lundi 29 juin 2009

CONFRERIE DE LA TRUFFE DE BOURGOGNE : MYCOLOGUES ET FINS GASTRONOMES



Ce n’est un secret pour personne, la Confrérie de la Truffe de Bourgogne est dynamique et surtout pas sectaire. Faute de truffes, tuber uncinatum mûrit de septembre à décembre, les Hauts Dignitaires ont organisé une sortie dans le Morvan tout proche, et plus précisément au lac des Settons….. pour ramasser le champignon de saison : la girolle : cantharellus cibarius, baptisée aussi jaunotte, aoureilleto, boulingoulo, cassine, chevaline, chevrelle,etc, etc, (voir atlas des champpignons de Henri Romagnesi, trois volumes, mon livre de détermination préféré. Editions Bordas).
Voici quelques uns des Hauts dignitaires fondateur de cette association.


Votre servante , la Grande Imagière n'est pas sur la photo, puisqu'elle est derrière l'objectif !


La nature était en fête, les grandes digitales en pleine floraison.
Les girolles , quant à elles, commençaient seulement à sortir…


Par la même occasion, nous avons dégusté un repas soigné (foie gras puis veau à la crème et aux morilles, entre autres). Il faut toujours joindre l'utile à l'agréable, puis nous avons discuté de la saison nouvelle qui est toute proche et réfléchi sur la nouvelle tenue que nous aimerions porter.

Quelques dates à retenir concernant les chapitres peuvent être trouvées, ainsi que les menus gastronomiques entièrement cuisinés à la truffe fraîche, sur le site de la Confrérie (lien dans la marge de droite).

jeudi 25 juin 2009

TRUFFE D'ETE OU DAURADE CANTONNAISE ?

Pour être mode, la télé nous propose de la truffe d'été..... sans donner de précisions sur le produit. De quelle espèce s'agit-il ? Moi je sais, mais pour le non initié, cela reste un mystère ! Bref, Le client sera certainement surpris, mais je laisse leur responsabilité aux journalistes et autres ramasseurs de ce champignon.....
Pour ma part, craignant que les truffières d'ici ne soient complètement ravagées, avant maturation de tuber uncinatum, (septembre à décembre) , je ne risque pas d'abonder dans leur sens.
C'est la raison pour laquelle je vous propose un PLAT PARTICULIEREMENT PARFUMÉ, et d'actualité, lui : la daurade à la cantonnaise, que je viens de préparer : vous m'en direz des nouvelles.
C'est très simple à réaliser. Comme ustensiles, il suffit d'avoir un cuit vapeur et une petite poêle.
Pour les ingrédients, une daurade bien fraîche, entière, écaillée et vidée (pour 2 pers) ou 2 si vous êtes quatre. (attention, les poissons doivent être cuits entiers. Mesurez donc votre cuit vapeur avant de les acheter)
Un fenouil en bulbe bien tendre, 5 petits oignons blancs primeur, 5 cm de gingembre frais taillé en fine julienne, une c. à soupe de vin de riz de Shaoxing, 1 c. à soupe d'huile végétale, quelques gouttes d'huile de sésame. Du sel et c'est tout.....

Vous commencez par faire trois grosses entailles sur chaque flanc du poisson et vous y glisser du sel. Vous laissez 20mn au repos.
Pendant ce temps, vous ciselez vos légumes : lavez le fenouil et le tranchez (1 petit centimètre d'épaisseur) pour napper le fond des paniers vapeur, ciselez finement les petits oignons et le gingembre.

Il vous suffit ensuite de charger vos paniers : une couche de tranches de fenouil, une daurade, le gingembre frais et une partie de l'oignon ciselé. Vous arrosez avec la cuillère de vin de riz de shaoxing. Recommencez dans l'autre panier si vous en avez deux.

Cuisson 20 minutes pour un poisson. Un peu plus pour deux. Ceci dans le cas d'un cuit vapeur électrique, car si vous utilisez un cuit vapeur en bambou, c'est beaucoup plus rapide.
Pendant cette cuisson, vous faites sauter les oignons qui vous restent dans une petite poêle avec une cuillère d'huile végétale additionnée d'une ou deux gouttes d'huile de sésame.


Les deux cuissons terminées, il suffit de dresser le plat. Je peux vous dire que vous allez vous délecter !
AH ! ENCORE UNE PETITE CHOSE : RESERVEZ LES JOUES DU POISSON POUR VOTRE CONVIVE PRÉFÉRÉ (E), c'est une marque de grande attention, et surtout, c'est d-é-l-i-c-i-e-u-x !
(vous pouvez cliquer, comme d'habitude, pour agrandir les photos).

JE SUIS FRUSTRÉE

Quelqu'un parmi vous a-t-il la solution, ou apple, tout simplement ?
Je suis à la recherche de musique ancienne chinoise. J'ai donc franchi le seuil de la caverne d'Ali Baba, qu'est la boutique You Feng, à Paris.
Je vous promets que cela vaut le détour. On est d'ailleurs reçu de façon charmante !

J'interroge, je me renseigne , car j'aperçois des CD sur une étagère....
Je craque aussi pour un dictionnaire, j'ai envie d'un bouquin d'architecture chinoise avec des plans..... mais je me retiens... (sincèrement, je crois que je craquerai un jour).
Et puis je trouve cette perle qui me propose des instruments anciens, avec un joli livre illustré et commenté..... Je me réjouis déjà.

Arrivée chez moi, évidemment, je le mets sur mon ordi...... et rien. Je le mets dans mon lecteur vidéo, et rien......
C'est à en pleurer.
Dites moi, un VCD (vidéo CD), ça se lit sur quoi ?
Ou bien est ce encore un tour de ma "bécane" qui n'a pas le logiciel convenu ?

Il me reste les images du livret à parcourir.... mais de musique, pas la moindre petit note, hélas.
Si vous avez une réponse, je suis preneuse..... Je suis trop frustrée.

vendredi 19 juin 2009

PENSEE DU JOUR

"Le soleil est toujours généreux pour tout le monde, surtout pour ceux qui ont le privilège de vivre dans la nature."
m'écrivait-on récemment.
A cet ami très cher, je dédie ces deux soleils photographiés il y a une heure à peine, dans les champs. Il comprendra tous les non dits.

(cliquez pour agrandir)

Pendant que je pérégrinais, le cerveau travaillait, évidemment..... et je repensais à la soirée d'hier : diner de fin de cursus, avec notre chère professeur de chinois... La conversations courrait sur divers sujets. Et certains m'ont un peu irritée.
Qu'est ce que c'est que cette façon de vouloir à tout prix que nos amis chinois aient les mêmes aspirations, ou les mêmes manières de vivre que nous ? Cela m'a fait penser à Robinson Crusoé éduquant Vendredi. Il voulait absolument lui apprendre les rudiments de la 'bonne éducations européo-judéo-chrétienne".... Pourtant, la phylosophie de Vendredi était très belle aussi ! et méritait attention.
Que diantre, les chinois ont leur culture. Ils ne sont pas formatés comme nous. Fichons leur la paix. Ils travaillent beaucoup, mais pour eux, le travail n'est pas un maladie, comme il l'est dans la mentalité d'une certaine tranche de mes compatriotes !. Ils ne réagissent pas de la même manière non plus en ce qui concerne les sentiments. Et alors ! la belle affaire ! Sommes nous plus heureux depuis que les troubadours ont inventé l'amour courtois, et que les romantiques ont mis leurs coeurs en écharpe ? Et puis il ne faut pas faire des amalgames.... Les mariages arrangés et le concubinages ne sont pas une entrave à de belles histoires d'amour..
Lisez mesdames. Lisez la littérature chinoise, les livres d'européens ayant séjourné longtemps là bas, les journaux. etc..... faites vous une opinion plus objective.
Chacun a le droit de vivre selon ses valeurs. Il n'y a pas d'exemple de civilisation idéale !

mercredi 17 juin 2009

JE T'AIME, UN PEU, BEAUCOUP......FACHEUX S'ABSTENIR.....


Petit message plein d'humour en provenance de ma chère fille :

Une fée dit à un couple marié : Pour avoir été un couple si exemplaire depuis 25 ans, je vous accorde à chacun un voeu.
La femme dit alors : je voudrais faire le tour du monde avec mon mari adoré.
La fée agite sa baguette magique, et abracadabra, des billets d'avion apparaissent dans la main de la femme.

Maintenant c'est au tour du mari : euh... C'est un instant très romantique, mais une opportunité comme celle-là n'arrive qu'une fois dans la vie. Alors je suis désolé ma chérie, mais j'aimerais avoir une femme 30 ans plus jeune que moi..
La femme est terriblement déçue, mais un voeu est un voeu.
La fée fait un cercle avec sa baguette magique... Abracadabra ! Soudain le mari a 90 ans !
Les hommes sont (parfois) égoïstes, mais les Fées sont toujours des femmes !!!

J'étais "morte de rire '" et vous ?
N'en déduisez rien messieurs, mais interrogez vous ?
Allez ! un sourire !

dimanche 14 juin 2009

XI'AN, VOUS AVEZ DIT XI'AN ?

Soucieuse de ne pas infuencer les amis j'ai attendu que l'exposition Dijonnaise : "Xi'an Trésors de la Chine", ferme ses portes, avant de donner mon avis. Voilà qui est fait. Mais vous comprenez bien que je tiens à vous en parler !
Sincèrement, j'ai le coeur serré à la pensée de l'impression étriquée que cette manifestation a pu susciter dans l'esprit de mes compatriotes. La Chine c'est tout de même autre chose, et Xi'an (qui est grandiose), particulièrement !
La grandeur de la Chine s'est trouvée là réduite à une sorte de mascarade.
J'ai eu l'impression de visiter une attraction foraine !


Première imposture : cette statue représentant le premier empereur Qin Qi Huangdi. Cette statue a été totalement imaginée par les artisans à partir des documents peints qu'ils ont pu observer. La ressemblance est plus que discutable. Une reproduction d'un document authentique n'aurait-elle pas été de loin préférable !


Je passerai sur les photos, au demeurant fort belles, présentése par des touristes, mais prises dans d'autres régions, et qui n'avaient absolument rien à voir avec le site de X'ian !
et j'arrive au terracotas.

On se serai crus à Disney Land..... certes, ils ont été sérieusement reproduits...
Mais alors, les effets d'éclairage : un vrai délire !

Rien a dire sur les vidéos et la reconstitution en trois D du site du tombeau ni sur la nourriture proposée par le restaurant. Quand aux commerçants, très charmants au demeurant, j'aurais aimé voir plus d'authenticité !
Cette expo était sponsorisée par le Conseil général de Cote d'Or, France Bleue, le Bien Bublic et Fr 3 Bourgogne. Ne se sont ils pas senti un peu dupés dans cette affaire ?
Il y a encore du travail à faire pour initier les français à une vision pertinente de la culture Chinoise !
Petite suggestion : il me souvient d'un temps ou nous échangeâmes, le temps d'une exposition, La Joconde contre des merveilles venues du Japon. Les musées parisiens (le musée Guimet entre autres) possèdent dans leurs collections des merveilles de l'art Oriental. Pourquoi ne pas imaginer un échange avec un grand musée chinois ? Qu'il soit de Pékin, de Shanghai ou de Taiwan et organiser une manifestation à Paris, mettant en valeur des oeuvres prêtées et certains merveilles qui sont déjà dans nos murs ?

UN PEU D'EPICURISME !

Le temps est tristounet, vous n’avez pas trop le moral….. et pour tant si vous réfléchissez, ça ne va pas si mal que ça ?
Je vous propose un peu de gourmandise : les rouleaux de printemps :
d’une part, par ce que mai, c’est le moment de la menthe fraîche, et d’autre part, parce qu’ils sont faciles et rapides à faire.
Ils enchanteront tout le monde et surtout les enfants qui ont le droit pour cette occasion, de manger avec leurs doigts……
De plus, c’est délicieux et diététique.


Le plat se prépare avant dégustation, sinon les galettes risquent de durcir. C’est rapide et facile.
Les ingrédients pour 6 beaux rouleaux, ou davantage si, comme sur la photo, vous les faites plus petits…. Une carotte moyenne râpée, 100 g de pousses de soja frais , 24 bouquets décortiqués, un bol de nouilles de soja (que vous plongez dans une casserole d’eau bouillante 2 mn puis que vous égouttez), quelques feuilles de menthe fraîche, 6 galettes de riz, du nu oc mam et de la bonne humeur !


Il suffit de préparer ses ingrédients, puis de faire les rouleaux. Vous ramollissez les galettes une à une, au fur et à mesure de la confection, en les plongeant dans une bassine d’eau chaude (ça va vite) elles doivent devenir souples et douces comme une peau.
Tour de main :
Je travaille sur un torchon propre plié, le pli étant vers moi. J'y déposer les galettes ramollies,, cela permet qu’elles s’épongent et qu’elles ne collent pas.
Je dépose au milieu : deux feuilles de menthe, deux beaux bouquets, un peu de carottes, un peu de soja, un peu de nouilles, des bouquets et des feuilles de menthe, puis je replie la galette en commençant par le bord qui est vers moi, puis les cotés perpendiculaires et je roule. Facile, non. Vous pouvez même demander à vos petits enfants un petit coup de main…..
Vous servez avec une coupelle de nuoc mam.
Les mamies, ça a du bon, non ?

samedi 13 juin 2009

CHASSEZ LE NATUREL......

La tolérance n'est pas du domaine de l'expression artistique.
Depuis la leçon de Picasso, il est bien vu de franchir les limites du plastiquement correct, voir de pousser le jeux esthétique dans des voies philosophiques. Et même, plus ça dérange, plus on a de chance d'intéresser un galeriste ou un collectionneur.

Ce dessin est le fruit d'une émotion ressentie à la rencontre d'une jeune femme, dans une exposition. Elle m'a autorisée à la photographier, ce que j'ai fait, ne pouvant pas décemment l'inviter à venir poser pour moi.
Evidemment, ça aurait été plus intéressant.
Sitôt rentrée, j'ai mis mon mac à contribution. J'ai agrandi considérablement le cliché pour l'avoir grandeur nature sur l'écran, ce qui donnait la sensation du volume, un peu comme si elle se trouvait là ! Et ça a donné ça.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Mais pourquoi suis je revenue au dessin classique (qui m'est assez naturel) ?
J'aurais pu, et je l'ai fait, travailler la photo à la Wharol, ou tenter toutes autres sortes d'expériences sur photoshop..... Mais j'ai préféré saisir l'intériorité du modèle par l'usage de la craie conté....... j'entends certains d'ici : complètement rétro la bonne femme !
Non, je ne crois pas : la sensibilité, l'émotion passe par le trait, et même si le portrait est tant soi peu interprété, je préfère me mettre en danger. Ma machine, si performante soit elle me rendrait une image sympathique, mais extérieure qui ne traduirait pas aussi précisément ma sensibilité.
Reprendre le dessin pur, l'épure en quelque sorte, n'est pas une voie facile. C'est se mettre en face de soi même et faire apparaître, sortir d'un espace vide où tout peut se passer, son ressenti.

mardi 9 juin 2009

UN FRANçAIS DE PEKIN : OLIVIER SIX

Quelle ne fut pas ma surprise, chers lecteurs, en sortant de chez moi (j'habite un petit village tout de même), de "tomber sur un tee shirt incitant à aller déguster le carnard laqué à Beijing...... photo ci dessous (avec l'autorisation d'Olivier Six !)

Voyant que ce jeune couple était des plus joyeux, j'ai engagé la conversation pour découvrir que ce charmant bourguignon avait eu la bonne idée, avec son frère et une tierce personne d'ouvrir un bar à vin à Beijing : la Baie des anges.
Quelle bonne idée.

je vous engage à découvrir leur site en entrant le nom du bar, il y a des anecdotes fort sympathiques à lire....


Evidemment, nous n'avons pas manqué de déraper sur la gastronomie en général et le canard laqué. en particulier..... j'ai un souvenir formidable à ce sujet..... quel délice.... et aussi quel travail pour le préparer ! épilation, massage, arrosage du canard suspendu etc.......

cela me console un peu de l'actualité qui fait place à la vente de truffe d'été dans le Périgord, et dont je crains que les piocheurs de l'Est, forts de ce reportage, ne s'enhardissent à nouveau à détruire les truffières locales pour proposer ce produit "puisque la télé en parle"....... Je vous jure qu'il faut avoir la Foi !

lundi 8 juin 2009

PORTRAIT

S'il y a un artiste qui bouscule les règles, donc les idées reçues, et qui, dans notre grand chaos d'image nous fait réfléchir, c'est bien Roman Cieslewitcz.
C'est un magicien qui sait faire surgir la beauté et qui titille notre pensée par les reflets qu'il nous envoie.
Lorsqu'il nous présente Mona Tsé Tung, il fait s'entrechoquer les cultures et l'actualité. Mais au delà de cette image forte, il nous prouve aussi que la beauté est souvent là où l'on se s'attend pas à la voir surgir.

J'ai entrepris la lecture d'un roman dont j'ai extrait ce paragraphe......
…Elle avait une beauté particulière. Elle faisait partie de ces rares femmes qui procurent du bonheur à chaque regard… Elle avait cette faculté unique de se transformer dans les yeux de celui qui la détallait. Changeante, elle restait malgré tout elle-même. Quand l’un s’extasiait sur le galbe de son cou, l’autre qui n’avait rien remarqué de tout cela ne jurait que par le velouté de ses joues, ornées de fossettes. Quand l’un ne pouvait détacher ses yeux de la courbure de ses cils, l’autre ne voyait que la finesse de l’ourlet de ses oreilles, fines et translucides comme des coquillages. Soixante yeux, trente regards, et autant d’aspects différents qui retiennent leur attention. Le Procédurier n’en finissait pas de la regarder, découvrant à chaque fois quelque chose qu’il n’avait pas remarqué auparavant et qui l’émouvait.
(Extrait de "Ils étaient soixante et quatre" de Michel Vinogradoff- roman à mi chemin de la pansée de Zhuang Zi et du roman "au bord de l'eau". Editions You Feng)
Alors, vous sentez vous mieux, de ne pas avoir les mêmes idées, ni les mêmes goûts que tout le monde?
Etes vous prêts à élargir vos champs d'investigation et à faire partager, dans la sérénité, vos émotions aux uns et aux autres ?

dimanche 7 juin 2009

SUR UN PETIT AIR DE CLAVECIN DE RAMEAU.....


Bonne fête à toutes les mamans !
Ce sourire est arrivé ce matin,
provenant de ma petite famille "Bretzel" (je cite !)
J'ai vraiment une fille délicieuse et j'espère pour elle et pour vous, les mamans qui passerez par là, une belle et chaleureuse journée.

vendredi 5 juin 2009

SHANSHUI

En auriez vous fait autant ?


(N'oubliez pas de cliquer sur les photos du blog pour les agrandir)
J'ai craqué pour cette oeuvre de grand format..... et j'en suis bien contente.
Elle est difficile à photographier et je vous ai mis deux détails qui sont plus proches des couleurs de l'original

J'espère que vous apprécierez. En tout cas, moi, je me régale....

mardi 2 juin 2009

A LA RECHERCHE DE LA BEAUTE



Je vais vous confier un secret : la dernière fois que j’ai été confrontée à l’expression de la beauté pure : c’était en regardant le maître calligraphe tracer ses sinogrammes sur le papier…. J’ai été profondément bouleversée par la beauté du trait en devenir. Aurai-je eu cette émotion merveilleuse si il n’avait pas été un grand artiste et si moi même, je ne m’y étais pas au préalable préparée ?

Nous sommes ainsi faits que nous avons bien peu de chance de goûter à la beauté si nous ne lui avons pas donné une place de choix dans notre existence (l’enfance étant une période privilégiée).
Quoi que l’on puisse en dire, la sensibilité à la beauté est affaire de vécu personnel. Chacun d’entre nous est l’acteur de sa propre culture. Les cultures étant multiples, la beauté l'est également.



Je ne pense pas que le magazine d’art ci dessous, tel qu‘il a été conçu, ait pu aider un public large (déjà sur la défensive) dans cette quête, ni qu’il soit parvenu à donner des solutions à ses interrogations. Pourtant l’annonce accrochait bien ! Quel dommage.
Les propos trop intellectuels dont il est rempli s’adressent déjà à des gens avertis. Ils ne touchent pas le cœur et ne suscitent pas l’émotion.
La mise en page n’arrange rien.
Les exemples donnés, réduits à des timbres postes, sont minuscules et tout à fait réducteurs.
Le public non averti, ne peut qu’être rebuté par une telle présentation du thème.
Lui qui confond déjà art et beauté, car pour bon nombre d’individus, la beauté réside dans l’art….. Hors, ce n’est absolument pas un critère absolu ! Il peut y avoir œuvre d’art, sans qu’il y ait beauté, et vice versa. (je pense à Goya, à Caravage, à Picasso, à Bosch, à Grunwald etc…)


Pour conclure, Moi j’aurais fait un autre journal : par exemple, j’aurais proposé un sondage auprès du public pour le rendre acteur. J’aurais tenté de l’atteindre par une approche plus didactique, ou plus ludique. Quitte à leur proposer un échange de courrier, une recherche perso, un itinéraire à suivre, ue réalisation, que sais je…….
Une « aventure » sur le thème de la beauté n’est elle pas une invitation à un parcours sensible qui n’exclue pas la joie et qui implique émotion et harmonie.
Là, on pourrait semer quelques petites graines ne croyez vous pas ?……