Cela s'est reproduit à différentes reprises, sur les sites mais aussi dans les musées.
Hors hier soir, sur Arte, je me suis aperçue que cette forme d'enseignement perdurait puisque les deux clichés suivants pris pendant le reportage montrent des étudiants travaillant dans les mêmes conditions. Les commentaires n'étaient pas suffisants qui auraient permis de savoir s'il s'agissait d'une étape obligée dans le cursus des futurs artistes chinois.
Quoi qu'il en soit, l'interview insistait bien sur le fait que l'art contemporain chinois était enfin passé non seulement dans la normalité, mais également dans la mondialisation. A l'appui, défilaient des oeuvres de divers artistes, dont la qualité était de tout premier ordre.
Cette liberté a enfin été admise par le gouvernement, comme un moyen "d'élargir les possibilités d'expansion de l'image de la nation Chinoise".
Je me suis dit que la politique et l'art n'étaient pas faits pour s'entendre. C'est comme en France..... on colle des oeuvres plus pour "faire joli" que pour dire quelque chose !.... Enfin, pas partout, heureusement.
Mais moi, je pense aux artistes, et je me dis qu'ils ont gagné difficilement, en se cachant souvent, en s'expatriant aussi, le droit à la liberté d'expression, car qu'y a t il de plus libre que l'expression artistique contemporaine ?
Ci dessus, un atelier dans une école d'art de Shanghaï.
L'un des professeurs ne mâchait pas ses mots aux jeunes étudiants : il leur faisait bien comprendre, que l'argent n'était pas le but premier de la création artistique. Qu' exposer à Venise ou à Paris n'était pas une fin en soi, mais un moyen de pousser sa création au dela de la mode et du succès.
Sur ces clichés, de jeunes étudiants "croquent" l'architecture d'un village ... J'ai vu aussi de jeunes sculpteurs qui travaillaient la terre, sur leur sellette, dans un temple.....
Si l'on regarde l'oeuvre du Sky Book de Xu Bing, ci dessous,
force est de constater une référence très forte au passé, mais aussi un pas considérable vers l'expression contemporaine de qualité !
...Et de nous montrer Yan Pei Ming, et son installation des funérailles de la Joconde dans le Louvre........ Un bel exemple d'artiste qui a du s'expatrier pour trouver sa liberté. Aujourd'hui, les choses changent.
Pour finir,
J'ai relevé une petite phrase qui m'a beaucoup amusée. C'est un galleriste qui l'a prononcée......
"L'art c'est une sorte de mauvaise herbe......."
Comprenez, l'art échappe au rationnel et au politiquement correct...... C'est une éternelle déviation, un "accident" qui provoque l'évolution et entraîne le grand courant de la créativité.
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