samedi 4 octobre 2014

YVES SAINT LAURENT : LE COUTURIER QUI VOULAIT DONNER DU POUVOIR AUX FEMMES........

je suis allée voir les deux films  ayant pour sujet Yves Saint Laurent.
Ce Grand Couturier disait que, par ses créations, il voulait "donner du pouvoir aux femmes......"
Il faut reconnaitre que le sujet est tout autre, puisqu'il s'agit de "biopics" : on n'y parle donc que du créateur,  les femmes de l’époque, si on nous les montre, on n'en parle pas !  Les cinéastes sont passés à coté de son message !
J'ai d'abord vu le film de Jalil Lespert  (voir l'affiche) puis, ces jours ci, celui de Bertrand Bollino.
Le film que j'ai préféré
Si dans chaque film, les interprètes sont éblouissants, et l’effort pour donner l’effet couture conséquent, j’ai malgré tout préféré le premier : plus distingué, plus chic, plus couture ! Cette version  plus subtile dans l'évocation de la vie intime de ce grand couturier était tout à fait explicite et suffisante, sans en faire trop...... 
On le voyait dans sa maison avec ses mannequins, dans les défilés, dans ses créations..... et aux prises avec “ses démons” de façon beaucoup plus subtile que dans le second où, de mon point de vue, il y avait une volonté d’insister “lourdement” sur tous les ratages psychologiques de cette vie hélas bien douloureuse.
J'avoue m'être ennuyée pendant la première partie du second film. Beaucoup de longueurs, et un sexisme lourd et pesant.... Je préfère voir les choses suggérées avec tact ! le couturier méritait bien cela ! Et puis, je n'ai pas aimé ce parti pris de ne montrer YSLdans sa blouse blanche et chaque fois qu'il s'agissait de création,  que derrière sa planche, confiné dans un espace exigü et étriqué. Faut pas exagérer !......
Portrait d'Yves Saint laurent par Andy Warhol
Le rôle de Pierre Bergé est lui aussi bien interprété. Quel étrange tandem que celui de ces deux personnages unis par le business et par la quête de l’esthétique, plus que par les marques d’affection ! Mais lorsqu’on a affaire à un génie, les choses de la vie ne sont forcément ni évidantes, ni  ordinaires ......Dur, dur...... 
Je tire mon chapeau aux quatre interprètes qui sont absolument sublimes dans leurs rôles. J'ai aimé aussi retrouver Warhol et la mythique robe Mondrian.....
Ces films m’ont  replongée dans une époque où la jeunesse qui osait dépasser les tabous  oh combien pesants, montrait un vrai courage, à l’inverse d’aujourd’hui ou l’on étale et banalise systématiquement l’intimité des gens. Trop d’étalage tue le mystère.
La robe Mondrian

1 commentaire:

Sérénité'art a dit…

Mille excuses pour les polices de caractères ! le blog me loue des tours !