vendredi 22 octobre 2010

48ème CHAPITRE DE LA CONFRÉRIE CHEZ JEAN LUC BARNABET

La Confrérie de la truffe de Bourgogne a célébré son 48ème chapitre, à L'invitation de notre Confrère et Ami, le Chef Jean Luc Barnabet, et de son épouse Mary.
J'avoue que j'ai été subjuguée par la finesse des plats (voir menu sur le site de la Confrérie = marge de droite)

J'ai particulièrement apprécié les deux plats que vous voyez ci-dessous, ce qui n'ôte rien aux autres.... bien évidement

(Sur la première photo : les St Jacques..... Cuisson absolument exacte, moelleuse et savoureuse, accompagnement truffé dont je ne livrerai bien sure pas le secret......
L'invité d'honneur, que l'on ne présente plus dans le milieu français de la truffe, Gérard Chevalier,( également confrère et ami), nous fit un discours sur l'avenir de tuber uncinatum destinée à apparaitre sur toutes les tables ou presque de l'Europe, tant elle pousse dans presque tous les pays. C'est dire si son avenir devrait être brillant.
Quand à Jean Luc, il a insisté sur le fait que "cuisiner la truffe de Bourgogne, c'est justement la "non cuisiner" et savoir faire les mises en contact nécessaires pour capter son arôme raffiné. Ce qu'il a parfaitement réussi ! Et d'ajouter "avec la truffe de Bourgogne, on est dans un système purement aromatique. Ce que l'on ressent au niveau de la truffe ne passe pas par le palais ou la langue, mais par le nez. Il faut trouver des solutions pour rendre dans l'assiette la qualité aromatique de la truffe"... Et je suis tout à fait d'accord. Il faut donc par un produit ou un autre, capter ce parfum (beurre, graisse, huile, oeufs, foie gras ou de volaille etc...)
Le Brillant chef, qui a fermé son restaurant d'Auxerre, se lance dans de nouvelles investigations. Pour ce repas il a travaillé en collaboration avec un traiteur de qualité dont je vous donne l'adresse :
La Confrérie bien sure a officié et procédé à des intronisations joyeuses
(photo : Jean Luc Barnabet et le Grand échanson Bernard Rion se préparent à entrer en scène)
J'avoue avoir craqué également pour ce filet de Bar sous forme de soushi, si je puis dire, farci de truffe et d'avocat, et accompagné de truffes à l'avocat. C'était beau, simple, naturel et très subtil. BRAVO !

Le chef ne s'arrêtera pas là. Il a beaucoup d'idées . Travailler la truffe reste pour lui, ce qu'elle a toujours été, une préoccupation majeure, quelque soit l'espèce de truffe !
C'est ça un chef : il est ouvert, talentueux et imaginatif ! souhaitons lui beaucoup de succès, ainsi qu'à son épouse, qui le seconde brillament, car ils offrent aux convivse un moment de rare plaisir.

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