mercredi 1 août 2012

COMME SUR LE SABLE, LA MER D'ENCRE ET LA TRACE

vue rasante d'un page d'exercice
Calligraphier au pinceau n'est pas aisé et demande beaucoup de patience et de modestie.....
Cependant, lorsqu'on pratique les exercices quotidiens, cet art  offre beaucoup et l'on a la surprise de faire de nombreuses découvertes.
Comme le sable après le passage de la mer, l'encre crée des vagues.
 l’un de mes plaisirs est le rapport de l’encre au papier : ce qui, au départ, m'agaçait (le retrait des parties imprégnées d'encre sechée et le gondolage de la nappe de paier qui s'en suit) est devenu un sujet de surprise, un jeu esthetique en quelques sortes.

le papier de soie se plisse, mais peut il se maroufler ?
 Seul le marouflage ultérieur stoppera et effacera cet aspect plastique du support : particulièrement  lorsque celui ci est fin (papier de journal, papier de paille de riz, papier de soie, papier wenzhou...) ne laissant visible que l’épure, le jeu du plein et du vide.

Le calligraphe ne verse-t-il pas  son énergie dans le geste, et pourtant, calligraphier n'est-il pas "une sorte de combat intime" ?

Ce geste produisant une trace....... La matérialisation du geste est encore présente dans l'aspect du papier non marouflé. L'oeuvre terminée, marouflée, il ne restera qu'une trace spirituelle. 
Le marouflage ne souffre aucun a peu près, il sublime la trace, alors se révèle impitoyablement  toute erreur possible !

Evidement si l'on travaille sur un support plus rigide, le risque est encore plus grand


1 commentaire:

Sérénité'art a dit…

désolée pour les problèmes de traitement de texte qui apparaissent parfois. Il doit y avoir des buggs. J'ai pu corriger ce matin ! merci de votre patience !