vendredi 20 avril 2012

NILS UDO : RENCONTRE

 Dans le train qui me ramenait de Paris, j’ai re- découvert Nils Udo niché dans la revue ferroviaire ! Quelle poésie ! 
Si vous ne connaissez pas encore cet artist allemand, né en 1937, c'est le moment de vous faire plaisir !
Nid rouge 1999 - terre, plantation de gazon et branches
d'érables, sorbes.


Un de ses sujets de prédilection : les nids. Il en a construit de toutes sortes, tous plus poétiques les uns que les autres,  dans différents pays. 


sculpture de racines 1995 - Mexico
 Cet artiste plasticien, souvent catalogué dans les Land artistes, intervient sur l’environnement. Rien a voir avec les grandes mises en scène des artistes américain : ici tout est vie et subtilité. L'éphémère règne. 


Nils Udo s'exprime sur :
http://www.centresocial-sainte-tulle.fr/m5612c.html

cercle de bambous calumet 1980
 Il donne a voir des installations casi magiques comme  cette couronne de bambous
Evidement, les matériaux étant empruntés à l’environnement, les oeuvres sont éphémères et c’est ce qui les rend si touchantes.
Rien ne le rebute,la fleur de l’eau, le désert, la forêt, les rochers etc.....sont ses lieux de création.  Ce qui fait son originalité, c’est que la plupart du temps, il travaille avec la matière vivante, aussi celle ci s’étend, se transforme, disparait au fil du temps. 

balançoire de robinier 1992

Ce qu’il faut noter cependant c’est que ses travaux n’ont jamais un rôle destructeur. 
Voir d'autres oeuvres :

Je ne sais pas si vous appréciez, mais moi, j'adorerais  me trouver confrontée un jour à l'une de ces installations,  en pleine nature. 
Découvrir également  sur Youtube les videos de Andy Goldsworthy,  Artiste naturaliste.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Une différence entre un homme et un oiseau, puisque vous évoquez un artiste bien campé sur ses thèmes favoris, ce « travailleur » de la nature, c'est que l'oiseau chante une mélodie dont la pureté vient d'un "art ancestral", expression ou « dialogue de santé vitale », chant recomposé de jours en jours, d'années en années, chant restant aussi pur de millénaires en millénaires.
L'oiseau chante toujours avec finesse, fidélité, au point de pouvoir être l'expression d'un bonheur quand nous l'écoutons.
Ecoutez donc chaque matin le chant du merle... un chant d'une pureté reposante, restant lui-même, même si l’« artiste » ne se préoccupe pas forcement des sentiments de son visiteur puisqu’il lui arrive tellement souvent de s’envoler lorsqu’on s’approche de lui !
Pourquoi donc aller planter des bambous dans une mare ?
Chez l'homme, cette nécessité de toujours vouloir se montrer en tant que "réalisation d'un soi" est finalement assez souvent lourde. Cette obsession en devient même ridiculement vide de signification profonde.
Bien entendu l'artiste, en général, pense que son œuvre est géniale (puisqu'elle est son miroir), mais que nous aimions ou que nous n'aimions pas n’importe pas et lui donnera encore prétexte à vouloir confirmer encore, et encore, son existence.
Bien entendu l’artiste peut-être aussi généreux : c'est du moins ce qu'il souhaite être dans son expression artistique. L'oiseau, lui, chante sa vie dans le choix qu'elle lui donne elle-même, sans en apporter plus, sans se préoccuper s’il blesse ou lasse, sans se lasser lui-même. Il est.
Et en face de l’oiseau passe parfois cette sorte d’auditeur prétentieux qui plantera toutes sortes de choses dans son environnement.
Savons-nous vraiment rester au plus pur de nos affects sans en devoir faire un étalage à tout prix ? L’oiseau se demande-t-il si oui ou non nous l'aimerons pour qu'il puisse vivre son chant, son art, et tendre à acquérir ainsi du bonheur ?
Intellectuellement il n’y a aucune réponse véritable. Affectivement, bien entendu, nous aurons tous mille réponses à donner.

Sérénité'art a dit…

he be !
vous me laissez sans voix !
mais puisque nous (les humains), avons le bonheur de pratiquer la parole, je vous laisse à vos convictions, les visiteurs jugeront !
merci pour la visite !
...et que les artistes perdurent qui font "chanter" quelque chose en nous et permettent de ne pas succomber sous l'âpreté et parfois la grisaille du quotidien !

Sérénité'art a dit…

Petit complément de réponse à Anonyme (dont j'ai deviné l'identité !)
Tes propos me font penser au merle noir auquel je m'amuse parfois à répondre en sifflant des trilles..... Il s'arrête, il m'écoute un instant, puis, comme il ne comprend pas mon langage, il refait une tentative...... Je luis réponds à nouveau. Parfois il fait encore un essai,. Le plus souvent, las de ce dialogue de sourds, il s'envole !....
L'artiste lance ses trilles à qui peut dialoguer : d'humain à humain en quelque sortes. C'est aussi simple que cela, les moyens comptent peu !

Anonyme a dit…

Vous savez, lorsque j'ai la prétention de dire que l'oiseau "est", c'est que je suis humain et ne puis m'enpêcher de prêter des sentiments à cet oiseau.
Et puis, est-ce toujours un bonheur que pratiquer la parolle, ou même ce que l'on regroupe dans le vaste entonnoir de l'"art" ?
Un plaisr, oui, et peut-être surtout pour le chant. Après... mieux vaut rester effectivement sans voix car susciter l'aphonie ou solliciter des "jugements" : Non.
Surtout pas. Mieux vaut alors me taire.

Sérénité'art a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Sérénité'art a dit…

suite au mail reçu par contact :
j'ai un profond respect et pour l'oiseau et pour tout ce qui est vivant et je te laisse tout a fait libre de tes pensées !
A quoi bon entrer dans une controverse : je ne te fait pas procès de penser ce que tu veux, c'est toi qui me le fait.
Je ne peux adhérer a ta perception de l'artiste qui ne travaille pas pour qu'on l'aime, mais qui travaille pour communiquer !
Je vous souhaite un bon week end !

Anonyme a dit…

Le message envoyé par e-mail était adressé en privé. Ici nous sommes sur un site public.
Avons-nous un "profond respect" pour l'oiseau dont nous faisons du pâté" ? Posons-nous la question.
La majorité des artistes (comme des hommes politiques que Tubermamie découpera ) sont des gens qui s'expriment dans le but primordial d'être aimés, contrairement aux idées communes. C'est seulement à soi-même d'en juger cette idée.