vendredi 15 mai 2009

PLASTICITÉ ET PROBLEMATIQUE

Jour après jour, supports après supports......
Il y a ceux, anodins, sur lesquels le pinceau glisse..... surfaces lisses et impersonnelles.....
Ceux ou le pinceau se sent entouré de tendresse, presque comme dans une couette..... délicieuse impression. Je pense au papier de journal
Ceux ou l'écriture s'annoblit, malgré ses maladresses : papier de paille de riz, papiers de riz.....
Et puis il y a les papiers chics, mais un peu chiqué, transparents comme des calques, rugueux, irisés............

A force d'empiler mes feuilles d'apprentissage, je n'ai pas pu rester insensible aux effets de transparence de certains d'entre eux et à l'harmonie des rythmes. Et j'ai assemblé.
Certes, le collage n'est pas parfait, mais si l'on admet que les imperfections du collage rendent la qualité du papier sensible à l'oeil, cela devient intéressant.....

Au risque de vous choquer, mon cher professeur, je ne suis plus dans l'épure, bien qu'elle aussi m'intéresse énormément.
Ici, la valeur du texte du fond crée un jeu plastique qui lui est propre rendant très exploitable une lecture à plusieurs nivaux.
On peut même envisager une double écriture : demande et réponse, chant et poème .... tout un monde à exploiter.
Se pose alors la question : faut il que le collage devienne "marouflage" impeccable ou faut il utiliser le support comme moyen d'expression ?

1 commentaire:

Sérénité'art a dit…

De Françoise :
On apprend beaucoup en se montrant les uns aux autres nos étapes sur la route et pourtant c'est très intimidant de dévoiler ainsi le plus intime de soi-même.
réponse : comme je te comprends - c'est une mise en danger, mais c'est aussi le seul moyen d'apporter un maximum d'exigence, sans tricher :d'être sincère. La voie est ouverte à chacun d'entre nous. L'imperfection aussi peut engendrer une émotion.