vendredi 1 février 2013

DALI : VOUS AIMEZ ?

Dali : vous aimez ? 
Ce genre de question me hérisse . "Aimer" les oeuvres. Est ce par là seulement que vivent les oeuvres, je veux dire qu'elles apportent quelque chose à l'histoire des arts ?
je ne crois pas. C'est accessoire ! Mais c'est un accessoire qui compte puisqu'il permet de se faire apprécier !
Salvador Dali.
S. Dali : le grand masturbateur
 Mais si vous voulez savoir si "j'aime son art", je vous dirai : pour avoir vue, dans les années 70,  la grande  rétrospective de Dali, au Grand Palais,  que,  si j’admire sa technique irréprochable de la peinture à l’huile, je ne suis pas du tout fan ! Le contenu de ses oeuvres ne me provoque aucune émotion,  ni sa libido délirante  ! Il s’est largement exprimé, tout au long de sa vie, certes, mais si cela amusait certains, j’ai toujours pensé que c’était du grand show ! 
 Malin le bonhomme ! a une époque ou “le bien pensant” était à l’honneur, s’adonner au surréalisme était une soupape, qui dans l’après guerre (années 30) permettait un grand défoulement et allait ouvrir les voies à l’art moderne et aux formes d'expression qui suivirent ! L'art allait pouvoir se libérer des contraintes de la technique, mais pas chez Dali qui peint comme Velasquez. (Un de ses modèles)

S Dali : Cygnes  réfléchissant des éléphants 1939
 Autant je suis émue par la peinture toute littéraire de René Magritte, autant les autres surréalistes, avec leur discours un peu scabreux, me laissent insensible. Même Max Ernest qui pourtant varie toutes ses approches plastiques et  Juan Miro qui utilise toujours le même vocabulaire plastique.
René Magritte : la grande famille.


Certes j’ai bien fait réaliser quelques cadavres exquis à mes chers collégiens, ce qui les amusaient beaucoup. Je reconnais que c’était un excellent marche pied pour aborder cette époque de l’histoire de l’art....... 
mais booffff, le surréalisme vieillit mal !

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