dimanche 14 mars 2010

CALLIGRAPHIE : DE MAITRE A ÉLÈVE , LE PASSAGE

Il est midi, est je viens de passer une matinée sereine......


Ci dessus :
Au dela du vide, c'est le bonheur. Oeuvre de SHI BO


(mon bureau)
Pour en revenir à cette matinée délicieuse, j'ai commencé par m'offrir la traduction de quelques bulles dans la version chinoise des Bijoux de la Castafiiore, et me suis aperçue que j'arrivais, à l'aide du dictionnaire, à suivre à peu près. C'est rassurant !
Et oui, Tintin c'est encore dans mes cordes. Je n'ai pas encore passé la barre des 77 ans !

puis je suis passée à mes exercices de calligraphie !

Quel bonheur de calligraphier. Si l'art est difficile, le bien être qu'il procure est incomparable.


(mes essais)


Observer, faire, et refaire, tenter d'approcher la qualité du modèle c'est un peu essayer non pas de l'imiter, mais de le comprendre, de le "sentir" avec toute sa sincérité. C'est aussi se laisser couler dans un jet naturel qui touche au sens profond.
Un auteur disait que le calligraphe, lorsqu'il regarde une calligraphie, se coule en elle, la retrace mentalement......
et c'est vrai.

Je sens toute cette douceur qui est dans l'oeuvre du Maître, je la suis avec mon regard, mais plus encore avec mon ressenti d'apprentie calligraphe. Je la comprends : je ne suis pas capable de la reproduire, car je ne suis pas lui, d'une part, et d'autre part, j'ai un retard énorme, par rapport à lui, sur la pratique de son art !
Chers lecteurs de passage, je conçois fort bien que quelqu'un qui est extérieur à la pratique de la calligraphie chinoise puisse, en l'observant, passer complètement à coté, mais combien son coeur et sa pensée se modifieront s'il s'y intéresse !
Pour ma part je ressens beaucoup d'émotion, et c'est tellement intime.

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