territoire !
Se met à l'abri des chocs en se fabriquant un joli cocon.....
Et si le risque de s'exposer disparaissait, où serait le sel de la vie ?
Perdre le sens du risque n'est ce pas mourir un peu ?

lundi 28 septembre 2009

LE BONHEUR EST À BARBIREY


Dimanche 27 octobre : beau temps.... lumière automnale..... et si je vous emmenais à Barbirey ?
Les citrouilles joufflues se dorent au soleil du soir

en attendant la fête dont elles seront les reines, mi octobre.
(Consultez le site des Jardins de Barbirey)
Les coloquintes sont énormes....et se livrent à une drôle de gymnastique.

Les dernières roses fleurissent timidement et le parterre de capucines flamboie....

Les artichauts préparent leurs graines : ils ont reçu la visite assidue des bourdons gourmands, et voilà le résultat !

Bref, la sérénité règne sur ce petit royaume..... Je ne remercierai jamais assez les propriétaires, si généreux, qui permettent ces visites de la propriété et de son parc "habité".

vendredi 25 septembre 2009

TRUFFE DE BOURGOGNE : LE SCOOP

C'EST UN SCOOP ! .... en avant première, il vous suffit de cliquer sur les illustrations pour avoir l'agrandissement, et, plus lisible, le détail de la manifestation !

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Marcilly se trouve près d'Is sur Tille, au Nord est de Dijon.

Et surtout, nous vous attendons nombreux POUR DÉGUSTER L'OMELETTE ! Pensez à vous inscrire.

L'omelette sera savoureuse, les intervenants efficaces, les truffes bien présentes.....
Pour ma part, Grande Imagière, je vous dédicacerai mon livre : "Au plaisir de la truffe", qui vous permettra de cuisiner avec efficacité les truffes que vous aurez achetées.... sans commettre d'imper !
ATTENTION : respectez bien les proportions indiquées dans les recettes, et lisez le post ci dessous, pour ce qui concerne le prix des truffes. La truffe de Bourgogne, je n'exagère pas, représente le meilleur rapport qualité prix.

jeudi 24 septembre 2009

LE PRIX DE LA TRUFFE


(photo : cette préparation a été réalisée par le chef David Zouddas lors de l'un des récents chapitres de la confrérie de la truffe de Bourgogne)



J'ai souvent constaté que les reportages insuffisamment précis conduisaient à la désinformation : je m'explique, le français non initié ne sais pas qu'il y a plusieurs espèces de truffes commercialisées en France.
Il ne sait pas non plus quelle sont leurs périodes respectives de production, ni a quoi correspond leur prix.
Il en résulte un amalgame et des raccourcis (ce qui est cher est meilleur) pénalisant les espèces autres que la truffe de Périgord, et c'est de cela qu'il est question dans ce post.

La saison de la truffe de Bourgogne est là
Ce tuber est une truffe d'automne : sa maturation s'étale de mi septembre à fin décembre, période où elle va donner le meilleur de son parfum.

Les truffes commercialisées en France sont :
En été : tuber aestivum, à chair blanche. la truffe ramassée dans le sud et le sud est.
En automne ; tuber uncinatum, la truffe de Bourgogne, et tuber mésentéricum, la truffe mésentérique, toutes deux, truffes à chair brun foncé veiné de blanc.
En hiver : tuber brumale, tuber mélanosporum,et la truffe du Périgord.
Truffes étrangères :
Tuber Magnatum : le truffe blanche du Piémont, et tuber indicum, la truffe noire de Chine.
D'autres espèces sont cavées par les chiens mais ne sont pas commercialisables.
(voir "Au Plaisir de la truffe : page 40)


Photo : truffe de Bourgogne : tuber uncinatum
Pour ce qui concerne les prix, c'est la loi de l'offre et de la demande qui fait le prix, mais aussi la quantité de truffe que l'on doit utiliser dans un plat.

Ainsi, la Magnatum est extrêmement puissante. Elle a un fort goût alliacé et une grande longueur en bouche. Elle se vend aux enchères et c'est la plus cotée au kilo sur le marché. Du fait de sa puissance, on n'en mettra que quelques grammes sur une assiette. Elle ne se déguste que crue.
La mélanosporum déjà moins puissante, mais puissante tout de même, va être utilisée dans un plat, en quantité supérieure à la truffe blanche d'Italie. Son prix est donc déjà moins cher, mais c'est la plus chère des truffes françaises. La mélano a la grande chance de pouvoir être passée dans des préparations au four, les autres truffes non. Ce qui lui donne un avantage appréciable sur le plan des préparations culinaires.
Vient ensuite, question prix, la truffe de Bourgogne. Pour 10 g de Périgord, vous allez mettre 20 g de Bourgogne. Le prix est donc de moitié. Ce qui ne veut en aucun cas dire que c'est un produit médiocre. Au contraire, c'est une truffe très raffinée, mais très différente comme goût. Sa cuisine ne doit pas monter au dessus de 60° pour les plats chauds.
C'est la raison pour laquelle j'ai sorti mon livre de cuisine : "Au Plaisir de la truffe", qui donne 150 recettes à partir de ce champignon. (vous pouvez pour l'acheter, en cliquant sur contact, en haut à droite dans la marge)


La mésentérique, elle est très forte. Je ne connais pas son cours, car je n'ai pas l'occasion de l'utiliser. Il faut apprendre à la cuisiner et à la déguster mais elle est très appréciée en Lorraine, dans la Marne et la Haute Marne.
La brumale, à chair noire, a un prix moyen, mais peut être l'objet, chez des vendeurs peux scrupuleux, d''arnaque..... en la substituant à la truffe du Périgord. C'est lé même chose pour la la truffe de Chine qui est à un prix très modique, mais qui ne peux pas être cuite et dont le parfum n'est correct que lorsqu'on a affaire à des spécimens murs, a sa place aussi dans la gastronomie, mais crue.
Enfin, pour tous ceux qui avancent l'argument que la truffe est trop chère, dites vous bien que vous en mettez peu dans un plat (10% pour la Bourgogne - 60 à 80 g , pas un kilo !) et que vous ne la cuisinez que dans les grandes occasion ! C'est un produit d'exception.
RECETTE : Si vous voulez découvrir le parfum ineffable de la truffe de Bourgogne, commencez par la déguster finement coupée en caviar, mélangée dans un beurre de truffe ou dans un Saint Moret que vous mettrez 24 h au frais rigoureusement enveloppés. Vous m'en direz des nouvelles. (15g pour 150 g beurre demi seul ou un Saint Moret).

lundi 21 septembre 2009

DU VERT : QUELLE AUBAINE !

Il n’en croyait pas ses cornes, ce petit escargot des jardins, lorsque je l’ai déposé sur cette salade fraîche et joufflue.
(Son nom : hélix Cepaea : vous pouvez me remercier, car j’ai eu du mal à trouver son nom…..)

Faut dire que la laitue était tellement belle que j’ai eu une envie folle de la photographier


Faut dire aussi que je suis partie à la recherche de la star qui animerait ingénument le cliché,
Et que je l’ai trouvée, bien cachée sous les feuilles d’iris où elle sommeillait en attendant le retour d’une problématique fraîcheur.
Pour être exacte, j’ avais rapporté quatre gastéropodes : deux petits gris (Helix aspersa) et deux petits jaunes……
Une fois installés, dans ce festin humecté de gouttelettes, qui en rehaussaient les couleurs, je les ai laissés réagir à leur guise : j’ai pu vérifier une fois de plus que les petits sont souvent plus courageux que les grands qui ne se sont jamais ouverts. Les petits jaunes, Téméraires et Hardis , se sont aussitôt lancés à la découverte……de vrais bourguignons, je vous dis !


Note : on a du faire une erreur dans la nomenclature….. L’escargot de Bourgogne, Hélix Pomatia est comme aspersa, un gros dormeur…. Pas téméraire du tout ! A-t-il usurpé le titre de Bourguignon du fait de sa chair exquise !
Si c’est le cas, qu’il lui soit pardonné, car il a régalé bien de palais….
Moi, je me suis régalée des yeux, et vous ?

CREMEUX DE FRUITS DE MER AUX CHOU-FLEUR ET AU GINGEMBRE

Pas eu le temps de faire des courses….. Il reste un chou fleur frais dans le bac à légumes….
J’improvise, on verra bien….. Je fais le tour de mes richesses dans le congel. Tiens et si j’essayais des fruits de mer avec le chou fleur ! Curieux, non ?
Pourtant je me lance, et comme le résultat était des plus parfumés, et que j’ai bien apprécié, je vous livre la recette !
Pour une assiette :
Un petit bol de fruits de mer cuits congelés (encornets, moules et crevettes) et 6 queues de gambas cuites que vous faites dégeler dans un peu de lait. 6 grains de poivre du Sichuan. Un peu de vin blanc sec. Un peu de crème simi-liquide. Un tranche de gingembre de 2 mm d’épaisseur coupée en julienne. Du sel.


Pendant que vous cuisinerez la garniture, faites cuire le chou fleur détaillé en bouquets dans un grand faitout d’eau bouillante salée + persil pendant 15 minutes..
Garniture : dans une friteuse, mettre un peu d’huile d’olive que vous faites réchauffer avec 6 grains de poivre du Sichuan, puis rajouter et faire sauter les fruits de mer dégelés et écumés pendant quelques minutes en incorporant 5 gr de gingembre frais débité en julienne. Bien remuer. Napper d’une giclée de vin blanc. (5 cl) Laisser réduire doucement. Au dernier moment, lier avec trois cuillères à soupe de crème semi liquide. Il faut qu’il reste de la sauce.
Les choux fleurs ayant eu le temps de cuire, les égoutter. Mettre quelques fleurs encore chaudes dans l’assiette (chaude) de présentation, et napper du mélange fruits de mer. Servez avec des baguettes, et vous m’en direz des nouvelles…..
Pour plusieurs personnes, vous multipliez la quantité de fruits de mer et d’assaisonnement, par le nombre de convives que vous avez, sachant qu’avec un chou fleur frais, vous pouvez faire quatre assiettes.
ATTENTION : le chou fleur est bien supérieur quand il vient d’être cuit. Ne le réchauffez pas.

vendredi 18 septembre 2009

PATRIMOINE : DEUX ABBES DE CLUNY A SOUVIGNY



…et pas des moindres, puisqu’il s’agit de Saint Mayeul (mort en 910) et de l’Abbé Odilon (mort en 1049), chez le Duc de Bourbon, dans le prieuré de Souvigny .

Leurs gisants et leurs tombeaux, malmenés à la révolution, ont été replacés dans la nef de l’église du Prieuré.
Quelle plus belle « chasse » pouvait-on leur offrir, eux qui firent briller l’étoile de la chrétienté, en même temps que leur ordre, dans toute l’Europe du 10 ème siècle.
Ce qui caractérise l’architecture Clunisienne, entre autre, c’est la délicatesse de sa décoration architecturale, car rien n’était trop beau pour orner les églises, et le calcaire fin aidant, de délicates dentelles parèrent les murs déjà lumineux….

Ces quelques décorations romanes conservées au prieuré en attestent et ne sont pas sans rappeler ces excellents petits livres intitulés : La grammaire des styles….. qui firent mes délices pendant mes jeunes années et dont la qualité iconographique était exceptionnelle.
J’ai aussi pris les beaux éclairements que dispensait le soleil dans les fenêtres hautes, gothico-flamboyantes….. Un régal !

Cela pour dire, foncez ce week-end, il y a plein de belles choses à voir : la culture est à la portée de tous, si l’on veut bien s’en donner la peine !

SOLITAIRE.... MON AMOUR

C'est vrai que j'aime croiser les animaux sauvages dont la nature est généreuse, dans mon secteur,
C'est vrai que j'ai souvent de bonnes surprises : renards, chat sauvage, putois, chevreuils et sangliers en famille.......
Ils sortent dans le champs ou sur le bord de la route, pour se nourrir, le matin tôt, parfois même vers 10 h ou le soir dès 19 h et surtout après.....

Mais je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout me trouver nez à nez en pleine nuit noire, dans un virage, avec cette grosse bête qui m'a fait déjà deux fois le coup et que j'ai évitée, par chance et de justesse, car il n'y avait pas d'automobiliste en face......
Ce doit être le même solitaire qui traverse plan plan, sur de sa force...... Car c'est dans le même secteur..... Il doit être très malin le bougre........
Avec le nombre de chasseurs qui trainent dans le coin, plateau nord ouest au dessus de Dijon, il faudrait peut être tout de même gérer le problème, sinon, ça va faire de la casse, un de ces jours ! (n'en déplaisent aux âmes sensibles)
Pour ceux qui ne le sauraient pas, heurter un chevreuil froisse la voiture, mais le chevreuil étant léger, en général, il rebondit. Heurter une biche est déjà plus grave, mais le pire est de heurter un sanglier : non seulement vous cassez le véhicule, mais en plus cela peut vous faire totalement perdre son contrôle, du fait de la rondeur et de la densité de l'animal (tout dépend comment on "le prend"), et vous risquez tout simplement d'y laisser la vie !
(Photo empruntée au Chasseur Français - merci à eux)

dimanche 13 septembre 2009

CYCLIQUE..... VOUS AVEZ DIT CYCLIQUE !

Si l'environnement est cyclique, les êtres et leurs activités le sont aussi, je ne vous apprend rien !
Etant par nature fidèle a mes objectifs, je me bats contre cette tendance.... Ne pouvons nous pas chercher à tisser au jour le jour une toile cohérente....
Le problème, me direz vous est de l'alimenter....
Je ne pense pas que cela soit une entrave......
Pour ma part, je laisse couler le courant avec calme et confiance (même si parfois il ralenti un peu).
Aussi ai-je l'impression de traverser par périodes, une sorte de désert où je ne me sens pas accompagnée. Mais est il besoin d'être accompagnée ?
et est ce un désert vide ? Je ne le pense pas.

Il est habité de tous les courants qui me traversent le corps et l'esprit...
Il suffit d'être à l'écoute.
Je vous invite à vous glisser dans cette photo magique prise par mon petit frère, qui vit à l'autre bout du globe.......
A l'heure où Serge Brunier nous offre sa magnifique photo du ciel, ne pensez vous pas que chacun d'entre nous est également une part de ce ciel, une étoile, ou tout aussi bien un ciel tout entier ?

vendredi 11 septembre 2009

POEME DE DU FU

Au bout du monde

Le vent froid se lève au bout du monde ;
Qu'avez vous à me dire, mon ami ?
Quand les oies sauvages arriveront elles ?

L'automne fait gonfler lacs et rivières.
La vie aisée ne sied pas aux littéraires;
Les démons des montagnes aiment les passants.......



Tu devrais parler avec l'âme de Qu Yuan ;
Et jeter un poème dans les eaux de la Miluo.

En haut une encre faite "maison", avec ma signature que vous étrennez, chers blogeurs ! En bas une image photographiée sur Arte (la route du thé), magnifiques reportages passés récemment. J'y ai vu entre autre la fabrication du papier de paille de riz que j'utilise couramment pour travailler.

mercredi 9 septembre 2009

DE NOUREIEV À LA VISITATION

Mon passage dans le Bourbonnais a été l’occasion d’admirer les paysages, des édifices, mais aussi de visiter de belles expositions.

Vous n’êtes pas sans savoir que la ville de Moulins abrite le musée du costume : le CNES. Les expositions qu’il présente sont toujours prestigieuses. Cette fois ci, il s’agissait des costumes de scène des ballets dansés par Rudolf Noureïev. Un vrai régal.. J’ai été assez bluffée de constater que ce danseur, hyper musclé, avait une véritable taille de guêpe. Sculptural, il l’est : ça aurait fait un beau modèle à « croquer »…..

Non, non, ce n’est pas ce que vous pensez ! croquer, dans le jargon des Beaux arts signifie dessiner. Je vous vois déçus !
Les ambiances des ballets étaient reconstituées de manière subtile, avec éclairages, costumes originaux et musique….. Cerise sur le gâteau, des films défilaient dans la salle noire, nous permettant d’admirer l’artiste dans ses plus grands rôles. L’exposition continue jusqu’au 11 novembre. Plus de renseignements : www.cnes.fr - et http://artcorusse.org/

La seconde exposition était tout à fait différente mais touchait également au textile. Lieu : Musée européen de la Visitation, à Moulins.


Il s’agissait de la présentation des travaux de broderie réalisés par les sœurs de la Visitation. Ces merveilles venaient bien sure de toute la France. La Bourgogne était bien représentée. Je me suis dit que nous avions là sous les yeux le nec plus ultra de la broderie française, à faire palir Lesage et consort....! Christian Lacroix quant à lui, était partie prenante dans cette exposition.

les objets présentés , chasubles, devants d’autels et autres ornements, étaient brodés de fils d'or, d'argent et de soie. Certains enrichis de perles ou de pierres, étaient travaillés selon une grande variété de techniques, des plus naïves aux plus sophistiquées. Périodes du XVIIème au XXe siècle. Ce qui m’a frappé, c’est la fraîcheur des coloris et la conservation des étoffes , dont bon nombres fanées par l'age, avaient été remplacées.
Un ouvrage a été édité mis en vente sur le site : www.mollat.com/
" De fleurs en aiguille
l'art de la broderie chez les visitandines" (voir photo)
Editions Somogy Paris. Description : 247 pages; (28 x 25 cm)


Je garde secrète l’origine des belles illustrations de ce post, mais rendons à César ce qui appartient à César, elles ne sont pas de moi pour une fois !

TRUFFE DE BOURGOGNE - TUBER UNCINATUM : RENDEZ VOUS GOURMANDS

Je vous invite à découvrir le calendrier de la Confrerie de la Truffe de Bourgogne, pour la saison 2009/2010
Des repas gastronomiques, à la découverte sur le terrain, il y a de quoi satisfaire les plus curieux ou les plus gourmands !
Et si vous souhaitez plus de détails, cliquez dans la marge, sur le site de la Confrérie de la Truffe de Bourgogne dont je suis la Grande Imagière.

Alors s'il y a des curieux ou des gourmets parmi vous, ne soyez pas de ceux qui claironnent que "la truffe du Périgord est la meilleure", sans avoir jamais dégusté la Bourgogne ! Venez à l'un de nos rendez vous : je vous promets que vous serez conquis !
Calendrier 2009
Nos repas Gastronomiques, entièrement cuisinés à la truffe de Bourgogne, de l'entrée au dessert, sont accompagnés de vins de Bourgogne classés - prix imbattables (je ne ments pas) :
Chapitre des Producteurs : samedi 17 octobre 2009 – Auxerre – restaurant Barnabet. Intronisations sur demande et repas gastronomique.
Chapitre Statutaire – Chapitre des Fins Gourmets de la Truffe de Bourgogne. : samedi 24 octobre 2009. Salle des fêtes des petits ormaux à Marcilly. 21120 - Intronisations sur demande et repas gastronomique.
Banquet de la Truffe: A la Table des Dignitaires : samedi 28 novembre 2009– Restaurant « Les Trois Ducs » - Chef Eric Briones – 21121 Daix (route de Troyes) - Repas gastronomique.


Nous organisons aussi des demi-journées découverte de la truffe et cavage, à Is sur Tille (près de Dijon 21000), dont voici les dates pour 2009
Les samedis : 16 septembre – 3 octobre – 31 octobre – 14 novembre – 28 novembre.
Pour y participer, il faut s'inscrire : en passant par le site, où vous aurez les renseignements.
Nous collaborerons activement à la Fête de la Truffe et des Papilles :
Samedi 24 octobre à Marcilly sur Tille. – place du monument - à midi omelette géante sur réservation au siège social de la confrérie – prix : 9 € .
Quelques autres manifestations auxquelles participera la Confrérie :
Marchés de la Truffe de Noyers sur Serein : nous serons présents pour des intronisations le Dimanche 4 octobre. Tous renseignements complémentaires au www.noyers-sur-serein.com
Fête de la truffe à Pulnoy : samedi 7 et dimanche 8 novembre - une originalité, premier salon littéraire dans l’est sur la truffe.
Fête de la truffe à Joinville en Champagne : dimanche 1er novembre - Nous y serons. La manifestation se déroulera dans le château. Renseignements auprès de : DuboisJean Luc@wanadoo.fr

Enfin n'oubliez pas qu'il existe depuis un an un livre : "Au plaisir de la Truffe", éditions CPE, dont je suis l'auteur et qui vous livrera les secrets de la truffe de Bourgogne et tous les conseils et recettes utiles pour la cuisiner. Voir dans la marge "GALERIE DE TRUFFE ET COMPAGNIE" et sur internet.
Bon appétit.
Mille excuses pour la présentation, mais je ne peux pas faire de traitement de texte car, "macceuse" irréductible, je n'ai pas les outils......