lundi 3 janvier 2011

TRUFFE DE BOURGOGNE ET REPAS DE FIN D'ANNEE

Cette fin d’année, quoique neigeuse, n’est pas très froide.

Tuber uncinatum est donc encore sur le marché, en tout cas, en Bourgogne, bien que les circuits commerciaux n’en aient plus que pour la promotion de mélanosporum, dont les premières poussées ne sont pas « top » !

Nous en avons donc profité pour cuisner notre délicieuse truffe de Bourgogne : tuber uncinatum, sous différentes formes…..

Je rappèle à mes lecteurs, que l'utilisation de la truffe ne necessite pas des quantités importantes. Quelques dizaines de grammes suffisent le plus souvent pour réaliser un plat !

Ne vous laissez donc pas affoler par le prix au kilo !

1 kilo = 1000 gr !

Coparons les proportions :

Pour 15 gr d'uncinatum, il faut 8 gr de Mélanosporum, de mésenterique ou de brumale et 4 g de magnatum......

Le prix est donc proportionnel à la quantité,

pas à la qualité.

Par contre, attention aux accords gustatifs..... Prenez des recettes concues pour le champignon que vous utilisez ! sinon vous risquez fort d'être déçus et achetez les quantités indiquées.!

J'ai cuisiné Tuber uncinatum : (20 GR d'uncinatum pour un yaourt).

J’ai essayé une sauce à base de yaourt grec et d’uncinatum fraiche hachée à la main, pour accompagner des petits légumes frais. Sauce très légère et parfumée avec beaucoup de raffinement.

J’ai refait les traditionnels fromages truffés :

Le St Nectaire, qui impose de la truffe fraiche, à préparer trois jours avant et mettre sous film

Le Brillat savarin affiné, qui peut invariablement se préparer avec de la truffe de Bourgogne fraiche ou congelée, la pate crémeuse captant parfaitement le parfum du champignon.

A l’apéro, j’ai essayé « le caviar de truffe » proposé sur internet et réalisé à base de jus de truffe noire et d’alginate….. Le gout ne m’a pas convaincue, j’ai trouvé que ça sentait beaucoup le synthétique…. J’ai pourtant essayé aussi sur du foie gras, sur du saumon et sur du beurre salé…… Pas terrible.

Rien ne vaut la truffe, la vraie, quelque soit l’espèce, et surtout de la cusiner selon ses propres qualités organoleptiques et avec les quantités suffisantes ! .


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